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l'avenir dans la paume de ta main — (elliot)

Anonymous
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Ven 11 Oct - 20:44
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f o r t u n e
De la poudre qui viendrait juste d'être dispersée, tel un essaim de papillons de nuit surgissant d'un espace spécial.

((octobre 2019))

les étoiles en octobre,
les étoiles dans ses orbes.
ézéchiel est fasciné ! par ce que le ciel lui offre en cette nuit constellée.

mains dans les poches et risette sur ses lèvres gercées, son regard chocolat se pose et se dépose sur ce qu'il voit ((curieux enfant)) le son de la musique résonne entre les murs, pulse dans les avenues, coule dans les rues pour s'évaporer dans l'air d'un vendredi soir parisien encensé et il se dit qu'il devrait y retourner ; encore quelques secondes — battement d'aile d'un papillon ((pas plus ! promis)) voilà le garçon de nouveau plongé dans sa contemplation, trop rêveur pour se noyer dans une consommation. ézéchiel ne boit pas, jamais ; c'est celui qui garde l'esprit droit pour ramener les uns et les autres sous leurs toits ((les toits de paris)) dans le firmament, les points brillants l'interpellent encore un moment et puis — éphémère magie soufflé dans un cri. eh mais putain éz, ça fait dix minutes que j'te cherche là, ramène-toi !
fin de l'instant,
fin du rêve de peter-pan.
sourire sur ses lippes, malice dans ses iris ; ézéchiel n'est pas en colère, pas la moindre trace de rouge sur son tableau pastel ((il en faut bien plus pour le rendre amer)) la nana que tu draguais t'a déjà recalé ? avec audace, il jette ses yeux taquins sur sa montre, comme pour dresser un rapide calcul de la performance échouée. grimace de l'autre vexé, qui souffle les poussières d'étoiles sur les pommettes rosées d'ézéchiel pour l'entraîner à l'intérieur — à croire qu'il faut toujours le chercher, toujours le ramener à la réalité. c'est incroyable cette capacité à s'envoler ! la cacophonie ambiante percute trop fort ses tympans et son myocarde rate un battement ((mouvement flou)) avant de reprendre le cours du temps. avec aisance, il se mêle aux conversations indistinctes, évite de justesse un verre qui se renverse et s'amuse des frasques de ses amis. son rire traverse le lieu de la soirée, pétillant et coloré. mec, ils ont ramené une voyante, juréééé. ((oh !)) ça attise immédiatement sa curiosité, comme les flammes qui crépitent dans la cheminée — soudain, il imagine dans son esprit entremêlé la suite des festivités et ô combien cela pourrait être si drôle d'y aller ((toujours la peur viscérale de s'ennuyer))  ; iseul n'apparaît pas dans son champ de vision mais cela peut être tout aussi distrayant avec elliot ((aperçu en début de soirée)) ; elliot, qu'il repère la seconde suivante dans la foule, entouré de ces relations qu'ézéchiel ne connaît pas mais qu'importe ! ((ah)) elliot ! interpellation comme en guise d'un bonsoir car ils ne se sont pas encore parlés ce soir. il esquisse une tape dans son épaule, glisse dans sa conversation avec des inconnus sans nom un j'vous l'emprunte. avant d'entraîner le garçon dans les méandres de la pièce à moitié plongée dans l'obscurité ; dans un coin reculé, la dame est assise au bord d'une table, terminant avec un client. un sourire espiègle se dessine sur les lèvres d'ézéchiel, index pointé dans la direction de la voyante. on s'ennuie alors j'te propose l'activité de minuit ! clin d’œil suite à cette annonce, espoir qu'elliot accepte et ne renonce.

pour lire son avenir,
dans les paumes de sa main.
pour imaginer à loisir,
son futur dans le verre cristallin.

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Sam 12 Oct - 0:21
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f o r t u n e
De la poudre qui viendrait juste d'être dispersée, tel un essaim de papillons de nuit surgissant d'un espace spécial.

((octobre 2019))


Il sourit, un sourire fantôme pour compenser la flamme vacillante de son regard. Ses amis d’enfance lui donnent cette drôle d’impression d’être capable de vivre sous l’eau, leurs voix lui parviennent comme un brouhaha indistinct qu’avec seulement beaucoup de concentration il est capable de comprendre. C’est laborieux d’être sous ces litres d’eau imaginaire et d’essayer de capter l’extérieur. Il faut se concentrer sur les mots-clés, imiter leurs rires, suivre leurs regards et parfois approuver Maël sur un sujet sur lequel en vérité, il n’est pas vraiment d’accord.
Il ignore pourquoi il agit ainsi, c’est devenu si ancré dans la machination de leur amitié qu’agir autrement c’est être « différent » de ce qu’ils attendent de lui, c’est être quelqu’un qu’ils ne connaissent pas.
« Y’a trop de gens qui fument ici, je vais sortir un peu.Je vais aller chercher ma veste, tu m’attends ? » Il n’est pas le seul à avoir eu du mal à discerner la question de l’ordre, les iris moribonds d’Eli suivent la silhouette de Maël qui disparaît le temps de faire Dieu sait quoi. Le trio d’amis est soudain plongé dans un silence embarrassant. Le départ de Maël est synonyme de coupure de courant, la fête reprendra à son retour. Sans lui, ils n’ont rien à se dire et pourtant avant c’était différent. Avant que Gabriel joue avec ses sentiments derrière un écran et avant que Ben le voit comme un être encombrant qui a au fur et à mesure du temps pris beaucoup trop de place dans la vie de Maël au point d’être considéré comme son meilleur ami. Un ami fiable, sur lequel il peut compter ce que malheureusement Ben n’est pas.
« J'vous l'emprunte. »
Ez, sauveur d’une nuit ratée, pote solaire qui a le don de toujours apparaître au moment où il en a le plus besoin. Sa bouche s’incurve, recrache l’eau dans sa gorge, celle qui bloquait ses mots. Ceux que lui entend sans qu’il n’ait besoin de les couvrir d’un filtre, parce que leur version originale est celle à laquelle il est habitué.
Entraîné dans un coin loin de l’agitation de la soirée, Elliot saisit le bras de son ami pour lui intimer discrètement de faire demi-tour en comprenant ce qu'il a  à l'esprit. « C’est pas marrant Ez, je préfère qu’on aille discuter dehors. » Avant qu’ils n’aillent rejoindre l’extérieur, la femme qui réunit son jeu de cartes invite les deux garçons à s’asseoir à sa table. Dans un premier temps, Eli ne bouge pas, pieds vissés au sol qu’Ezéchiel décroche d’une petite pression dans le dos.
Tandis qu’ils s’installent, la diseuse de bonne aventure continue de préparer sa séance en alignant des pierres de façon très précise autour de son tarot divinatoire. Elle joint ensuite ses mains devant elle et baisse ses paupières. Elle reste immobile assez longtemps pour qu’ils puissent s’interroger sur la probabilité d’une sieste improvisée. Ezechiel, enfant-carnage s’amuse à toucher la sphère mystique qui trône au centre de la table. Elliot le frappe discrètement mais rien à faire, le gosse est trop obnubilé par son nouveau jeu. Il n’est pas sûr ( bien qu’il ait découvert tout comme lui qu’Ez a un talent caché pour lire sur les lèvres ) mais il jurerait que son pote lui demande si lui aussi voit quelque chose dans l’étrange objet. « Arrête de jouer. » Qu’il lui répond de la même manière, c’est ainsi qu’une dispute muette éclate, là. Face à une dame inconnue qui a tout l’air de piquer le meilleur somme de sa vie.
Elle ouvre son regard sur deux enfants qui se chamaillent, Eli a les bras d’Ez entre ses mains pour l’empêcher de toucher au bien divin de cette bonne femme. Leur position est tout sauf naturelle, entortillés l’un sur l’autre.
Quand ils prennent conscience qu’ils sont observés, alors l’air de rien, ils agissent comme si de rien était.
« Qui commence ? » Ils se désignent l’un l’autre. « Il voulait des renseignements sur sa vie amoureuse. Je vais voir ce que les astres me disent à ce sujet. » Eli réprime un sourire pour ne pas manquer de respect à cette dame mais tout ce qu’elle dit et fait paraît si absurde qu’il ne peut pas faire autrement que de ravaler ses éclats de rire. « Vous êtes aimé par quelqu’un de votre entourage.Ah.Oui vous.Moi ? Mais on avait dit qu’on commençait par lui ! Pour votre ami, il va avoir deux relations simultanées et ça va très mal se finir. » Le jeune parisien glisse un regard sur le supposé Casanova, l’imaginant vivre une passion tumultueuse qui causera sa perte. — n’importe quoi — Pense-t-il fermement avant de remettre les paroles de la voyante en ordre dans sa tête, "aimé par quelqu’un de proche." Gabriel, elle fait référence à lui à coup sûr ou alors c’est juste de la chance. Oui, c’en est, c’est certain. « La fille que vous allez aimer, ne vous aimera pas en retour.T’as un sale karma.Je parle de vous.J’ai plus vraiment envie d’écouter tout ça… » Suppliant, Eli fait comprendre à son ami qu’il souhaite mettre fin à leur séance.

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Sam 12 Oct - 17:56
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((octobre 2019))

rire des gamins,
jeu de mains,
éclat muet sur leurs lippes amusées.
regardez-la, cette solaire amitié !

évidemment, elliot n'est pas partant sur le moment ; il le tire par le bras en attrapant le tissu du pull entre ses doigts, feinte un mouvement pour retourner par là-bas. mais ézéchiel ne lâche pas, refuse de retourner dans cette cacophonie musicale qu'il n'apprécie même pas ((peter-pan, âme un peu rebelle, ne fait pas ce qui ne lui plaît pas)). sa voix reste muette, il dessine seulement sur ses lèvres une risette tout en l'entraînant près de la voyante parce qu'il sait ((pertinemment)) que cela sera bien plus amusant pour elliot que de rester avec ce groupe d'indifférents.
le regard perçant de la dame se pose ((jugement)) sur les deux enfants.
pas très sérieux !
mais rien ne les perturbe, alors qu'ils se dénoncent mutuellement pour savoir qui sera le premier. elliot se pare d'un sourire un peu moqueur ; ézéchiel porte le masque de l'enfant sage, hoche la tête comme si, en effet, des renseignements sur sa vie amoureuse étaient devenus une véritable nécessité. éclat de rire lorsque l'annonce ne concerne pas son cas mais bien celui de son voisin, qui s'exclame de l'erreur !
pour votre ami, il va avoir deux relations simultanées et ça va très mal se finir. ézéchiel s'habille de sa plus belle expression choquée, feinte de visualiser les personnes concernées, comme s'il avait déjà débuté un trio amoureux. la suite est si drôle que le gamin a du mal à contenir son rire, à rester sérieux pour continuer le jeu — une seconde, elliot veut arrêter, parce que ça concerne les sentiments ((et sa dulcinée)) il le retient par la manche, l'intime à rester. vous pouvez nous en dire plus ? on parle de son avenir, le voilà bien concerné ! elle hausse un sourcil, pose sa main sur la table et d'un geste, indique à elliot de lui tendre la sienne. donnez-moi votre main. ézéchiel le supplie du regard et finit par poser sa propre main devant la voyante. moi d'abord. malice dans ses iris, il s'apprête à inventer pour s'amuser. pour vos relations, l'une sera passionnelle et l'autre platonique. si vous ne faites pas un choix, vous perdrez les deux. surtout, ne pas rire, ne pas rire — j'crois que je vois de qui vous parlez... à lui ! il laisse le mystère planer pour détourner sur elliot. la dame réitère ses gestes, touche de ses doigts les lignes dans la main du garçon avant d'annoncer son verdict ((que personne ne prend au sérieux en toute honnêteté)) vous allez connaître une grande et douloureuse déception qui aura des conséquences. je peux vous en dire plus en tirant les cartes. ézéchiel hoche vivement la tête, sans demander l'avis à elliot. c'est vraiment trop drôle et il se contient tellement pour ne pas exploser d'un rire scintillant.
dans une ambiance supposée mystique, la voyante soulève plusieurs cartes réunies quelques minutes auparavant sur le velours de la nappe. première carte, le pendu. vous allez devoir faire un sacrifice. — silence, moment solennel comme si leur avenir se jouait sincèrement. deuxième carte, l'étoile. vous allez être aidé par vos proches. ézéchiel glisse ses orbes chocolat sur elliot, feintant de se sentir visé en tant que soutien d'elliot face à son épreuve supposée. les deux cartes suivantes sont la lune et le diable. cette période va être très sombre et vous allez connaître une trahison, d'où le besoin de ce sacrifice. ça n'a aucun sens mais se lit sur le visage d'ézéchiel une totale croyance, comme s'il allait réellement arrivé tout ça à elliot. sympa ton karma. soupçon d'ironie dans ses propos avant de tourner son attention vers leur interlocutrice. et moi ? j'ai besoin de conseil pour mon choix amoureux. alors qu'il n'y croit pas du tout ((il sait pertinemment qu'il n'a aucune relation en cours, petit enfant)) — ézéchiel, rêveur, naïf mais pas au point de penser que tout destin est déjà tracé ! mais il peaufine dans son esprit la jolie toile de sa plaisanterie ; toujours s'amuser, trop peur de s'ennuyer.

il aime bien cette scène, ézéchiel.
voir les couleurs de la joie,
aussi douces que les reflets dans la seine.

fil rouge d'une amitié sincère.
fort comme les rimes d'un poème de baudelaire !

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Dim 20 Oct - 17:28
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((octobre 2019))


Ezéchiel domine sur Neverland avec son sourire trop grand qui ôte toute rébellion aux enfants perdus, à Elliot qui se rassoit après avoir tenté de se lever. Pour lui il essaie de se prendre au jeu, parce qu’il faut prendre ça au second voire troisième degrés, c’est pour s’amuser pas vrai ? Alors pourquoi il n’arrive pas à rire de ce futur d’amertume, prédit par cette bonne femme qui semble s’acharner à lui présager le pire ?
Il repousse timidement son offre d’en savoir plus mais déjà elle saisit son poignet. Il est tiré vers l’avant, vers elle qui scrute les lignes de son destin et l’exhibe avec grandiloquence, appuyant sa mascarade d’un oeil contrit comme si elle était désolée pour lui. Plus brusquement qu’il ne l’aurait voulu, il récupère son membre, croise les bras sur son buste se fermant physiquement et mentalement à tout ce qui va suivre.
Ez trépigne d’impatience quand vient son tour. Il est extatique, trop amusé par tout ce qui se passe pour réaliser qu’il est le seul à trouver divertissant toutes ces prédictions fumeuses.
« Les deux cartes suivantes sont la lune et le diable. cette période va être très sombre et vous allez connaître une trahison, d'où le besoin de ce sacrifice.Au point où j’en suis elle peut aussi me donner la date de ma mort. Pardon ?Quoi ?! » Il a une fois de plus pensé si fort que sa langue n’a pas pu faire autrement que de donner voix à son sarcasme. Il agite la tête pour lui signifier que « non » il n’a rien dit, elle a dû l’imaginer. Son corps s’enfonce dans la chaise recouverte d’un plaid en velours rouge au motif étoilé, se tassant sur lui-même tandis que le roi du pays imaginaire met en lumière ce merveilleux moment d’un « sympa ton karma » que le Duval réceptionne comme un ballon de basket en pleine poire. « Et moi ? J'ai besoin de conseil pour mon choix amoureux.Je vais vraiment faire un tour. » Il quitte la table pour rejoindre l’air frais de l’extérieur, s’asseyant sur les marches collantes de soda du perron. Menton vissé sur sa paume il regarde la rue faiblement éclairée des lampadaires en songeant à tout ce qui a été dit. C’est là que dans un silence entendu Ezéchiel le rejoint, embarrassé le jeune parisien commence à triturer ses doigts en cherchant à expliquer son comportement ridicule. Pourquoi il a autant pris ça au sérieux ? Ça aurait dû être une blague, le genre qui les aurait fait rire une fois qu’elle aurait eu le dos tourné. Parce que tout ça est absurde et que les pouvoirs magiques ça n'existe pas ou du moins, il le croit ? ( à moitié, du moins. Parce qu’il laisse toujours une place  pour les choses qui n’existent pas, pour leur donner une chance d’exister. Un peu comme lui, qui est constamment un reflet de fête foraine, tout déformé parce que la vraie vision de lui-même est ennuyante à pleurer. ) « C’est n’importe quoi de prendre ça au sérieux. » Il se moque de lui-même avec un rire-mensonge, cessant de maltraiter les articulations de ses phalanges pour s’en servir comme appui et ainsi pouvoir se donner une contenance décontractée. « C’est nul d’avoir gâché ce moment, t’avais l’air de trouver ça marrant et… » Il a un peu fait foirer ce truc qu’il vivait avec lui. Il y’a un « je suis désolé » à l’orée de ses lèvres mais il le réprime pour une raison qu’il n’arrive pas à justifier lui-même. Alors sa phrase ne connaît pas de suite, elle reste en attente sans qu’il ne sache comment la combler. Il décide de faire comme s’il avait réussi à la clore, pour en commencer une autre. « On fait un tour ? »

Le clapotis de la Seine, les flashs des touristes et le pont des arts qui leur fait office de terrain de jeu jusqu’à ce qu’ils s’en lassent. « J’ai trouvé " Clovis et Ezéchiel de 2010 " à seulement neuf ans de décalage t’as raté l’amour de ta vie. » Ils s’amusent à lire les mots d’amour sur les cadenas, à rechercher leur prénom ou celui de leurs proches, imaginant tout un scénario sur Bertha et Roméo de 2018 avec le cadenas rouge qui a déjà commencé à se dégrader. « Je suis déjà venu ici avec mon ex, comme on avait pas de cadenas j’ai retiré mon lacet et elle le sien puis on les a accroché quelque part ici… Voilà fin de la story time. » Il est nul pour raconter les histoires, soit elles ne sont pas palpitantes, soit il raconte la fin trop vite ou inversement ça dure des plombes mais ça n’enlève en rien le côté précieux qu’à pour lui ce souvenir mièvre. Il n’aurait pas pu le partager avec quelqu’un d’autre qu’Ez ou Ellin, ses amis l’auraient hanté jusqu’à la mort avec des sobriquets de "mecs faibles" parce qu’ils ont une vision arriérée du romantisme et des gars fleurs bleues associés à des clichés qu’ils catégorisent direct dans des cases dans lesquelles il ne vaut mieux pas se retrouver si on veut vivre sereinement à leurs cotés.
Ez, présence apaisante pour qui son miroir garde un reflet intact. Vision légèrement troublée dans l'unique but de se protéger « et toi, t’as déjà emmené quelqu’un ici ? » avec qui partager des fragments de sensibilité est aussi simple que de respirer.

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Mer 23 Oct - 0:30
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f o r t u n e
De la poudre qui viendrait juste d'être dispersée, tel un essaim de papillons de nuit surgissant d'un espace spécial.

((octobre 2019))

constamment,
à tout âge et de tout temps,
ézéchiel s'amuse !
peter-pan

alors — l'enfant entraîne elliot dans son monde si particulier ; euphorie dans l'air sans retour prévu sur terre. ça pétille de malice, il y a son rire qu'on entend presque au-dessus de la musique et c'est difficile de ne pas rester dans la bulle qu'ézéchiel créé autour de lui ((aimant)) on oublie toute responsabilité d'adulte et devoir ennuyant avec lui. mais le saviez-vous ? c'est d'ailleurs bien ainsi qu'il est décrit par ses amis ! celui qui ne s'ennuie jamais. celui qui vole pour ne jamais se poser.
peut-être parce que le gamin insouciant en a peur,
de l'ennui,
tellement peur qu'il s'active,
court,
pour rattraper le temps.

mais dans ce joli ciel de plaisanterie face à cette voyante aigrie dont les prédictions n'affectent nullement ézéchiel ((petit ange)) se glisse le nuage gris des paroles sombres d'elliot — la date de sa mort ; là ! ça ne fait plus du tout rire l'enfant qui hausse un sourcil avant de voir son acolyte quitter la table, brusquement. il est tout seul, esquisse un geste d'excuse pour disparaître dans la foule et suivre elliot ((ombre sur les murs))

ah non,
c'est de sa faute ?
il ne voulait pas,
il ne voulait pas que ça se termine comme ça.
il voulait arracher des risettes sur les lèvres de son ami, il voulait mettre du soleil dans sa nuit.
mais pas ça ! car ézéchiel ne cherche jamais le mal, taquine pour n'apporter que la joie, enjôle de sa voix. mais ((jamais ô grand jamais)) ne rend triste ; non ça, ce n'est pas toi, ézé.
il y a un silence, un semblant de gêne alors que peter-pan n'en veut nullement à l'autre ; comprend même son comportement, peut concevoir qu'on ne s'amuse pas de tout. ok, il avait l'air de trouver ça marrant mais — juste l'idée d'avoir deux nanas en même temps. et ses lèvres dessinent un sourire, ses yeux font des croissants parce qu'elliot sait bien ((il le connaît)) que s'il y en a un sur terre qui ne se préoccupe pas vraiment des statuts amoureux et des relations — c'est ézéchiel dumas, aussi mystérieux qu'un chat.
parce que voyez-vous !
quand son cœur bat
((fort))
ézéchiel est trop maladroit,
pour l'avouer.

il y a un désolé qui ne se murmure pas mais qui résonne entre eux ; un hochement de tête à cette invitation nocturne qui semble bien plus intéressante que la fête à l'intérieur — c'est toujours mieux le dehors, c'est moins angoissant que le dedans. il y a leur rire qui se fond dans les lumières de paris, leur pas sur les pavés trop polis ; le pont des arts n'a jamais été aussi beau que cette nuit. ézéchiel sautille presque, tel un enfant, se trouve fasciné par tous les prénoms des gens, par ces inconnus à qui il invente des vies. il y a mégane et françois qui ont tenté d'briser leur cadenas. il pointe de l'index la fermeture de l'objet, fortement abîmée et volontairement.
ça ouvre aux confidences les promenades sur les ponts, ça donne envie de poser des mots sur ses émotions. il trouve l'idée du lacet jolie parce qu'ézéchiel a cette sensibilité aussi fragile qu'un battement d'aile ; il aurait pu faire ((la même)) et puis, il ne juge pas, bien au contraire. se retrouve dans ces mots, comme un écho. moi j'préfère ta version avec les lacets que celle des cadenas. ça m'rappelle la légende nippone du fil rouge et des âme-sœurs. avec un lacet, t'as un lien avec l'autre mais avec un cadenas, t'as la notion de fermeture. comme si t'étais condamné à rester avec. et ézéchiel, il aime trop la liberté pour se sentir enfermé ; il aime trop rêver, vous comprenez ! et c'pas ça l'amour, enfin j'crois. ((sourire)) l'amour, c'est trop solaire pour être une prison.
le son de l'eau qui s'écrase sur les piliers du pont et gamin curieux ((peter-pan)) qui se penche en avant — vertigineuse avancée ((il pourrait chuter)) alors qu'elliot lui demande s'il est déjà venu ici ; ah ça ! il lâche un rire, grimpe sur la balustrade en fer pour s'y asseoir, laissant ses pieds battre dans l'air ((suspendu sur un fil)) on m'y a emmené. il garde un semblant de mystère, lippes amusées avant de reprendre une expression plus sérieuse. avec iseul de brume. sa voix prend un ton un peu solennel parce que ça le fait toujours rire, ça sonne un peu comme les rois. j'ai écrit son prénom et son nom sur le cadenas en mettant à côté le nom d'un dude random. ce jour-là, j'ai cru qu'elle allait me balancer par-dessus le pont. éclat de joie à ce souvenir. il désigne un vague endroit sur le pont. ça devait être par là j'crois. il se rappelle bien ; très bien. la colère enfantine et puis finalement — ézéchiel qui se rattrape, reprend son envol en lui racontant des passages d'un livre et en lui contant de jolies paroles. parce que la clé du cadenas, elle est toujours accrochée à son cou, cadeau de la poupée lors d'un anniversaire de leur amitié.
t'y étais pas retourné depuis ? ((pas de prononciation)) sur le terme de l'ex petite amie, comme pour ne pas faire ressortir les soucis. il regarde ses chaussures, fait une grimace en tournant sa tête vers elliot. j'ai pas d'lacet. on va mettre quoi pour nous du coup ? ((rire)) son poignet lui donne la réponse — il y a le morceau de papier de la soirée, le bout de couleur accroché pour vérifier les entrées. sans grande prudence ((mon dieu, il pourrait tomber !)) il retrouve le sol du pont pour accrocher à la barrière le bracelet de fortune et tout en l'accrochant maladroitement, sans regarder elliot mais de cette voix où perce la sincérité enfantine propre à ézéchiel, il souffle dans le vent. désolé. pour la voyante. j'pensais pas qu'elle partirait sur des trucs aussi glauques. son karma doit pas être fou.

peut-être qu'il aimerait bien emmener quelqu'un,
sur ce pont des arts,
flâner sur le chemin,
et y rester très tard.
((oui, peut-être bien))

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