père : ( papa terreur ) la peur qui te prends dans le ventre. un regard et tu figes, près à courir pour ta vie, pour ne pas être ruée de coups, parce que tu as oublié de fermer la lumière, parce que tu as fais pipi au lit. les larmes qui coulent sur tes joues à chaque fois qu’il n’est pas dans les environs, parce que tu ne peux pas montrer d’émotions devant lui. parce que papa, ça toujours été un monstre. un monstre avec un sourire effrayant lorsqu’il pousse la porte de l’appartement délabré, lorsque tu entends ses pas qui s’approche de ta chambre. celui qui a porté le dernier coup sur ta grande soeur, celui qui apparaît le plus dans tes cauchemars.
mère : ( maman intoxiquée ) son regard qui en dit long sur l’amour qu’elle te porte, à toi et tes soeurs, maman boit. et elle boit et hurle à tue-tête dès qu’elle en a l’occasion. petit con, morveux qui ne sert à rien, gamin qui n’a jamais dû voir le jour... que des phrases négatives qu’elle te lance dès qu’elle en a l’occasion. et si elle n’a jamais osé lever la main sur toi, elle a laissé de grosses séquelles psychologiques, spencer. c’est à se demander pourquoi elle n’a pas avorté. ( mamans tendres ) deux mamans douces comme les nuages, deux anges gardiens qui t’ont aidé à sortir de l’enfer dans lequel tu étais emprisonné. maman natasha et stephanie hayes, deux femmes au grand coeur qui t’ont accueilli et aimé comme si tu avais toujours fait partie de la famille. malgré tes crises et les difficultés que tu leur as donné,  elles t’ont ramassé à la petite cuillère, t’ont appris à vivre à nouveau et ne t’ont jamais abandonné.
frère(s)/soeur(s) : ( lost little sister ) des années sans contact, mais tu n’as jamais oublier ta petite soeur. un an vous sépare, mais vous avez toujours été proches, lorsque vous étiez gamins. deux gamins qui se soutenaient dans la vie misérable qu’ils vivaient. inséparables, jusqu’à ton adoption avec la famille hayes, qui n’a pu prendre qu’un enfant, un erreur dans le système et vous voilà séparé et incapable de vous retrouver. ( sister long gone ) tu as peur de l’oublier, ta grande soeur. elle qui s’est sacrifiée pour te protéger, toi et ta petite soeur, elle te manque à tout les jours. presque dix ans qu’elle est partie, qu’elle est « décédée » et que tu commences à oublier les traits de son visage. le coeur qui s’affole, parce que tu as l’impression de la trahir, tu gardes avec toi la précieuse photo, pour t’assurer de ne jamais l’oublier. le déclencheur de votre libération de la main de poigne de tes parents biologiques, tu lui dois la vie. ( fratrie adoptive ) tous adoptés, sauf la fille biologique de maman natasha, vous êtes plusieurs à avoir été accueilli au sein de la famille. certains sont arrivés à peine âgés de quelques mois, d’autres sont arrivés durant la petite enfance. et toi, le petit dernier, tu es arrivé bien plus tard que les autres, au début de ton adolescence.


école fréquentée : ( 5 - 12 ans ) école à la maison jusqu’à l’adoption, l’étouffement des parents égoïstes, des parents qui ont refusés te faire voir le monde. ( 13 - 18 ans ) école privée, après l’adoption, le changement d’air, la nouveauté, la peur qui s’est transformé en confiance avec les années.
diplôme(s) : diplôme du lycée, tu as étudié aux états-unis avant d'arriver en france.
situation actuelle : étudiant en médecine, tu ne sais pas ce que tu veux faire de ta vie, en fait.
langue(s) parlée(s) : anglais et coréen, que tu parles depuis ta naissance. français, que tu as appris après ton adoption et tu connais un peu de japonais.


cigarettes : gamin qui a commencé à fumer très jeune, tu as souvent volé les clopes de ta mère biologique lorsqu'elle ne regardait pas. dix ans et une habitude qui s'est développé, mais qui s'est empiré durant ton adolescence.
alcool : pendant un long moment, tu n'as pas voulu toucher à l'alcool. pendant un long moment, ça été trop lié à tes traumatismes, à ta mère qui puait l'alcool à plein nez. puis, vient l'adolescence et tu te décides enfin à y goûter. et tu comprends enfin son addiction. bien malgré toi, tu bois, et bois, et bois. et tu détestes ça, parce que tu as la peur bleue de devenir comme elle, mais ça engourdit le mal, l'alcool. et tu as des phases, spencer. tu vas boire pendant des mois, puis arrêter pour recommencer de plus bel plus tard.
drogues douces : oui, régulièrement que tu fumes de l'herbe, tu touches un peu à tout.
drogues dures : comme un idiot, tu t'y accroches. tu touches à tout, ou presque.

télévision : 2 à 3 heures par jour.
ordinateur : 5 à 6 heures par jour.
téléphone portable : 10+ heures par jour.
réseaux sociaux : 7 + heures par jour.

régime : tu manges comme tu veux, ce que tu veux.
maladie(s)/handicap(s) : traumatismes lié à son enfance, terreurs nocturnes.

o1. tu es né par erreur, gamin qui est venu au monde à cause de l’irresponsabilité de parents qui ne savent pas comment se protéger. tu as grandi entouré de deux soeurs, les deux seules personnes que tu as toujours considéré comme étant de famille, parce que tes parents ont préféré vous traîter comme des moins que rien. durant les douze années que tu as passé avec tes parents biologiques, tu n’as que de mauvais souvenirs. le coeur qui se serre à chaque fois que tu entendais la porte de l’appartement qui s’ouvrait, tu as passé les douze années avec la peur au ventre, effrayé de tes propres parents qui n’ont jamais voulu d’enfants. o2. douze ans avant qu’on te libère de cette prison. douze ans que tu as vécu dans la peur avant que tes parents se fassent finalement prendre en plein délit. et c’est aux frais de la vie de ta grande soeur que tu as pu en sortir. parce qu’elle s’est mise entre toi et vos parents, parce qu’elle a succombé à ses blessures - à ce qu’on t’a dit - et que tu as pu courir, t’échapper et appeler la police, avec ta petite soeur. o3. et tu te retrouves dans le système de la protection de la jeunesse, spencer. on t’arrache ta petite soeur, qui est envoyé dans un foyer, alors que toi, tu rejoins la famille hayes. craintif, un peu mauvais même, tu refuses de t’intégrer dans cette famille, parce que tu ne fais confiance à personne. tu ne veux plus vivre le même enfer, alors tu ne t’attaches pas. mais au fils des mois, au fils des années, tu arrives à leur faire confiance. tu arrives à te sentir aimer par ta famille adoptive, même si tu as toujours une petite pensée qui reste derrière et qui attends que quelque chose de mal arrive. o4. tu es assez ouvert, spencer. et durant ton adolescence, tu as expérimenté et découvert ton orientation sexuel. homme, femme, autre.. tu n’as pas de préférence. et si tu n’as eu aucune gêne à le faire savoir, on t’a souvent mis par terre et humilié pour avoir une attirance envers ceux de ton genre. et toi, tu t’es battu souvent. tu t’es défendu contre ces gamins qui ne comprennent pas, contre ces gamins qui ciblent les plus faibles pour quelque chose qui devrait être normal, qui est normal. parce que tu as toujours eu le courage que certains n’ont pas, tu t’es souvent mit dans le trouble, mais ça toujours valu les punitions. o5. il n’y a qu’une seule chose qui t’a permis d’avancer à travers les jours, spencer. quelque chose qui t’a tout de suite intéressé. les correspondances que tu as eu avec celui qui est devenu ton meilleur ami, au fils des lettres. ça commencé par un projet entre deux écoles de deux pays différents, puis vous avez continué de vous écrire, jusqu’à ce qu’il te surprenne soudainement en arrivant à new york, pour y vivre pendant un an. o6. et puis, ça s’est terminé. ça s’est terminé mal, spencer. parce que tu es jaloux. tu es jaloux et si tu n’as jamais su lui avouer qu’il t’intéressait, ça ne t’a pas empêché de vouloir le garder pour toi, quitte à faire n’importe quoi afin qu’il ne trouve personne. et c’est arrivé. la jalousie a pris le dessus lorsqu’il t’a parlé de son crush. tu n’as pas pensé, tu as seulement réagi, voulant lui prouver que son crush ne le méritait pas. alors, tu lui as prouvé. petit con sans tête que tu es, tu as foutu ton amitié avec lui en couchant avec son crush, pour lui démontrer qu’il n’était pas intéressé. petit con imbécile qui a préféré faire ça que de simplement lui parler franchement. et encore aujourd’hui, tu y penses et tu t’en veux. o7. dix neuf ans et tu t’envoles pour la france, avec ta famille. une opportunité qui ne peut être refusé, tu prends un peu de temps à t’adapter à ce nouveau pays. une nouvelle culture, une nouvelle langue… tu as heureusement pris des cours de langue française depuis ton adolescence. o8. et tu ne sais pas ce que tu veux faire, spencer. tu n’as pas ta vie tracée, tu n’as pas de plan pour le futur non plus. même tes études, tu as décidé au hasard, de suivre le choix de ta soeur, parce que tu n’avais aucune idée du domaine d’études que tu voulais suivre. o9. encore aujourd’hui, tu n’as aucune nouvelle de ta petite soeur biologique. presque dix ans sans contact, presque dix ans sans avoir de ses nouvelles, tu as bien essayé de la retrouver, mais rien. un erreur du système et vous avez été séparé. et encore, tu ne sais pas que ta grande soeur est encore en vie, qu’elle a survécu et qu’elle a récupéré de ses blessures. tu ne sais rien de tout ça et lorsque tu vas l’apprendre… 1o. quatre ans ont passés depuis que tu as parlé à lucah. tu as essayé de lui parler, tu as essayé de le contacter et de t’excuser, de te faire pardonner, mais rien. aucune réponse. et si tu as abandonné parce qu’il t’a bloqué de partout, tu es certain de ne pas t’arrêter lorsque tu le retrouveras à paris. tu es déterminé à le retrouver, spencer.