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so are you gonna die today or make it out alive? (mona)

Anonymous
Invité
Jeu 26 Déc - 0:40
Invité
cyd "mona" moreno
featuring charlie rowe
nom, prénom, surnom : cyd, c'est qu'on t'as jamais dis pourquoi. syd c'est féminin, sid c'est masculin, mais toi, tes parents l'ont écrit avec un c et ont dit c'est unisexe, tu choisis, t'en fais ce que tu veux. moreno, les origines espagnoles qui ressortent et la plupart du temps, c'est comme ça qu'on t'appelle. eh moreno, file moi une bière. eh moreno, fais pas ta tapette. eh moreno, on a pas l'fric pour le taxi. moreno, ferme bien ta gueule. mona. le surnom maudit, qu't'as plus envie d'entendre, qu'tu veux plus jamais dans tes oreilles depuis ce qu'il s'est passé. parce que mona c'est l'ancien toi, la merde, la peur au ventre, cette lâcheté qui t'as poussé à fuir, le corps couvert de blessures et les pupilles imprimées du drame.

âge, date de naissance : vingt-deux ans, et t'as l'impression d'avoir vécu un siècle. c'est p't'être la tristesse qui a creusé des cernes et ancré une mélancolie d'un bleu profond dans tes yeux, mais t'es trop jeune pour te sentir comme ça normalement. normalement tu devrais pas. seize novembre 1997, y'a des fois où t'en as rien à foutre de c'jour. et puis viens le moment où tu le passes. joyeux anniversaire moreno, qu'ils disent. encore un qu'il aura jamais, que t'entends. parce que tu t'en veux, tu t'en veux à mort et ça te colle à la peau. même après cinq ans, même après autant de temps, si tu pouvais, tu donnerais ta vie pour qu'il reprenne la sienne.

lieu de naissance : alicante, espagne. c'est l'odeur de la mer qui coule dans tes veines et les lumières colorées de la vie nocturne qui brillaient dans tes yeux. mais t'y es pas resté, pas longtemps. c'est juste quand tu vas voir p'pa pour l'argent que tu revois tout ça, mais les lumières ont tourné au gris depuis que ton cœur s'est fait décimé par tout c'qui s'est passé.

origines et nationalité(s) : espagnol pur sang. comme un cheval, ouais, mais version espagnol. maman a cet accent qui ressort tout le temps, l'accent chantant et la peau des mains brûlante qui t'en laisserais presque des marques rouges quand elle les pose sur tes joues au milieu de l'hiver froid de paris. papa il a ces épices dans le caractère et la brûlure du soleil dans la voix, qui parle aussi fort qu'un poissonnier sur un port en t'jurant qu'il est bon son poisson, bien meilleur que chez le voisin. espagnol de ce qu'on fait de mieux, mais toutes les années ici là-haut, ils t'ont donné avec gentillesse la double nationalité franco-hispanique, parce que t'avais cinq ans quand t'es monté là-haut et t'avais demandé papa, ils ont vendu le soleil ici ou quoi ? on t'a assuré que non, et t'y as jamais cru.

statut civil et orientation : pansexuel, t'en as rien à foutre du genre ou du sexe de l'autre. tant que t'aimes, tant que ça plaît. t'es attiré par la gentillesse, les caresses, les mots doux, les murmures au creux de son cou et les rires qui s'arrêtent pas. t'es attiré par tout c'que tu mérites pas, tu le sais bien, parce qu'en tant que lâche, tu mérites pas grand chose. célibataire, du moins tu t'considères comme tel. parce que tu t'en rappelle du coup de poing dans la bouche, des coupures au sommet de tes pommettes qui pissent le sang alors que tu ravales celui que t'as dans la bouche. de ses sales doigts qui agrippent tes cheveux, alors qu'il te dit d'une voix rauque que putain il t'aime. parce que t'en pouvais plus de ses doigts autour de ton cou qui serre et qui serre jusqu'à en laisser un hématome, quand il te dit que mais putain tu rends ça tellement compliqué, mais putain t'es qu'un poids beaucoup trop lourd à porter, que putain c'est lui qui mérite mieux, que tu devrais te calmer, parce qu'il a raison, parce qu'il le sait, parce qu'au fond tu l'as mérité, parce que t'es pas une bonne personne. et toi tu te disais qu'il a raison. mais t'en pouvais plus, plus du tout, alors t'as fais ce qu'un lâche fait toujours, et t'as fuis. encore.

métier, job, études : rien de stable. t'es passé par absolument tout, en espérant que ça t'sortirais toutes ces conneries de la tête. t'es passé par tout, sans jamais vraiment t'arrêter deux secondes pour respirer, pour réfléchir, parce que ça te remettrais tout dans la tête et tu sais que tu peux pas le supporter. alors dernièrement, depuis que t'es revenu, t'as repris les études. étudiant en médecine, parce que tu veux sauver des vies après avoir ruiné la tienne et celle d'une famille toute entière, et p't'être aussi celle de votre pote, celui que t'as abandonné sans te retourner parce qu'elle t'as convaincu, quelle connasse. parce que ça te permet de bosser jusqu'à ce que la fatigue te fasse t'évanouir sur tes fiches de cours, et le réveil à six heures le matin empêche tes cauchemars de durer trop longtemps.

situation financière : t'es un moreno, ffs. c'est la seule chose que tu dis quand on te demande. t'es un moreno, t'as pas besoin de répondre plus que ça. riche as fuck, mais pourtant t'as jamais un centime dans la poche, et t'oublies toujours ta carte gold dans la poche du pantalon que tu mets pas ce jour-là, parce que t'es un peu con sur les bords et qu'tu te dis le soir que ça va, tu t'en souviendras qu'elle est là au moins, eh bah non. riche avec tout les privilèges qui vont avec, ou soit disant privilèges que t'as maudit toute ta putain de vie.

trigger warnings : accidents de voiture, relation toxique, puis des pensées très sombres (dépression donc).


nintendo 64
famille & co

père : enrique moreno, 57 ans, héritier du cabinet d'avocat de son père dans lequel il ne bosse pas (mais gagne quand même énormément sur la durée).
mère : anastasia moreno, née rodriguez, 46 ans, graphiste.
frère(s)/soeur(s) : enfant unique, manque de fratrie.

parcours scolaire

école fréquentée : privée et catholique, parce que les parents voulaient le meilleur pour toi et tu les a haïs pour cette idée. puis, publique, quand t'as pété ton câble et ils se sont décidés à t'écouter.
diplôme(s) : baccalauréat en sciences, mention très bien.
situation actuelle : étudiant en médecine, pour réparer tes conneries envers d'autres familles.
langue(s) parlée(s) : trop. français, anglais, espagnol, une pointe d'allemand et des bases de mandarin.

santé et consommation

cigarettes : non-fumeur.
alcool : régulier.
drogues douces : jamais.
drogues dures : jamais.

télévision : pas suffisamment, même pas cinq minutes, pas au courant de ce qu'il se passe nul part.
ordinateur : tout le temps où il est pas en cours, "pour bosser".
téléphone portable : infinity*2.
réseaux sociaux : très peu, facebook ça pue, twitter c'est chiant, tumblr ça passe mais les gens sont honnêtement étranges.

régime : à coup de soupes, salades, puis hamburger bien gras et plein de raclette.
maladie(s)/handicap(s) : mental, dépression sévère.

it's not what i'm used to, i need a fix, a shock to pull through
psychologie et caractère

lâche
raisonnable
peureux
attentionné
bavard
bienveillant
idiot
charismatique
chieur de première


o1. enfance passée dans les églises, quand t'as été attiré par un autre garçon pour la première fois t'as eu honte. tellement honte, tellement peur, tellement anxieux que t'en dormais plus, baîllait au milieu de la messe les dimanches matin, et à quatorze ans, t'as arrêté d'y aller, là-bas. "j'ai pas ma place", tu disais. "j'ai pas le droit d'y aller." o2. déception des parents, parce que t'es passé d'un enfant sage de l'église à un de ces petits cons qui passe son temps devant les résidences à jouer à taper dans un ballon ou à faire trébucher les autres dans la boue avec ce rire de moquerie, puis le "oh ça va on rigole" que personne n'a jamais aimé. o3. t'es devenu ce que tu détestais. seize ans, tu fumais comme un pompier à stationner devant un parc publique, des substances pas tout à fait légales. au fond p't'être que tu t'étais trouvé toi-même, mais c'était pas celui que tu voulais être. o4. puis tu t'es mêlé avec ces trois-là. issa, arthur, diane. t'sais pas comment, t'sais pas pourquoi, mais d'un coup t'as cru comprendre la vraie signification d'une famille. parce que bordel de merde c'que tu les aimais ces abrutis. p't'être que t'étais le plus calme dans le tas, du moins c'est ce que t'aurais dis, en tout cas c'est sûr que t'étais le plus raisonnable. o5. puis c'est arrivé. brisé de toutes parts, le monde qui s'écroule, et sans comprendre comment ni pourquoi, tu te retrouves dans une chambre d'hôtel avec diane. il s'est rien passé, on y est pour rien, mais les blessures, le traumatisme, et les lignes creusées par les larmes sur tes joues disent le contraire. tu sais même plus si tu ressens quoi que ce soit, p't'être que t'es mort aussi, au final. o6. mais l'ignorer ça a pas suffit. alors tu lui a dis a dit. tu veux plus la voir, plus lui parler, t'as pris un taxi, un billet, et t'es parti te réfugier dans les bras de papa. dix-neuf ans, l'âme brisée, et papa qui devait te tirer par les deux bras pour te faire sortir de ton lit, qui devait t'enfermer pour que t'arrêtes de boire, qui a dû t'forcer à voir un psy pour te supplier de parler à quelqu'un de ce qui allait pas. mais t'as pas pu le dire, jamais.   o7. c'était à coup de fugue nocturne pour partir dans les bras de l'espagne, pour boire, pour te sortir tout ça de la tête, pour te sentir vivant même juste une fois. et c'est là où t'as rencontré will. un français qui avait bougé pour l'espagne, pour la chaleur, pour tout ce qui te plaisait à l'époque ici. o8. ça avait bien commencé. les mots doux, les caresses, les je t'aime sous la couette et les prières que vous ayez pas besoin de sortir de là-dessous, l'envie de plus bosser, juste de rester tout les deux, et il arrivait à te le sortir de l'esprit, à te faire oublier. o9. mais les bonnes choses ont une fin. et sans que tu comprennes comment, ça a tout changé. les coups, les engueulades, les insultes, tout qui fuse et qui commence et recommence tout les jours. mais tu le mérites, du moins c'est ce que tu te dis. tu le mérites, ou alors juste tu l'acceptes parce que c'est la seule chose qui te fait ressentir un truc. c'est la seule chose qui te prouve que t'es vivant. 1o. mais finalement, t'as craqué, t'en pouvais plus, alors t'as attendu qu'il remonte sa musique pendant qu'il cuisinait. un coup de téléphone, un taxi, t'as chopé ta valise et t'as couru, même s'il t'a suivit après avoir entendu la porte claquer, il a pas pu courir aussi vite que la voiture. et puis te revoilà à paris, plus blessé, plus brisé qu'avant, avec une seule phrase qui te reviens dans la tête. il s'est rien passé, on y est pour rien.
chaton (max)

âge : vingt région :  le sud mes potos fréquence de connexion : 7/7 on espère ? type de personnage : pré-lien de la magnifique jono là crédits : ici (avatar du modèle de fiche par astre défunt) autre commentaires ? : j'suis une patate donc faut éviter la chaussée. c'est jeremy qui m'a ramené dites-lui merci.
Anonymous
Invité
Jeu 26 Déc - 0:40
Invité
how many times did i hit rock bottom 'cause i couldn't admit i needed help?

"lève toi cyd, on y va."
"j'ai pas envie, j'peux pas y aller."
"pourquoi ?"
"il voudra pas de moi. j'suis pas assez bien."

elle te dit rien. juste un regard désespéré, et ton père apparaît dans l'encadrement de la porte dans les habits du dimanche. on doit y aller, y dit.
alors tu restes couché dans ton lit, tu bouges pas.
pas quand ils s'en vont de devant la porte.
pas quand la porte s'ouvre.
pas quand la porte se referme.
tu restes juste là et tu refermes tes yeux avec une prière tout pas.
si c'est si mal d'aimer quelqu'un de son propre genre comme il dit,
pourquoi tu m'as créé comme ça ?


tore my shirt to stop your bleedin' but nothin' ever stops you leavin'

"on ferait peut-être mieux de prendre un taxi ?"
tu proposes, putain de déchiré, mais t'es conscient que c'est pas raisonnable de conduire.
parce que toi, cyd, t'as toujours été la raison. la p'tite voix au fond de la tête qui te dit ce qui est bien ou mal, ce qu'il faut faire, mais celle qu'on ignore la plupart du temps.
"je conduis."
"j'crois pas que ce soit-"
"-on parie combien que ce con perds son permis ?"

ta gueule, laisse moi parler.
c'est ta première pensée.
"-une bonne idée..."
tu murmures parce que ces cons sont déjà dans la voiture.
alors tu lèves les yeux au ciel, puis tu t'es assis aussi.
la musique trop forte, l'alcool, les potes, puis ton ennui s'est transformé en rire, c'est tout ce qu'il fallait. et puis un éclat, un choc, et y'a plus rien.
c'est toi qui a repris conscience d'abord, comme un con qui s'est pas attaché et tes doigts ont touché le sang au niveau de ton front avant même que t'ouvres les yeux.
"les gars.."
la voix cassée, l'alcool qui fait plus effet,
t'es même pas sûr de ce qu'il s'est passé.
c'est flou, tout flou, et quand tu réussis à y voir clair,
c'est le rouge qui te salue.
recouvert le pare-brise, ou du moins ce qu'il en reste. recouvert les sièges, de sang, de verre, de rêves probablement brisés.
putain, putain, putain. et tu lui tapes sur l'épaule à diane, tu la secoues, parce que t'as pas la force de te lever.
mais elle s'est réveillée, et tu t'es levé. fini par ouvrir les portes, pour vérifier que tout le monde allait bien.
mais c'était pas le cas, t'as essayé, t'as essayé le plus possible avec des pitié réveille-toi, pitié m'abandonne pas, et elle t'a tiré loin de lui, avec tes mains couvertes de sang, la respiration impossible et la crise de panique qui arrive plus vite que le reste.

"il s'est rien passé, on y est pour rien."
t'as le cul posé au bord de la baignoire de la chambre d'hôtel.
tes yeux qui fixent tes mains maintenant propres mais t'as l'impression qu'elles sont toujours teintées de sang. la chaleur est toujours là, la sensation toujours là, ça fait mal, ça fait mal, trop mal et t'as l'impression que ça te tue de l'intérieur.
tellement de larmes qui coulent sur tes joues que tu les sens même plus, ou peut-être que la douleur de tout ton corps est trop forte pour que tu le sentes. ou peut-être que la douleur émotionelle a éteint tout tes capteurs sensoriels.
"cyd ? tu m'écoutes ?"
et t'as relevé la tête. c'est pas de votre faute, elle dit. ça allait tout vous retomber sur la gueule. mais t'entends, t'entends, mais t'écoutes pas.
"il est mort."
"cyd.."
"il est mort à cause de nous."
"c'est pas à cause de nous."
"pourquoi on est pas morts aussi ?"
"cyd-.."
"faut qu'on aille chercher arthur, on peut pas-.."
"si on y retourne on est dans la merde. calme toi."

calme toi. calme toi, mais t'y arrives pas.
alors t'as attendu. des jours, des semaines. et puis c'était mort.
"il a tout pris sur la gueule et c'est à cause de nous.
j'veux plus te voir. plus te parler. et, diane ? va te faire foutre."


tu sens sa main contre ta joue, son souffle contre ta peau.
et tout est bien, tout est parfait, rien ne s'est passé, rien n'est de ta faute.
mais t'es caché, c'est peut-être la seule chose que t'as envie de changer.
parce qu'il est là.
"je t'aime."
tu murmures, t'ouvres pas les yeux.
"d'habitudes, on tue pas les gens qu'on aime, mona."
"...issa ?"

puis t'as ouvert les yeux. tes mains qui touchaient les siennes se retrouvent dans le même état qu'avant. recouvertes de sang, et son apparence parfaite qui se dégrade, dans le même état que tu l'as laissé.
et tu te réveilles, en sursaut, en criant, en pleurant même.
ta porte qui s'ouvre, ton père qui arrive et qui te prend dans les bras.
parce que c'est vrai que t'es là, t'es à alicante, t'es plus à paris.
parce que ça fait des semaines déjà. à pleurer, à pas bouger de ton lit.
parce que tu peux pas le sortir de ta tête.
parce qu'à chaque fois que tu t'endors c'est la même.
"ça va aller cyd."
il répète, papa.
ça va aller, ça va aller, ça va aller.
mais comment ça pourrait aller ?
au fond t'es déjà mort.

"alors, cyd, qu'est-ce qui ne va pas ?"
"ça vous va si j'dis toute mon existence ?"
"pas vraiment. ça m'explique pas grand chose."

elle te regarde avec un air qui te dit qu'elle veut aider.
comme un espoir dans un monde de brute, de l'aide et une main tendue que tu mérites pas.
"j'ai pas envie de parler à des gens qui en ont rien à foutre."
"donc tu peux me parler, j'en ai pas rien à foutre, comme tu dis."
"j'y crois absolument pas. on peut pas s'inquiéter pour des gens qu'on connaît pas."
"c'est mon métier pourtant."
"bah ton métier c'est de la merde."

soit encore plus gentil, cyd.
la psychologue hoche la tête. p't'être qu'elle comprend ton point de vue.
mais avant même que tu te décides à vraiment parler elle a comprit, elle.
dépression sévère.
sans déconner, il faut un doctorat pour comprendre ça ?

i could lie and say i like it like that, like it like that

"arrête de me repousser."
"pourquoi ? j'ai tendance à faire du mal aux gens qui sont trop proche de moi."

il soupire, will.
"j'ai pas besoin que tu prennes soin de moi, j'peux le faire tout seul."
"j'ai pas envie de te faire de mal."
"j'ai pas envie de passer à côté de toi."

et avant que tu puisses dire quoi que ce soit, t'as senti ses lèvres contre les tiennes.
ça t'as fait du bien, enfin de la douceur.
mais en même temps, ça fait mal. ça fait mal parce que la dernière personne qui a fait ça, t'as toujours son sang ancré dans tes mains. parce que tu lui as pas dit au revoir, parce que tu pourras jamais, et parce que pour toi, c'est pas fini.
alors t'as reculé, la vision brouillée par les larmes.
"j'suis désolé cyd.."
"c'est pas toi. je sais juste pas si j'y arriverais."
"tu peux t'appuyer sur moi, si jamais t'as l'impression que tu tiendras pas. j'suis là. j'irais nul part. je t'abandonnerais pas."

"maintenant tu fermes ta gueule."
c'est la même voix qui dit ces mots. ça a mal tourné.
les mots doux se sont transformés en insultes.
les caresses en coups.
les baisers en hématomes dans ton cou, et la marque rouge de main qui y traîne maintenant le prouve bien.
t'es assis contre le meuble à chaussures, t'essuies tes larmes et le peu de sang de la coupure sur ta paumette avec la paume de tes mains.
mais comment tu peux, comment tu fais pour rester ?
alors t'attends, et t'entends presque trop silencieusement la musique à fond dans le casque de will.
alors tu t'es levé.
"j'ai besoin d'un taxi."
"vous pouvez parler plus fort ? j'ai du mal à vous comprendre."
"nan, nan j'peux pas. un taxi. pour l'aéroport."

et t'y a donné l'adresse.
un message qui te dit qu'il est arrivé, t'as chopé ta valise, t'es sorti.
"cyd ? tu vas où ?"
putain de merde.
alors t'as couru, t'as claqué la porte, et t'as dévalé les escaliers.
t'as même pas mis la valise dans le coffre, juste à l'arrière avec toi.
"attends ! attends, j'suis désolé !"
tu l'as entendu crié, mais t'as juste dis d'y aller, t'as dis de foncer.
et tu t'es pas retourné.

paris. la ville des rêves brisés et de ton âme déchirée.
t'as eu envie d'y aller. de dire au revoir.
les pieds ancrés à la porte du cimetière, la salive que t'as trop de mal à avaler.
tu fermes les yeux, tu réentends presque sa voix, tu revois presque son visage.
j'suis désolé.
tu veux crier.
j'suis désolé, j'ai pas réussi à te sauver.
j'suis désolé, j'ai pas réussi à t'oublier.
j'suis désolé, j'arrive pas à te laisser partir.

alors t'y rentres pas.
tu recules.
tu fais demi-tour.
pas d'au revoir.
plus jamais.

let's just let it go, let me let you go

encore un rêve. un cauchemar, tu sais pas comment ça va tourner.
ses doigts contre ta joue, son souffle contre ta peau.
et ça recommence.
mais t'ouvres les yeux cette fois.
mais tu te rapproches cette fois. un baiser contre ses lèvres.
"j'suis désolé."
tu murmures.
"pourquoi t'es parti toi ? pourquoi c'était pas moi ?"
"de quoi tu parles, cyd ?"

un rêve. et c'est toi qui le transforme en cauchemar.
"j'aurais dû mourir à ta place."
"cyd ?"
"je t'aime, putain. j'suis tellement amoureux de toi. et j'ai pas pu te sauver. j'suis désolé."
"de quoi-.."

et t'entends son souffle qui se dégrade.
tu vois le sang qui coule de sa bouche, alors que t'essayes de retenir tes larmes.
parce que ça recommence encore. parce que ça s'est jamais arrêté.
et tu te réveilles, tu pousses les cahiers de cours qui sont au milieu de ton lit.
tu fais semblant d'en avoir rien à faire des larmes qui coulent sur tes joues.
mais ça fait des mois que t'avais pas rêvé de lui.
ça fait presque des années.
paris.
ville de merde, ville de cauchemar.
et c'est ici où t'aurais dû crever à sa place.
un soupir.
"laisse-moi partir."
un murmure.

Anonymous
Invité
Jeu 26 Déc - 21:19
Invité
ptn ce choix de pl de folie et ce début de fiche qui retourne l'estomac, j'aime trop so are you gonna die today or make it out alive? (mona) 2452327479
j'ai hâte de dévorer le reste, j'espère que tu te plairas ici chez toi so are you gonna die today or make it out alive? (mona) 1551801333
bienvenue so are you gonna die today or make it out alive? (mona) 226850084
Kenny Salvain
Kenny Salvain
arrivée : 29/10/2019 messages : 320 pseudo : dekamie dédoublement(s) : l'apprenti kubrick (serenn) avatar : bb wolfhard crédits : self (ava) + anesidora, hedgekey (signa) + dies irae, miserunt (profil)
life is now :
en cours
thib - eden


so are you gonna die today or make it out alive? (mona) Yw1zZ9bH_oso are you gonna die today or make it out alive? (mona) TRuB30Nk_oso are you gonna die today or make it out alive? (mona) 0409qYdn_o

I don't wanna see what's inside
I think that I would rather be blind
I don't wanna know I'm not capable, I'm capable

so are you gonna die today or make it out alive? (mona) BSSLnnX5_o
âge : (19) bougies sur le dernier gâteau, il les a soufflé en se remémorant que, l'an dernier, il avait encore des amis avec qui le partager
situation : coincé avec (eden) pendant que son regard dérive vers (thibault), qui fait dérailler son cerveau
résidence : (paris 6°) quartier riche et grande baraque possédée par ses grands parents
occupation : (lycéen) pour l'instant, plus pour très longtemps. parcoursup le guette et le fait douter
t-warnings : homophobie intériorisée, alcool, vulgarité, violence
longueur rp : autour de 500 mots. sauf pour thib, dans ce cas. ah. aH. AH. (j'compte pas, ça change à chaque post)
https://generationwhy.forumactif.com/t2662-you-wish-you-killed-kennyhttps://generationwhy.forumactif.com/t2697-kenny-salvain-marlboro-nightshttps://generationwhy.forumactif.com/t2718-kenny-salvain-0771370539https://generationwhy.forumactif.com/t2741-instagram-electricfingertipshttps://generationwhy.forumactif.com/t2717-kenny-salvain-alone-in-a-room
Ven 27 Déc - 21:28
Kenny Salvain
bienvenue (officiellement) !
j'voulais passer par là avant que tu sois validé
j'espère que tu t'amuseras bien avec nous, ce magnifique pl et tes idées qui le sont encore plus hrt
(j'veux un lien, wsh, stp refuse pas jean-claude)
Anonymous
Invité
Ven 27 Déc - 22:13
Invité
Citation :
HOW MANY TIMES DID I HIT ROCK BOTTOM 'CAUSE I COULDN'T ADMIT I NEEDED HELP?
...
mood so are you gonna die today or make it out alive? (mona) 1150494329

WSH C TROP TRISTE.
je valide pas.

j'dec.
pour moi c'est tout bon ou pas
me manque juste l'aval de @jono danger so are you gonna die today or make it out alive? (mona) 3857485274


ps : sur ton avatar on dirait trop rob pattinson g bugué Arrow
Anonymous
Invité
Ven 27 Déc - 22:35
Invité
merci mes chats hrt

Rose Chevalier a écrit:
ps : sur ton avatar on dirait trop rob pattinson g bugué Arrow
j'avoue grave pour ça. c'un mix entre rob pat et jack falahee je meurs.
Anonymous
Invité
Ven 27 Déc - 23:26
Invité
je...
will je vais lui niquer sa grand-mère déjà
ensuite
je l'aime tellement ton petit gars??
il dégage exactement ce que j'imaginais pour mona!!

cette volupté, ce désespoir qui se dégage de lui....
franchement je suis conquise, merci encore d'avoir choisi mon prélien pour rejoindre la maisonnée
et désolée, tu n'as pas beaucoup de bienvenues mais faut avouer que t'as été plus rapide que l'éclair, et que tout le monde est obnubilé par les festivités!!
et puis je suis là c'est le plus important... so are you gonna die today or make it out alive? (mona) 3128821644

comme je te l'ai dit je ne suis plus que hâte et enthousiasme;
à bientôt pour se faire des malheurs...
@rose chevalier c'est tout bon pour moi!!
Anonymous
Invité
Ven 27 Déc - 23:32
Invité
c'est bouclé !

bienvenue chez toi !

NOTES DE LA REDAC › ce perso de folie là, torturé comme je les aime so are you gonna die today or make it out alive? (mona) 2452327479 je t'aurais bien proposé un petit lien avec rose qui a aussi été victime de violences conjugales mais j'sais pas si les deux l'avoueraient tbh Arrow so are you gonna die today or make it out alive? (mona) 2804153430 j'ai hâte de voir votre petite bande évoluer en rp, et n'hésite pas à me mpotter si un lien t'intéresse parce que moi je suis conquise, mais ça tu le sais déjà je l'ai dit douze mille fois alors je vais arrêter de faire ma relou et blablater dans le vide et BIENVENUE CHEZ TOI! so are you gonna die today or make it out alive? (mona) 226850084
MAINTENANT QUE TU ES VALIDÉ.E... › Tu peux d'ores et déjà poster ta fiche de liens et tisser de nouvelles amitiés avec d'autres personnages, c'est essentiel. Ou alors en créer toi-même en créant un scénario ou des pré-liens ! Eventuellement, tu peux aussi créer un journal de bord pour garder une trace de l'évolution de ton personnage. Ce dernier, s'il est ultra-connecté, aura aussi besoin d'un téléphone portable pour rester en contact avec ses amis, d'un instagram pour poster ses selfies, un compte twitter pour partager sa vie, et peut-être bien un tinder pour trouver l'amour ? Enfin, il aura besoin de vivre la vraie vie, pas celle dans son petit boîtier électronique ; c'est dans les demandes de rps qu'il pourra peut-être trouver son bonheur. Dans tous les cas, nous te souhaitons une bonne aventure sur le forum, et officiellement la bienvenue chez toi. so are you gonna die today or make it out alive? (mona) 2829341976
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