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cyd moreno - it's your reflection looking back to pull you down

Anonymous
Invité
Sam 28 Déc - 0:06
Invité
cyd "mona" moreno
what if your love was my one and only shot?
nom, prénom, surnom : cyd, c'est qu'on t'as jamais dis pourquoi. syd c'est féminin, sid c'est masculin, mais toi, tes parents l'ont écrit avec un c et ont dit c'est unisexe, tu choisis, t'en fais ce que tu veux. moreno, les origines espagnoles qui ressortent et la plupart du temps, c'est comme ça qu'on t'appelle. eh moreno, file moi une bière. eh moreno, fais pas ta tapette. eh moreno, on a pas l'fric pour le taxi. moreno, ferme bien ta gueule. mona. le surnom maudit, qu't'as plus envie d'entendre, qu'tu veux plus jamais dans tes oreilles depuis ce qu'il s'est passé. parce que mona c'est l'ancien toi, la merde, la peur au ventre, cette lâcheté qui t'as poussé à fuir, le corps couvert de blessures et les pupilles imprimées du drame.

âge, date de naissance : vingt-deux ans, et t'as l'impression d'avoir vécu un siècle. c'est p't'être la tristesse qui a creusé des cernes et ancré une mélancolie d'un bleu profond dans tes yeux, mais t'es trop jeune pour te sentir comme ça normalement. normalement tu devrais pas. seize novembre 1997, y'a des fois où t'en as rien à foutre de c'jour. et puis viens le moment où tu le passes. joyeux anniversaire moreno, qu'ils disent. encore un qu'il aura jamais, que t'entends. parce que tu t'en veux, tu t'en veux à mort et ça te colle à la peau. même après cinq ans, même après autant de temps, si tu pouvais, tu donnerais ta vie pour qu'il reprenne la sienne.

lieu de naissance : alicante, espagne. c'est l'odeur de la mer qui coule dans tes veines et les lumières colorées de la vie nocturne qui brillaient dans tes yeux. mais t'y es pas resté, pas longtemps. c'est juste quand tu vas voir p'pa pour l'argent que tu revois tout ça, mais les lumières ont tourné au gris depuis que ton cœur s'est fait décimé par tout c'qui s'est passé.

origines et nationalité(s) : espagnol pur sang. comme un cheval, ouais, mais version espagnol. maman a cet accent qui ressort tout le temps, l'accent chantant et la peau des mains brûlante qui t'en laisserais presque des marques rouges quand elle les pose sur tes joues au milieu de l'hiver froid de paris. papa il a ces épices dans le caractère et la brûlure du soleil dans la voix, qui parle aussi fort qu'un poissonnier sur un port en t'jurant qu'il est bon son poisson, bien meilleur que chez le voisin. espagnol de ce qu'on fait de mieux, mais toutes les années ici là-haut, ils t'ont donné avec gentillesse la double nationalité franco-hispanique, parce que t'avais cinq ans quand t'es monté là-haut et t'avais demandé papa, ils ont vendu le soleil ici ou quoi ? on t'a assuré que non, et t'y as jamais cru.

statut civil et orientation : pansexuel, t'en as rien à foutre du genre ou du sexe de l'autre. tant que t'aimes, tant que ça plaît. t'es attiré par la gentillesse, les caresses, les mots doux, les murmures au creux de son cou et les rires qui s'arrêtent pas. t'es attiré par tout c'que tu mérites pas, tu le sais bien, parce qu'en tant que lâche, tu mérites pas grand chose. célibataire, du moins tu t'considères comme tel. parce que tu t'en rappelle du coup de poing dans la bouche, des coupures au sommet de tes pommettes qui pissent le sang alors que tu ravales celui que t'as dans la bouche. de ses sales doigts qui agrippent tes cheveux, alors qu'il te dit d'une voix rauque que putain il t'aime. parce que t'en pouvais plus de ses doigts autour de ton cou qui serre et qui serre jusqu'à en laisser un hématome, quand il te dit que mais putain tu rends ça tellement compliqué, mais putain t'es qu'un poids beaucoup trop lourd à porter, que putain c'est lui qui mérite mieux, que tu devrais te calmer, parce qu'il a raison, parce qu'il le sait, parce qu'au fond tu l'as mérité, parce que t'es pas une bonne personne. et toi tu te disais qu'il a raison. mais t'en pouvais plus, plus du tout, alors t'as fais ce qu'un lâche fait toujours, et t'as fuis. encore.

métier, job, études : rien de stable. t'es passé par absolument tout, en espérant que ça t'sortirais toutes ces conneries de la tête. t'es passé par tout, sans jamais vraiment t'arrêter deux secondes pour respirer, pour réfléchir, parce que ça te remettrais tout dans la tête et tu sais que tu peux pas le supporter. alors dernièrement, depuis que t'es revenu, t'as repris les études. étudiant en médecine, parce que tu veux sauver des vies après avoir ruiné la tienne et celle d'une famille toute entière, et p't'être aussi celle de votre pote, celui que t'as abandonné sans te retourner parce qu'elle t'as convaincu, quelle connasse. parce que ça te permet de bosser jusqu'à ce que la fatigue te fasse t'évanouir sur tes fiches de cours, et le réveil à six heures le matin empêche tes cauchemars de durer trop longtemps.

situation financière : t'es un moreno, ffs. c'est la seule chose que tu dis quand on te demande. t'es un moreno, t'as pas besoin de répondre plus que ça. riche as fuck, mais pourtant t'as jamais un centime dans la poche, et t'oublies toujours ta carte gold dans la poche du pantalon que tu mets pas ce jour-là, parce que t'es un peu con sur les bords et qu'tu te dis le soir que ça va, tu t'en souviendras qu'elle est là au moins, eh bah non. riche avec tout les privilèges qui vont avec, ou soit disant privilèges que t'as maudit toute ta putain de vie.

trigger warnings : accidents de voiture, relation toxique, puis des pensées très sombres (dépression donc).


charlie rowe
je recherche...

(M/F) nom du lien : description du lien recherché.
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it's supposed to hurt it's a broken heart but the moving on is the hardest part
about cyd moreno

o1. enfance passée dans les églises, quand t'as été attiré par un autre garçon pour la première fois t'as eu honte. tellement honte, tellement peur, tellement anxieux que t'en dormais plus, baîllait au milieu de la messe les dimanches matin, et à quatorze ans, t'as arrêté d'y aller, là-bas. "j'ai pas ma place", tu disais. "j'ai pas le droit d'y aller." o2. déception des parents, parce que t'es passé d'un enfant sage de l'église à un de ces petits cons qui passe son temps devant les résidences à jouer à taper dans un ballon ou à faire trébucher les autres dans la boue avec ce rire de moquerie, puis le "oh ça va on rigole" que personne n'a jamais aimé. o3. t'es devenu ce que tu détestais. seize ans, tu fumais comme un pompier à stationner devant un parc publique, des substances pas tout à fait légales. au fond p't'être que tu t'étais trouvé toi-même, mais c'était pas celui que tu voulais être. o4. puis tu t'es mêlé avec ces trois-là. issa, arthur, diane. t'sais pas comment, t'sais pas pourquoi, mais d'un coup t'as cru comprendre la vraie signification d'une famille. parce que bordel de merde c'que tu les aimais ces abrutis. p't'être que t'étais le plus calme dans le tas, du moins c'est ce que t'aurais dis, en tout cas c'est sûr que t'étais le plus raisonnable. o5. puis c'est arrivé. brisé de toutes parts, le monde qui s'écroule, et sans comprendre comment ni pourquoi, tu te retrouves dans une chambre d'hôtel avec diane. il s'est rien passé, on y est pour rien, mais les blessures, le traumatisme, et les lignes creusées par les larmes sur tes joues disent le contraire. tu sais même plus si tu ressens quoi que ce soit, p't'être que t'es mort aussi, au final. o6. mais l'ignorer ça a pas suffit. alors tu lui a dis a dit. tu veux plus la voir, plus lui parler, t'as pris un taxi, un billet, et t'es parti te réfugier dans les bras de papa. dix-neuf ans, l'âme brisée, et papa qui devait te tirer par les deux bras pour te faire sortir de ton lit, qui devait t'enfermer pour que t'arrêtes de boire, qui a dû t'forcer à voir un psy pour te supplier de parler à quelqu'un de ce qui allait pas. mais t'as pas pu le dire, jamais.   o7. c'était à coup de fugue nocturne pour partir dans les bras de l'espagne, pour boire, pour te sortir tout ça de la tête, pour te sentir vivant même juste une fois. et c'est là où t'as rencontré will. un français qui avait bougé pour l'espagne, pour la chaleur, pour tout ce qui te plaisait à l'époque ici. o8. ça avait bien commencé. les mots doux, les caresses, les je t'aime sous la couette et les prières que vous ayez pas besoin de sortir de là-dessous, l'envie de plus bosser, juste de rester tout les deux, et il arrivait à te le sortir de l'esprit, à te faire oublier. o9. mais les bonnes choses ont une fin. et sans que tu comprennes comment, ça a tout changé. les coups, les engueulades, les insultes, tout qui fuse et qui commence et recommence tout les jours. mais tu le mérites, du moins c'est ce que tu te dis. tu le mérites, ou alors juste tu l'acceptes parce que c'est la seule chose qui te fait ressentir un truc. c'est la seule chose qui te prouve que t'es vivant. 1o. mais finalement, t'as craqué, t'en pouvais plus, alors t'as attendu qu'il remonte sa musique pendant qu'il cuisinait. un coup de téléphone, un taxi, t'as chopé ta valise et t'as couru, même s'il t'a suivit après avoir entendu la porte claquer, il a pas pu courir aussi vite que la voiture. et puis te revoilà à paris, plus blessé, plus brisé qu'avant, avec une seule phrase qui te reviens dans la tête. il s'est rien passé, on y est pour rien.
Anonymous
Invité
Sam 28 Déc - 0:09
Invité
fly phoenix, fly

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