père : elle disait, ça n'a pas d'importance. (mais elle n'est plus personne.)
mère : elea andreas.
frère(s)/soeur(s) : _ elle


école fréquentée : publique
diplôme(s) : brevet, baccalauréat L
situation actuelle : violoniste et serveur
langue(s) parlée(s) : français (5/5), anglais (4/5), grec (3/5), allemands (2/5)


cigarettes : fumeur
alcool : occasionnel
drogues douces : occasionnel
drogues dures : //

télévision : //
ordinateur : 2h par j.
téléphone portable : 4h par j.
réseaux sociaux : 3h par j.

régime : végétarien
maladie(s)/handicap(s) : problème de vu, santé fragile.

(( anagramme )) ET NOUS SOMMES DOUBLES -- et nous sommes un. si tu pleures, je pleures. si tu chantes, je chantes. ET NOUS SOMMES MÊME -- le frère et la sœur : nora et aron.

(( vilaine )) elle était les interdits, les mots grossiers, les "pas jolie". -- maman l'impolie ! maman l'infamie, qui gronde quand on sourit. -- maman qui frappe, MAMAN qui hait. qui laisse sur le torse des cicatrices et deux gamins derrière la porte si elle en a envie.

(( hurler )) à n'en rien savoir faire, vilain qui fait grincer les dents du connard d'instrument. -- et AGONIE, quand le violon cri, quand il chante, quand il vit. -- y'a bien un cœur dans la poitrine, mais elle veut pas d'ça ici.

(( sonore )) y'a l'bruit du papier, le son des vagues coincées dans des putains de coquillages peinturlurés -- y'a l'bruit des lèvres, puis l'bruit du verre -- y'a les respirations qui brûlent, qui s'élèvent à des chants qui s'éveillent -- y'a des sons tous mélangés (à chaque foulé sous l'aurore), des sons à en avoir le tournis --- puis y'a le calme quand il tire à quelques cordes faciles, le seul souvenirs d'un père parti -- parti sans un BRUIT.

(( ruelle )) moment de solitude qui dépasse les heures sur le palier -- l'horreur du béton qui brûle en été, qui craque sous la neige -- ON EST RIEN. alors « on part ? », alors « on vit ? » -- ET VA S'Y, ma sœur, CRI --- de ses poumons qui s'arrachent, et la v'la qui tire sur un joint, parce que paris minable adopte les minots. que les cadavres toujours suivent le flots. on grandira trop tôt. --- et on s'est prit aux mots.

(( antagoniste )) c'est qu'il est à toutes les lèvres, murmures et blasphèmes --- tu n'devrais pas lui faire de l'ombre, croyait-il être le soleil. mais c'est qu'il est vilain encore le garçon, nuage -- hivers. mais les hommes redeviennent enfant quand il est vivant, transit par la musique -- C'EST QU'ILS FONT DES ANGES, corps perdu dans une marée de flocons. et y'a lui à ses arrières, la colère du dieu de la guerre, son aura qui se plait à le briser comme du verre -- porcelaine. alors il ne reste que la haine, planté comme dans un théâtre au milieu du décor. -- ALORS LES DIABLES SE JOUENT DES VICES -- HANTISE.

(( baiser )) la peau des pluralités -- amour éveillé pour le sexe démodé, de ses histoires banales qu'on ne cherche plus à raconter -- puis y'a le sexe à la peau dur, y'a le sexe animal qu'on assume pas -- gémir des louanges comme des caresses quand ses ailes se frôlent à la nuit et à ses quelques étoiles. -- on assume rien, on garde et on ferme, parce qu'on aime parfois trop s'la prendre par derrière ? (bah ouais, bah ouais.) puis quoi, ON TOMBE AMOUREUX, le cœur tout bLeU, cabossé et défectueux -- parce que t'en aime pas un, peut-être deux -- des constellations d'amour à s'en crever les yeux.

(( déchiré ))  puis elle est partie -- MAIS PROMIS, PROMIS, c'est pas fini. elle est partie, c'est tout ce qu'il faut retenir, elle l'a laissé dans son taudis pour un autre dans paris, pas trop loin d'ici. mais qu'est-ce que ça sera quand elle ne sera plus seule à dormir dans ce lit, quand frérot saura qu'y'a un connard qui salit les draps.

(( art-riste )) ça blesse les filons d'ors et par tous les pores -- araignée, vilaine crapule de ses pattes velues amoureuses de la couture et de la peinture. -- puis elle aime les paysages ! puis elle aime les fringues, les visages crétins -- le photomaton pour les souvenirs -- parce que tout est un rite artistique, LA TOILE SE DESSINE - et dans la ville y'a la fortune pour ceux qui savent filer -- oh la la, vilaine araignée.

(( moi )) y'a bien les autres, un peu de ça -- mais par dessus tout, il y a moi. DÉLIRE NARCISSIQUE -- parce qu'on s'aime à la folie, qu'on danse pour soi-même sous des geysers de lumières. que y'a les sentiments aux creux du ventre, et pas d'empathie pour ceux qui la nuit ne s'endorment -- moi, c'est plus facile. puis y'a le double, puis y'a "reflet", quatre lettres à l'envers, iom, aussi important que lui. puis voilà, VOILA, on écrase -- on déchire -- de quelques mots débiles on tire -- des balles réelles comme un twittos vénère. (eh ouais, y'a plus rien à dire. et plus rien à faire.)