père : Bastien Lefebvre, 52 ans, chef cuisinier qui a beaucoup voyagé grâce à sa vocation, un homme fort appréciable, ferme quand il sait ce qu'il veut, mais c’est parce qu’il a de bonnes intentions. Il n’était pas toujours présent, mais faisait certainement de son mieux. C'est le genre de père qui essaye d'être déconneur pour compenser la psychorigidité de sa compagne, qui t'emmènes dans les pires fast-foods pour essayer de te dégoûter de la malbouffe (en vain, désolé papa), qui t'achète ta première console, qui essaye de calmer le jeu quand t'as eu en dessous de la moyenne en math parce qu'il sait que c'est compliqué. Qu'il parle anglais ou japonais, il a un accent français à en faire rire les morts. Bien évidemment si maman l’aime, c’est que c’est un chic type, mais il tuerait sûrement son fils s’il savait toutes les conneries qu’il mange.

mère : Miki Noguchi Lefebvre, 54 ans, représentante d’une banque japonaise à l’international. Ça vous fait pas rêver? Alors imaginez le petit Quentin à qui sa mère essaye depuis la naissance de lui vendre son métier. C'est une femme sérieuse, consciencieuse et assez discrète. Anxieuse pour un rien et du genre à s'imaginer le pire, si son mari ne calmait pas ses ardeurs elle serait sûrement encore en train de tenir la main de ses enfants pour traverser la route. Elle appelle son fils au moins 2 fois par semaine, pour s’assurer qu'il mange assez, qu'il est bien encadré et qu'il travaille sérieusement.
Quentin doit la supporter, mais il le fait sans rechigner. Malgré son caractère, Il sait qu’il vaut mieux qu’elle soit trop là, que pas du tout. Pas vraiment d'intérêts en commun avec son fils, qui apprécierait qu’elle lui fasse un peu plus confiance.

frère(s)/soeur(s) : Makoto Sylvie Lefebvre, 26 ans. La grande sœur, la fierté de la famille. Probablement le meilleur mélange possible entre son père et sa mère. Frère et sœur complices, ils se souviennent des matins où ils chantaient les génériques de leurs dessins animés préférés en chœur comme si c’était hier. Makoto, ça veut dire vrai, sincère, ça lui va bien. Elle est gentille, intelligente, sérieuse, elle a récemment commencé à travailler dans l’humanitaire et bizarrement maman s’en fait moins pour elle. Quentin il arrive même pas à être jaloux, il sait que ça servirait à rien. (au moins c’est lui le plus drôle!)


école fréquentée : Écoles publiques en primaire et au collège quelque soit le lieu, puis lycées privés, l'horreur…
diplôme(s) : Un bac S que maman voulait absolument "parce que ça ouvre toutes les portes", il en a chié pour avoir une mention assez bien, une perte de temps en soit.
situation actuelle : Il y a un an il a laissé tomber ses études en économie d’entreprise, maman était très déçue, mais elle s'en est remise quand il a repris les études, cette fois-ci dans l’informatique. Il est en première année dans sa licence où il se sent plutôt bien, mais il ne sait toujours pas ce qui le tente le plus pour l’avenir. Il a un contrat étudiant chez Vans près de Bastille depuis presque un an.
langue(s) parlée(s) : Français, japonais et anglais courant, des bases fragiles en espagnol("Hola biblioteca!").


cigarettes : Une de temps en temps quand y’a moyen de gratter.
alcool : Yes please! Une bonne bière fraîche y’a qu'ça de vrai. ll aime bien les cocktails, ou même un verre de Saké pour se la péter. Pas de shots, il boit pas pour oublier mais pour apprécier.
drogues douces :  Un peu pendant les soirées si les potos sont généreux.
drogues dures :  Hard pass.

télévision : Non merci. Il la laisse allumée de temps en temps quand il est seul à la maison pour avoir un semblant d’activité.
ordinateur :  4h minimum par jour, entre les cours, les convos avec les amis, reddit et les jeux en multijoueur, il a du mal à se passer des écrans.
téléphone portable : Quand il a du temps à tuer, pour envoyer deux-trois messages à des potes.
réseaux sociaux : 3 heures maxi, mais c’est juste pour regarder des memes et les partager.

régime : Never.
maladie(s)/handicap(s) : Niet.

Deep and Dank sh*t:

o1. Fous rires et cris dans sa chambre le soir. Il joue en ligne avec ses amis. 6 heures de décalage c’est pas négligeable, alors son meilleur pote commence ses streams l’après-midi.
5500 kilomètres, on les sent plus quand on se marre à en tomber de sa chaise à cause de leurs conneries.
Quentin il soutient les rêves de ses amis, alors il passe son temps à parler de son pote à qui voudra l’entendre.
Vous jouez, vous regardez des vidéos, vous créez des trucs qui ont ni queue ni tête.

Et pendant quelques heures tout va bien.

o2. Quand on regarde ses pouces on peut remarquer un petit creux, à force de trop jouer aux jeux vidéo. C’est Quentin le p’tit “geek” de la famille. Ce mot l’emmerde. Bah oui, à la maison y’avait que lui qui savait comment passer de HDMI1 à HDMI2, mais franchement c’était pas compliqué quoi.
Quentin il a toujours aimé se balader avec sa console, il joue à des jeux en multijoueur parce qu'il veut rencontrer et s'amuser avec les autres, c'est trippant d'avoir des potes sur d'autres continents.

o3.
Les gens sont chiants, ils ont pas d'humour, enfin, ils ont surtout pas son humour. Quentin quand on le connaît pas il a l'air bizarre, le genre de gars à porter des lunettes de soleil quand la nuit est tombée, à mettre sa capuche et à tirer sur les cordons à fond puis à faire des bruits bizarres en public, et tout ça juste parce qu'il peut le faire, on s'y fait ou on l'oublie.

o4.
Et bien sûr les gens comprennent pas qu’il peut être sérieux parfois, des potes qui s'inquiètent dès qu’il parle de ses peurs, un crush qui rit quand il lui avoue qu’il l'aime bien.
En même temps c'est un peu de sa faute, à toujours faire semblant de tout prendre à la légère, heureusement y’en a qui comprennent.

o5. Quand il a du temps à tuer on peut le trouver dans un skatepark (à Bercy ou rue Léon Cladel) avec une planche à la main. Quentin il est plutôt bon, mais rien d’incroyable, il tient sur sa planche, peut tenir la rampe, mais c’est clairement pas le prochain Tony Hawk. Bien qu’il n’ait pas vraiment le niveau, il s'intéresse de loin à la culture: il regarde des compétitions quand il a le temps, bosse chez Vans et voue un mépris sans limites aux gens portant des pulls Thrasher Magazine sans jamais avoir touché à une planche de leur vie. Maintenant il a beaucoup moins de temps pour aller au skatepark ses études, son taff et ses autres activités, mais ça lui arrive d’aller en cours à Diderot en skate.
o6.  Avec tout ce temps passé dans tous les recoins d’internet, il est devenu callé sur les memes et sur la pop-culture, mais pour n’importe quel autre domaine qui ne l’intéresse pas, il faut pas s’attendre à quoi que ce soit. Il est inculte, et il le sait, en même temps ça sert à rien de s’encombrer avec des connaissances qu’il va jamais utiliser.