06/11/2019

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lolâche moi la grappe

rip léandre saleem et camille

alex orage

moi même

les vingt-et-un bientôt terminés et les questions posées en rafale quand on ne pensait pas survivre après dix-huit, persuadé de ne pas passer le cap des vingt-sept -et elle est loin, la vieillesse plus crainte que fantasmée.

lâcheur, fuyard, bâtard, enfui (et pourtant retrouvé, la distance rompue en silence sans oser tendre la main, pas encore, incertain), abonné aux mauvais choix et au gâchis, peur bleue de la romance, il faut toujours qu'il brise les signes de tendresse, malgré kyllien et les épiphanies qui lui ont un moment accordé une pause.

alterne entre un foyer en banlieue et des appartements anonymes là où il peut -chez galatée, parfois, aussi. trop d'ego pour recontacter celui qui pourrait sûrement le sauver.

charogne opportuniste qui a rêvé trop grand de l'autre côté de l'océan, les promesses fanées et les surprises avortées, le voilà prostitué -c'est bien le seul job malsain qu'il n'avait pas encore essayé d'apprendre, tu parles d'un nouveau départ. pour faire joli sur les papiers et pour les assistantes sociales, il est livreur, son vélo et sa soif maladive de vitesse comme alliés les jours trop lourds.

absolument tous les tw possibles (dépression, viol, (tentative de) suicide, homophobie, thérapie de conversion, violence, self-harm, deuil, relation toxique, prostitution, drogue, overdose, alcool, hôpital... j'en oublie sûrement)

yolo