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tes yeux qui me toisent brûlants (jax)

Chiara Andrei
Chiara Andrei
arrivée : 22/06/2019 messages : 1469 pseudo : soleil plein dédoublement(s) : nejma, étoile vagabonde. avatar : gigi. crédits : cowboy, old money., vocivus.
life is now :
MATERIAL GIRL.

tes yeux qui me toisent brûlants (jax) 7rul3bmc_o tes yeux qui me toisent brûlants (jax) FHSc02qM_o tes yeux qui me toisent brûlants (jax) NVi8smS2_o

ce soir ça va pas mieux,
mais ça va pas pire.
c'est un soir normal.


âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
situation : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cette année c'est fini les conneries, cette année t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
résidence : dans le dixième, quartier de la gare de l'est, quartier populaire ; un appart' assez spacieux pour accueillir toute la coloc.
occupation : la journée, tu passes certains aprem dans les hauteurs de montmartre, place du tertre, à croquer le visage des touristes pour quelques billets ; mais la nuit c'est sous la lueur crue des néons que tu te dévoiles, danseuse sulfureuse, du rêve que tu mets dans la rétine des clients.
t-warnings : mort d'un parent.
longueur rp : entre quatre cent et mille, voir plus, selon l'humeur.
https://generationwhy.forumactif.com/t2632-chiara-qui-aurait-pu-prevoir-ce-que-le-passe-nous-reservaithttps://generationwhy.forumactif.com/t2634-chiara-andrei-galaxie-evanescentehttps://generationwhy.forumactif.com/t2638-chiara-andrei-0623704619https://generationwhy.forumactif.com/t2642-instagram-itschichihttps://generationwhy.forumactif.com/t2641-chiara-andrei-itschichihttps://generationwhy.forumactif.com/t2635-chiara-avant-tu-riais
Mer 13 Nov - 11:27
Chiara Andrei

tes yeux qui me toisent brûlants (jax) Tumblr_pz096wCoI41sncr8bo8_250 tes yeux qui me toisent brûlants (jax) CLEtEXnH_o tes yeux qui me toisent brûlants (jax) Tumblr_pz096wCoI41sncr8bo5_250

( tes yeux qui me toisent brûlants )
ft. jax


Une fesse posée sur une chaise, une fesse dans le vide ; inconfortablement installée, elle fixe son reflet dans le petit miroir. Son visage fardé, rendu neutre par les poudres et les liquides ; il mérite bien qu’elle ranime tout cela en maquillant ses yeux et sa bouche, condition indispensable pour bien faire son travail, de toute manière. Alors elle s’y applique, les gestes précipités du pinceau sur ses paupières car le club ouvre dans un quart d’heure ; liner tracé, faux-cils posés, cils brossés. Et les lippes recouvertes d’un gloss brillant, pour toujours donner l’illusion qu’elles soient un peu plus pulpeuses. Elle sourit lorsqu’une fille échange avec elle des banalités ; elle vient pas ici pour se faire des amies, mais dans ce milieu mieux vaut se mettre les gens dans la poche que l’inverse.

- Et tu lui as répondu quoi, alors ?, qu’elle demande avec un petit sourire, sans grand intérêt pour sa réponse en réalité.

Ses doigts glissent dans les cheveux synthétiques, la perruque qu’elle ajuste une dernière fois pour tenter de donner à l’artificiel un naturel qu’il n’aura jamais. Simple précaution, avec ces cheveux tout aussi clairs mais bien plus courts elle est plus difficile à reconnaître ; sans doute qu’elle aurait été plus maligne de carrément miser sur une perruque noire, mais elle trouve que les cheveux sombres durcissent ses traits, et elle aimerait pas que cela impacte sur son chiffre d’affaire – des airs de business woman qu’elle se prête lorsqu’elle réfléchit ainsi. Et des quelques filles déjà défoncées elle détourne les yeux. Elles ont pas le droit, sans doute que le patron sait mais il les vire pas, alors elles continuent. Mais elle tombera pas dans ça, Chiara. Elle voit trop bien les dégâts que ça fait, les mouvements devenus saccadés et le regard panique lorsque le manque commence à se faire ressentir. Moins elle gardera de marques de ces années passées à la barre mieux ce sera, de toute façon.

Et soudain la porte de la loge commune qui s’ouvre, le gérant qui entre, alors même que certaines filles ont toujours la poitrine à l’air – mais plus personne ici n’est encore à ça près. « Allez allez, on s’active, c’est l’heure », qu’il lâche sur un ton pressé, envoie déjà les filles prêtes en salle. Dont Chiara. C’est pas elle qui ouvre les festivités ce soir, alors elle louvoie dans la salle, ses talons trop hauts qui s’enfoncent dans la moquette, jusqu’à sentir un regard l’agripper. Et la table vers laquelle elle se dirige alors, elle reconnaît un habitué, son alliance qu’il a oublié d’ôter un soir mais eh… les affaires sont les affaires. Il lui offre un verre, le gloss qu’elle égare sur le rebord transparent, unique endroit où elle ira le déposer ce soir – normalement. Des banalités échangées, et déjà il paie pour une danse VIP. Champagne, la totale – on change pas les bonnes habitudes. Et la soirée qui file à ce rythme, table, verre, danse, chorégraphie bien réglée dès lors qu’un client ne l’envoie pas bouler, car il préfère les brunes ou les rousses ou que son visage son corps ne lui revient juste pas. Car ici le client est roi – c'est l'illusion qu'elles lui servent, en tout cas.

Elle sait pas très bien quelle heure il est Chiara, lorsqu’elle ressort des salons privés. Elle se dit qu’il doit au moins être minuit, au moins deux heures écoulées depuis l’ouverture du club, car la faim commence à se manifester au creux de son estomac. Mais elle capte le regard du patron posté dans un coin qui lui désigne la scène, alors la pause attendra. La barre de laquelle elle s’approche, de ses jambes allongées par les talons elle tourne autour, lente, sensuelle, les doigts qui effleurent le métal et le corps qui se plie à chaque pas au rythme de la musique. Prend son temps, en partie pour faire monter la pression, mais aussi car elle maîtrise pas tant de choses que cela, en pole dance, a juste appris quelques trucs sur le tas, forcément. Elle se dit toujours qu’elle devrait prendre des cours, mais elle a pas le temps, pas spécialement d’argent à mettre là-dedans aussi, puis surtout elle a appris que les clients, c’est plus le corps qu’ils regardent que ce que la danseuse fait avec. Et les regards qu’elle sent accrocher à elle lorsqu’elle exécute les mouvements qu’elle connaît, gracieuse, quelques trucs qu’elle tente, rendue plus confiante par les quelques verres d’alcool qu’on lui a offert ; et lorsque la musique s’achève elle s’accorde un instant pour recouvrer son équilibre sur la terre ferme, le regard rivé sur les alentours à la recherche de sa prochaine proie, descend déjà de scène pour laisser la place à une autre danseuse. Se dirige vers une table où est installée un groupe de jeunes, sa tranche d’âge, car leur attention était tout à elle un instant plus tôt, et qu’on va pas se mentir, elle aime toujours mieux frayer avec eux qu’avec les vieux pas toujours très ragoûtants qui se pointent ici. Surtout quand l’un de ces mecs présente particulièrement bien – y a toujours un mec plus beau que les autres dans un groupe de potes –, et ça ne rate pas ce coup-ci non plus ; les yeux en amande, sombres, qui retiennent son attention, qu’elle fixe lorsqu’elle se dirige vers eux en roulant des hanches. Une chaise qu’elle tire à côté de lui pour s’incruster à leur table, son plus joli sourire lorsqu’elle vient nonchalamment poser son coude sur la table pour caler son visage au creux de sa main, leur offrant une plus jolie vue sur son décolleté.

- Bonsoir messieurs…

Son regard qui glisse sur les garçons attablés, s’arrête une nouvelle fois sur le basané, le plus proche d’elle. Elle sait qu’il faut y aller au culot, c’est comme ça que ça marche ici. Faut hameçonner le client avant qu’une autre s’en charge. Mais elle tâte le terrain, un instant avant de sortir l’artillerie lourde. Sait-on jamais, les refus ils font jamais de bien à l’estime.

- Vous passez une bonne soirée, j’espère ?

Et les cils qui battent, regard ardent qu’elle s’applique à adopter. Comme si elle cachait mille et un double sens sous le moindre de ses mots, lorsque ce n’est bien évidemment pas le cas. Et elle, elle attend de voir s’ils vont lui offrir quelque chose. S’attend aussi à des remarques graveleuses, car elle connaît bien la population de cet âge, les gamins qui viennent en groupe pour se donner quelque sensation sous l’éclairage cru des néons.

Spoiler:
jax abalhadj
jax abalhadj
arrivée : 10/11/2019 messages : 1547 pseudo : energie sombre avatar : zayn crédits : all souls, old money.
life is now :

DESASTRE DES ASTRES

tes yeux qui me toisent brûlants (jax) Q3JBI6WN_o

se faire des marques
et des frissons
qui font saigner la lèvre ;
on se fait du mal
mais tes cris
n'sont pas des appels à l'aide

chiara + rose +margot + alex + nolan

moodboard

âge : vingt-cinq ans, il est perdu le garçon. Sait plus d'où il vient, n'en sait pas plus vers où il va.
situation : célibataire, les pensées dirigé vers une fille en particulier mais la queue qui se perd dans le premier trou qui se présente.
résidence : Barbès encore et toujours, le dix huitième arrondissement de paname connu comme le quartier des arabes pour pas trop casser les clichés.
occupation : vendeur chez zara, c'est pas la folie de plier des polos à 39,95 mais ça paie les factures au moins.
t-warnings : violence prison et drogue
longueur rp : de trois cent mots à de long pavés interminable
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Jeu 14 Nov - 23:13
jax abalhadj

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( tes yeux qui me toisent brûlants )
ft. chiara


Avachi sur le canapé tu te demandes si t’es vraiment obligé d’aller fêter la fin officielle du célibat d’Abel en compagnie de vos frères et ces meilleurs amis. En mode vous ne saviez pas qu’il était casé depuis belle lurette, genre ça fait pas genre trois ans et demi qu’il est en couple avec cette même fille que vous avez vu à mainte et mainte reprise dans des repas de famille et des soirées entre amis, cette même fille à qui il a demandé sa main l’été dernier, d’ailleurs. Si c’était toi qui organisait les fêtes t’en aurais plutôt fait une le jour où il a fricoté avec cette nana et la première fois qu’il a eu des relations intimes avec elle car bordel, pour le bouger ton cousin et lui prouver à l’époque que c’était normal d’avoir des relations intimes avec une fille qu’on fréquente depuis plus d’une année il a fallu des mois et des mois. Mais bon, parait que t’es le moins calé de tous en terme de rite et culture. Que l’enterrement de vie de garçon c’est trop important dans la vie d’un homme, puis c’est ton frère Abel alors faut tu fasses l’effort d’y aller… Aller, ça ne pourra pas être pire que de passer la soirée seule à jouer à la play.

Ainsi, bien que très peu motivé par les festivités surprises préparé pour le principal intéressé tu te lèves et fini par aller te changer car le jogging et le sweat à capuche c’est bien sympa dans la vie de tous les jours mais pas le top pour ce qui est de prévu pour ce soir. Mais des tenues classes t’en a peu Jax, faut dire que t’as pas le métier ni les occasions pour t’habiller souvent en costume alors t’opte pour ce qui semble se rapprocher le plus d’une tenue convenable en attrapant l’unique chemise blanche cintrée qui traine dans ton armoire et un jean sombre. Nique sa mère les chaussures pointures par contre, faut pas trop t’en demander non plus t’enfile une paire de chelsea boots ou truc dans le style, que ta sœur Nejma t’as offert l’année dernière pour te changer de tes éternelles et basket, file à la salle de bain te recoiffer, attrape ton manteau et ton portefeuille et déjà tu claques la porte de ton petit studio et va rejoindre toute la smala au restaurant.

Soirée qui se passe tranquillement avec l’entourage exclusivement masculin d’Abel, si ton cousin s’imagine que la soirée va se terminer sur ça c’est sans compter la surprise de taille qui l’attend maintenant que vous êtes sortis du restaurant. Vingt-trois heures tapante s’affichant sur les portables et les montres des uns et des autres et voilà que son meilleur ami annonce la prochaine escale de la soirée : le club de strip-tease, une table est réservé pour le groupe tout entier. A la tête que tire soudainement le principal intéressé tu comprends bien que c’est pas trop son délire les femmes dénudés, les danses qui inspirent le haram et le pêché et t’essaie de pas rire, t’essaie de pas te moquer de lui quand celui-ci essaie de se défiler. Quelques minutes qui filent, le temps d’une négociation entre les deux amis et pour toi, le temps de t’en griller et enfin il accepte Abel. À condition qu’on ne lui inflige pas de participer à un lap dance ou truc du genre.

- Quel frigide…

Tes prunelles noires qui roulent, le bras que tu glisses autour du cou de ton frère et déjà, tous ensemble vous partez en direction du club en rigolant car pour les non pratiquants l’alcool a déjà coulé à flots tout le long du repas alors bien évidemment que y’a de l’euphorie dans l’air, des palabres pleines de bêtises qui se perdent. Une dizaine de minutes à marcher et vous voilà devant l’entrée du fameux club où vous allez terminer la soirée. Un garde du corps pointant les trop jeunes et laissant entrer ceux qui ont leurs cartes d’identités et ceux qui ont réservés une table à l’avance. Très vite, votre tour arrive et une jolie fille en tenue légère vous mène dans la salle des festivités générales. Curieux, tes yeux s’égarent sur les néons colorés, les danseuses se tordant contre la barre pour appâter les gars au premier rang. T’as beau être un mec très peu sérieux avec la gente féminine et ayant fréquenté pas mal d’endroit chelou t’es jamais venu dans un club de strip-tease. Car c’est tabou ce genre de truc dans les familles musulmanes, que t’as jamais eu de l’argent à gaspiller dans les danses affriolantes des nanas. T’as jamais eu à payer pour avoir l’attention d’une femme non plus et c’est surement pas ce soir que tu paieras pour ça.

A peine installé à la table que la première tournée de verre est commandée et même Abel qui d’habitude est si sérieux dans la religion et évite depuis quelques années toute chose pouvant l’éloigner de sa foi en Dieu prend une bière. Les conversations qui vont alors à bon train, les potes qui commencent à glisser des billets entre les collants et la culotte des danseuses quand elles passent en se tortillant devant leurs yeux. Puis y’a toi, qui regarde la scène, regarde la fille qui se trémousse pour tous les charognards présents dans la pièce. Des jambes longues, des talons imposants, des cheveux courts et un maquillage visible à des kilomètres à la ronde. Quelques secondes à la regarder faire avant que tu ne détourne les yeux, pas plus intéressé que ça par tout ça, te concentre plutôt sur tes frères et autres connaissances présentent à la table qui discutent déjà des culs et de la beauté des femmes présentes dans la salle sans limite.  

Et soudainement y’a plus de bruit à la table, soudainement les yeux se braquent sur toi enfin… Sur la personne qui prend place à coté de toi. Soudainement, y’a plus de conversation sur qui est la plus bonne dans les parages, brusquement tout le monde se tait et regarde la fille qui dansait l’instant d’avant sur la scène vous saluez.

- Bonsoir mademoiselle la danseuse !

Que lance joyeusement Hassad, l’un de vos cousins un brin trop gai après avoir bu quelques verres ce soir. Il fait rire tout le monde, te fait ricaner même toi tandis que la strip-teaseuse vous demande si vous allez bien. Comme t’es pas le plus bavard, tu laisses les autres parler, lui répondre que tout va pour le meilleur des mondes et même expliquer que ce soir, c’est l’enterrement de vie de garçon d’Abel et comme t’es un putain d’emmerdeur tu lâches au principal intéressé :

- Bah ? Tu perds tes mots Abel ? Pourquoi tu baisses les yeux comme ça ? Elle va pas te manger …

Car il baisse les yeux Abel, ose pas regarder dans la direction de cette fille et de son décolleté plongeant qui n’est là que pour briller ce soir. Sauf que là, tu ne peux pas sortir de prénom bien évidemment, car tu ne la connais pas cette nana. Alors tu tournes la tête vers elle, la regarde dans les yeux. Opalescences translucides, au couleur des néons rouges puis rose qui passent à ce moment-là et lui dit :

- Vous vous appelez comment sans être indiscret ?

Et pourtant, on ne peut pas faire plus indiscret que ça, Jax. Toujours les pieds dans le plat toi, d’ailleurs tu t’en prends un de coup de pied sous la table et tu souris à celui qui ne veut pas l’attention sur lui en ce lieux-là. T’arrête alors de jouer les cons et vient boire une gorgée de ton redbull/vodka tandis que le meilleur ami d’Abel demande à la nana :

- On peut vous offrir à boire ?

Chiara Andrei
Chiara Andrei
arrivée : 22/06/2019 messages : 1469 pseudo : soleil plein dédoublement(s) : nejma, étoile vagabonde. avatar : gigi. crédits : cowboy, old money., vocivus.
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ce soir ça va pas mieux,
mais ça va pas pire.
c'est un soir normal.


âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
situation : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cette année c'est fini les conneries, cette année t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
résidence : dans le dixième, quartier de la gare de l'est, quartier populaire ; un appart' assez spacieux pour accueillir toute la coloc.
occupation : la journée, tu passes certains aprem dans les hauteurs de montmartre, place du tertre, à croquer le visage des touristes pour quelques billets ; mais la nuit c'est sous la lueur crue des néons que tu te dévoiles, danseuse sulfureuse, du rêve que tu mets dans la rétine des clients.
t-warnings : mort d'un parent.
longueur rp : entre quatre cent et mille, voir plus, selon l'humeur.
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Sam 16 Nov - 0:32
Chiara Andrei

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( tes yeux qui me toisent brûlants )
ft. jax


Silence qui se fait à la table lorsqu’elle s’avance, elle le remarque, a bien vu à quel point les bouches s’activaient un instant plus tôt pour désormais se clore, et cela l’amuse. L’arrange, aussi, car ce sera toujours moins embarrassant que de s’incruster en pleine conversation, le sentiment que son arrivée fait son petit effet qui lui donne un peu plus confiance encore. Et la chaise sur laquelle elle se glisse, le poids de leurs regards qu’elle sent peser sur elle ; parfait, plus elle aura leur attention mieux ce sera. Sourire charmeur aux lèvres lorsqu’elle les salue, la lippe qu’elle doit se mordre pour ne pas rire en entendant les palabres de l’un des jeunes hommes. L’alcool clairement perceptible dans son ton, à moins qu’il ne soit toujours gai comme ça ? Peu importe, elle ça l’amuse un peu et l’entrée en matière qui se fait douce lorsqu’elle leur demande si leur soirée se passe comme ils le souhaitent. Curiosité naturelle quant à ce qui les amène ici, mille et une possibilités, peut-être juste un délire entre potes, le genre d’établissement dont ils sont coutumiers sans être jamais venus dans celui-ci auparavant pour autant – ou alors pas un soir où elle travaillait –, ou plus simplement les habituels anniversaires, enterrements de vie de garçon – bien qu’ils n’aient pas tout l’attirail ridicule allant avec. Elle n’en a pas la moindre idée, ne leur demande pas explicitement, car en soi les filles n’ont pas à poser de questions personnelles à leurs clients, pour la simple et bonne raison qu’introduire ainsi leur réalité dans l’anonymat convenu de ce lieu en met certains mal à l’aise. C’est à elles d’accueillir ce qu’ils leur confient s’ils font le choix de le faire, et c’est tout. Et avec eux, c’est ce qu’il se passe. Les voix des garçons qui se mêlent dans un brouhaha brouillon pour lui expliquer que ce soir, ils célèbrent le mariage prochain d’un dénommé Abel. Un sourcil qui se hausse lorsqu’elle braque ses billes d’azur sur lui, l’air intéressé :

- Vraiment ? Félicitations à vous et à l’heureuse élue alors, elle a bien de la chance… Je suppose que je peux faire quelque chose pour vous, dans ce cas, Abel ? Un petit cadeau de mariage...

Sourire en coin, et le regard de feu braqué sur lui. Une drague à peine déguisée lorsqu’en réalité, cet Abel il est pas plus à son goût que cela, mais cela fait partie du jeu. Faire croire au client qu’il est le plus bel homme qu’elle ai jamais vu ; c’est pour cela qu’elle est payée, en partie. Et Abel il répond rien, les yeux baissés il ose même pas les regarder, elle et son ensemble de lingerie compliquée. Alors elle tourne la tête, surprise d’entendre la voix de son voisin. Le seul qui, depuis le début, demeurait silencieux. Le jeune homme qui pointe du doigt la timidité de celui qu’elle devine être son ami, elle secoue la tête doucement, les cheveux synthétiques qui dansent autour de son visage.

- Non, je ne mange personne, moi, qu’elle confirme, toujours ce sourire dans le regard, et cela veut tout dire. Mais… si Abel n’est pas intéressé, je peux très bien m’occuper de quelqu’un d’autre. Ce sera avec plaisir.

Retour de ce rictus qu’elle ne dégaine que dans deux contextes très précis, au travail, et lorsqu’elle veut arriver à ses fins – ce qui revient un peu au même, finalement. Généralement, elle n’aurait pas lâché l’affaire si rapidement ; mais là, ils sont nombreux à la table, alors elle est sûre de pouvoir rentabiliser sa soirée avec l’un d’entre eux si ce n’est pas Abel. Opalescences céruléennes qui glissent sur les visages des jeunes homme attablés, pour s’arrêter sur son voisin, ce dernier qui finit par lui demander son prénom.

- Rhéa.

Pas une once d’hésitation, car rares sont les clients qui ne lui posent pas cette question. Alors elle a l’habitude. Et toutes ont un pseudonyme, ici. Un prénom qu’elles se sont choisi, plus ou moins crédible. Question d’anonymat. De sécurité. Même entre elles, les véritables prénoms circulent peu ; les seules filles dont elle ait connu la véritable identité ont aujourd’hui changé de club, embrassé un autre secteur du monde de la nuit ou ont tout simplement regagné une vie rangée. Et elle, c’est Rhéa qu’elle a choisi de s’appeler. Prénom divin, de la mère des dieux ; rien que ça, c'est pas anodin. Un des jeunes hommes, bien élevé, lui propose à boire ; le sourire qui se fait plus sincère, car chaque fois qu’une fille se fait offrir à boire elle touche un peu plus, à la fin de la soirée. Et puis ça la rend toujours plus à l’aise, alors c’est tout bénef.

- Volontiers, merci. Ce que vous voulez.

Petite moue indifférente qu’elle affiche, leur donner un maximum de liberté tout en gardant le contrôle de la situation. Y a des hommes qui se sentent plus valorisés de décider de ce que boira la danseuse, alors elle applique. Depuis le temps qu’elle est là, elle a fini par bien saisir les ficelles du métier. Le jeune homme qu’elle laisse commander, ne doute pas que le serveur reviendra sous peu ; c’est une usine ici, la consommation optimisée au maximum.

- C'était l'idée de qui, de venir ici... ?

Et une fois de plus, un regard intense qui sonde les hommes. Sourire joueur aux lèvres, l'air très concentré tout d'un coup. C'est pas Abel, son unique certitude pour l'instant ; la main qui jusqu'alors tapotait pensivement ses ongles sur la table qu'elle relève alors doucement, déclare d'un air amusé :

- Attendez, laissez-moi deviner... Vous ?

Iris braquées sur son voisin immédiat. Celui a l'air le plus nonchalant, le plus à l'aise ici, aussi. Ouais, pas de doute, c'est sûr que c'est lui.
jax abalhadj
jax abalhadj
arrivée : 10/11/2019 messages : 1547 pseudo : energie sombre avatar : zayn crédits : all souls, old money.
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et des frissons
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on se fait du mal
mais tes cris
n'sont pas des appels à l'aide

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âge : vingt-cinq ans, il est perdu le garçon. Sait plus d'où il vient, n'en sait pas plus vers où il va.
situation : célibataire, les pensées dirigé vers une fille en particulier mais la queue qui se perd dans le premier trou qui se présente.
résidence : Barbès encore et toujours, le dix huitième arrondissement de paname connu comme le quartier des arabes pour pas trop casser les clichés.
occupation : vendeur chez zara, c'est pas la folie de plier des polos à 39,95 mais ça paie les factures au moins.
t-warnings : violence prison et drogue
longueur rp : de trois cent mots à de long pavés interminable
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Dim 17 Nov - 0:50
jax abalhadj

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( tes yeux qui me toisent brûlants )
ft. chiara


Abel trop sérieux, trop pur pour être vu en ces lieux. Abel qui n’arrivent même pas à dire lui-même qu’il n’est pas interessé par les services que peut lui offrir la demoiselle. Et toi, roi des emmerdeurs ça te fait ricaner de le voir si mal à l’aise face à cette fille, face à cette poitrine mise en évidence pour appâter lui ou même un autre à la table. Le ton de ta voix qui se fait entendre, Abel qui finit par balbutier qu’il ne veut pas de ce fameux cadeau qu’elle est prête à lui faire pour fêter l’une de ses dernières soirée en tant que célibataire. Un regard circulaire que tu jettes alors sur les mecs présents, en te demandant lequel se proposera pour se voir offrir les services de la nana qui vient de proposer ses services à qui veut bien la voir exercer en privé son métier. Certains qui fixent leur boisson un peu gêné maintenant qu’ils sont devant le fait accompli, devant une danseuse prête à réaliser leur fantasme de regarder un vrai show de striptease en live et d’autres clairement en train d’hésiter pour se proposer. Beaucoup de blabla avant d’arriver dans le club mais maintenant y’a plus grand monde qui assume le fait d’être venu. Ça ne t’étonne même pas que les choses se passent ainsi car après tout, la moitié des mecs présents ce soir sont des personnes pratiquant au minimum la religion et la deuxième moitié si ils sont amis avec Abel, c’est que y’a forcément un fond de timidité ou truc du genre qui les relies.

Pour combler le silence, tu demandes à la nana son prénom. Enfin son prénom, tu te doutes bien qu’elle ne va pas vous révéler sa réelle identité mais au moins le surnom qu’elle s’est choisie. Après tout, y’a peut-être un petit malin qui va passer une jolie demi-heure avec elle alors autant entamer les présentations puisque personne n’ose réellement parler. Toi, bien évidemment comme tu t’en fous un peu de tout, que tu ne ressens aucune once de honte à être ici et regarder des filles danser à poil t’as pas plus de mal que ça à lui parler, la regarder droit dans les yeux. Elle dit s’appeler Rhéa et t’hoches de la tête, tourne de nouveau la tête vers tes potes et leur dit :

- Alors personne pour honorer Rhéa ?

Apparemment non, mais au moins l’un d’eux propose à Rhéa de boire un verre avec eux, fait déjà signe au serveur pour lui commander un verre. Tu ne comprends pas trop le principe de payer un verre à une fille qui bosse ici mais tu ne fais pas de commentaire, regarde plutôt la poupée – qui deviendra chiffon avant la fin de la soirée – demander à l’assemblée de la table qui a eu l’idée de venir. Les têtes qui se tournent, les regards qui se croisent entre les garçons. Pas de réponse, seul le bruit de la musique en fond et celui de ses ongles tapant contre la table avant que sa voix ne se fasse de nouveau entendre, qu’elle ne se mette à émettre elle-même son propre avis sur la question. Ses prunelles que tu devines bleus clair qui se rivent sur toi et t’arque un sourcil. Elle pense que t’es celui qui a eu l’idée de venir ici et ça te fait un peu sourire, toi tout comme tes cousins et autres potes présent car en soi, toi tu t’en foutais complet de venir ici t’as ni dit oui, ni dit non quand la proposition a été lancé de but en blanc.

- Moi ? Pourquoi ça serait moi ? J’aimerais bien entendre ta théorie Rhéa.

Y’a quoi en toi qui te rends plus apte à inciter tes amis à venir dans un lieu pareil comparé aux autres ? Elle se fourvoie tellement la gogo danseuse et finalement le réel coupable se dénonce. Zakaria qui fini par lever la main tout sourire et dire à Rhéa :

- En réalité c’est moi qui ait organisé toute cette soirée mais j’suis en couple aussi donc j’vais passer mon tour pour le petit show privé… Par contre j’ai une question, en soi j’ai déjà payé pour une danse car j’pensais qu’Abel voudrait y aller pour finir en beauté avec son célibat mais ça se passe comment ? Y’a déjà une fille positionné pour le truc ? C’est à nous de choisir ? Et aller les mecs, faites pas vos tapettes on ne va pas perdre l’argent alors que vous êtes célibataires ? Profitez un peu, aller tu fais le malin mais t’agis peu là !

Tu prends ton verre, boit une gorgée alors que les regards sont rivées sur toi. Ils attendent vraiment que t’accepte là ? C’est un peu contre tes pratiques de payer pour obtenir de l’attention d’une femme. Tu reposes alors ton verre, regarde Zakaria qui attend encore et toujours une réponse de ta part.

- J’t’ai pas demandé de payer hein … J’aime pas forcer les nanas à faire des trucs pour moi, elle a qu’à choisir elle son partenaire, c’est pas comme si elle manquait de choix à la table.

Les épaules que tu hausses, le choix que tu remets entre les mains de celle qui doit faire son job ce soir. Tu te dis qu’elle doit surement prendre plus de plaisir à choisir elle-même son partenaire, que c’est surement plus appréciable de faire quelque chose de physique avec un homme qui lui plait un petit peu au moins plutôt que d’être forcé à se frotter à un mec qui la dégoûte. C’est pas comme si elle manquait de choix à cette table, elle trouvera surement un volontaire. T’en est certain et déjà le serveur ramène à la danseuse de charme sa boisson. Ta propre boisson entamé que tu élèves un peu avant de dire :

- A ton mariage mon frère et à la tienne Rhéa, au choix que tu vas devoir faire parmi tous ces coincés !

T'es pas souvent si bavard Jax, au contraire t'es du genre à ne parler que lorsqu'on te demande de le faire, qu'on s'adresse à toi. Mais l'alcool commence à faire son effet sur toi, tu te dérides, souris un peu plus aisément. C'est rare de te voir si détendu, encore plus décontracté que tu ne l'es. A la tienne Jamal, toi qu'on ne voit si rarement, ne fait son apparition qu'une fois ou deux par an depuis des années et des années.
Chiara Andrei
Chiara Andrei
arrivée : 22/06/2019 messages : 1469 pseudo : soleil plein dédoublement(s) : nejma, étoile vagabonde. avatar : gigi. crédits : cowboy, old money., vocivus.
life is now :
MATERIAL GIRL.

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ce soir ça va pas mieux,
mais ça va pas pire.
c'est un soir normal.


âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
situation : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cette année c'est fini les conneries, cette année t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
résidence : dans le dixième, quartier de la gare de l'est, quartier populaire ; un appart' assez spacieux pour accueillir toute la coloc.
occupation : la journée, tu passes certains aprem dans les hauteurs de montmartre, place du tertre, à croquer le visage des touristes pour quelques billets ; mais la nuit c'est sous la lueur crue des néons que tu te dévoiles, danseuse sulfureuse, du rêve que tu mets dans la rétine des clients.
t-warnings : mort d'un parent.
longueur rp : entre quatre cent et mille, voir plus, selon l'humeur.
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Dim 17 Nov - 23:04
Chiara Andrei

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( tes yeux qui me toisent brûlants )
ft. jax


Silence de mort à la table, personne pour répondre au jeune homme lorsqu’il demande si l’un d’entre eux serait intéressé par elle. Elle va finir par se vexer, Chiara… Mais elle a connu plus difficile, aussi elle ne se décourage pas, s’il faut converser un peu plus longtemps encore avec eux pour parvenir à ses fins elle est prête à le faire, tant qu’ils ne lui prennent pas sa soirée tout entière, parce que c’est pas non plus un salon de thé ici. Aussi, après que l’un d’entre eux lui ai commandé un verre, elle demande qui a eu la fameuse idée de venir ici. Regard curieux, le jeu dans la voix tandis que ses ongles tapotent la table dans l’attente d’une réponse. Réponse qui ne vient pas non plus – décidément, non contents de ne pas vouloir de ses services ils ne sont pas des plus bavards –, aussi elle prend les devants, sonde la tablée pour finalement déclarer que c’est probablement son voisin qui a lancé l’idée. Regard assuré qu’elle braque sur lui, il arque un sourcil mais un petit sourire s’esquisse. Allons bon, elle a vu juste, oui ou non ? Elle sait plus quoi penser Chiara, se contente d’attendre, l’attention soudain piquée par ce jeu pourtant sans intérêt ; et sa réponse tout aussi énigmatique, quoiqu’à son humble avis elle sonne plutôt comme une défaite pour elle lorsqu’il lui demande de lui détailler pour quelle obscure raison elle s’imagine que c’est lui qui est à l’origine de l’idée. Réponse toute trouvée, et pourtant elle cherche ses mots. Parce qu’elle peut juste pas dire que la moitié de ses potes ont l’air trop coincés du cul pour proposer de venir dans un tel lieu, ce serait contraire à l’esprit du club, cette règle d’or de faire du client le roi. Alors elle cherche quelque chose de plus diplomate, sans trop s’éloigner pour autant de la vérité parce qu’il faut bien qu’elle lui réponde quelque chose, à ce garçon.

- C’est simple, vous me semblez être le plus à l’aise ici. C’est tout.

Et dans son regard rieur, le sous-entendu. Regarde-les, franchement… Y en a pas un pour rattraper l’autre… Car y a pas que cet Abel qui la fuit à peine braque-t-elle ses billes d’azur sur eux, peut-être une moitié de la table trop timide et l’autre de toute évidence égayée par l’alcool. Et elle ignore s’il entendra ses paroles silencieuses, l’attention que déjà elle détourne de lui en entendant une nouvelle voix se lever, la réponse juste dispensée par l’un des jeunes hommes qui lui explique longuement la situation, l’air pas un brin embarrassé – encore heureux. Et une pointe de déception en apprenant qu’il passera lui aussi son tour, petite amie oblige, elle respecte, mais il aurait été une bonne mise et elle le sait, moins coincé que certains de ses potes et pas désagréable à regarder, en prime.

Le jeune homme qui ne s’arrête plus, les questions qui se succèdent dans sa bouche, est-ce à eux de choisir quelle fille leur fera son show ? Bien évidemment que oui, mais c’est pas dans son intérêt de lui répondre cela Chiara, ce club nocturne qui ressemble plus à la jungle qu’autre chose en réalité, elle passe de précieuses minutes à cette table et il est hors de question qu’elles soient perdues ; aussi, c’est sans vergogne qu’elle lui sert un joli mensonge :

- Alors en effet, on nous réparti d’office entre les danses réservées à l’avance. C’est pas pour rien si je suis venue à votre table…

Une attribution à leur table qu’elle s’invente, car à la fin de la soirée faut bien qu’elle ai amassé quelques billets Chiara, alors elle leur raconte ses plus beaux mensonges éhontés pour ne pas se les voir dérobés par une autre danseuse, sourire lascif aux lèvres pour mieux faire passer la pilule. Elle espère juste qu’ils iront pas en toucher deux mots à l’un des employés ou pire, au patron d’ici la fin de la nuit, sans quoi elle est en train de se fourrer dans de beaux draps. Mais elle a l’habitude, faut la jouer à l’audace ici sans quoi on se fait piétiner. Et le regard qui se fait intrigué lorsqu’elle entend le jeune homme essayer de faire un peu avancer les choses, pousser ses petits copains célibataires à profiter de l’offre. Qu’il pointe carrément du doigt le basané assis à ses côtés, la langue la mieux pendue depuis son arrivée à cette table.

Chiara demeure silencieuse, les laissant se décider entre eux, son regard rivé comme celui de tous les autres sur son voisin direct. Suspense à son comble – on exagère à peine – tandis que le jeune homme avale une gorgée de sa boisson, repose son verre sur la table. Et la surprise de l’entendre dire qu’il n’aime pas forcer les femmes à faire des choses pour lui, dans la mesure où c’est un peu le but de ce genre d’endroit ; les regards qu’elle sent soudain se concentrer sur elle lorsqu’il rétorque qu’elle n’a qu’à choisir, elle. Ben merde alors. On lui a encore jamais laissé le choix. Et avant qu’elle n’ai le temps de se prononcer, l’un des serveurs revient avec la boisson. Le liquide au fond du verre auquel elle jette un coup d’œil, rien de trop fort, avant de le lever en souriant pour suivre le mouvement.

- A votre mariage, oui…

Le mariage, ce mot qui lui fait peur à cause de tout ce qu’il implique. Les sentiments, la sincérité, s’abandonner à l’autre ; lui faire suffisamment confiance pour confier son cœur à ses mains malhabiles. Parfois mauvaises. Si sur le papier ces perspectives de bonheur et d’amour partagés vendent du rêve, elle, ça l’effraie trop pour qu’elle s’y abandonne. Mais si ce jeune homme a trouvé tout cela auprès de sa fiancée, tant mieux pour eux deux. Une gorgée qu’elle prend de son petit verre, le repose sur la table pour ajouter :

- Je vais peut-être me tourner vers le moins coincé, justement…

Et le regard lourd de sens qu’elle braque sur son voisin, car on ne va pas se mentir, faire le show pour un type qui regarde ailleurs tout le long tant il est embarrassé, ce n’est clairement pas sa tasse de thé. C’est pas pour ça qu’elle fait ce métier, vaniteuse Chiara qui aime tant sentir les flammes du désir réchauffer sa peau. Alors elle aime mieux miser sur ceux qui osent la regarder dans les yeux, et d’eux, si l’on retire celui qui est déjà en couple, c’est bel et bien son voisin qui lui plaît le plus. Ça tient peut-être aussi de ce que c’est avec lui qu’elle a le plus échangé de toute la table, elle sait pas trop. Mais elle reprend une petite gorgée de sa boisson, sourire en coin lorsque ses lèvres se posent sur le verre, le repose pour plutôt venir glisser sa main sur le bras du jeune homme. Et elle se rapproche un peu, entre en scène ; car une fois de plus ils sont bien gentils ces garçons, mais elle a pas toute la soirée Chiara. Alors ses doigts s’égarent sur le tissu de sa chemise, geste langoureux sur son bras, sa main qui dérive vers son torse ; regard ardent, et la voix charmeuse lorsque le chant s’évade des lippes de la sirène.

- Je peux vous offrir un moment inoubliable… si vous voulez profiter de votre célibat comme il se doit.
jax abalhadj
jax abalhadj
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DESASTRE DES ASTRES

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se faire des marques
et des frissons
qui font saigner la lèvre ;
on se fait du mal
mais tes cris
n'sont pas des appels à l'aide

chiara + rose +margot + alex + nolan

moodboard

âge : vingt-cinq ans, il est perdu le garçon. Sait plus d'où il vient, n'en sait pas plus vers où il va.
situation : célibataire, les pensées dirigé vers une fille en particulier mais la queue qui se perd dans le premier trou qui se présente.
résidence : Barbès encore et toujours, le dix huitième arrondissement de paname connu comme le quartier des arabes pour pas trop casser les clichés.
occupation : vendeur chez zara, c'est pas la folie de plier des polos à 39,95 mais ça paie les factures au moins.
t-warnings : violence prison et drogue
longueur rp : de trois cent mots à de long pavés interminable
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Lun 18 Nov - 22:59
jax abalhadj

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( tes yeux qui me toisent brûlants )
ft. chiara

L’évidence qui suinte par tous les pores de la jolie blonde se faisant appeler Rhéa lorsqu’elle énonce sa théorie. Tu souris en l’écoutant parler, bien évidemment c’est ta façon d’être et ton air si détendu qui la force à croire que t’es celui qui à initier une sortie nocturne pareille. Elle a si faux, si tort. Si seulement elle savait que celui qui a émis l’idée de venir ici est un homme déjà en couple… Un gros parleur qui scandait haut et fort à qui bon voulait l’entendre qu’il avait l’habitude de ces clubs ; que c’est un truc de bonhomme d’aller voir des filles se dénuder. Et maintenant c’est qui qui ferme sa gueule et n’ose pas trop regarder la demoiselle à la table ? C’est lui.

T’as une putain d’envie de le pointer du doigt, de lui foutre la honte en disant ce que tu penses de ce bourbier dans lequel il a mis les plus réticents en les emmenant de force ici. Mais tu te tais, par respect pour ton cousin et pour l’ambiance qui n’a pas été trop mal ce soir, t’aimerais pas gâcher alors tu te la ferme et contente de dire à la danseuse :

- Et bah non tu te trompes, moi j’suis pas coutumier de ces endroits.

Toi tu n’en as pas besoin, toi t’es un mec. Un vrai. De ceux qui rencontre les femmes dans la rue, les charmes à l’aide d’un sourire, fait connaissance avec la gente féminine sur des applications gratuites faites – limite – exclusivement pour rencontrer des filles pour la nuit lorsque l’ennuie et les insomnies viennent frapper à ta porte. Tu ne comprends pas le plaisir à venir dépenser des sommes pour qu’une femme se force à faire des choses avec toi. c’est pas ta came les rapports de force Jax. Ton avis sur le sujet qu’on ne demande pas de toute manière, puis finalement Zakaria porte enfin ses couilles et avoue qu’il est l’initiateur de ce mauvais plan et qu’en plus, il a déjà payé pour une prestation. Tu bouges nonchalamment la tête de gauche à droite, un brin désespéré par la bêtise que ce mec porte naturellement en lui.

Des questions techniques qu’il pose à la jolie Rhéa qui joue soudainement les hôtesses d’accueil pour les beaux yeux de Zakaria. Lui explique qu’elle a été positionné à cette table à l’avance et toi, t’as un peu du mal à croire que pour le prix payé d’une danse ou qu’importe ce qui est prévu une fois que vous passez en privé, ce n’est pas le client qui choisit qui exécutera sa prestation. Mais bon, tu vas pas parler puisque de toute façon ce n’est ni ton argent, ni la plus moche des filles qu’il t’ait été permis de voir en petite tenue. Toi tu te contentes de dire que t’as pas à forcer la demoiselle à faire quelque chose avec toi et qu’elle n’a qu’à choisir sa cible, vient porter un « toast » en l’honneur de ton cousin car après tout, c’est bel et bien pour lui que vous êtes ici. Si il n’a pas le cœur à se voir offrir un lap dance en privé, au moins il a le cœur à boire un verre, profiter de sa soirée.

Et même Rhéa lève son verre à la santé d’Abel, si la tension était palpable depuis que cette fille était arrivée à votre table, soudainement l’air recommence à circuler de manière normale maintenant que tout le monde a trinqué, que les hommes en couple savent qu’ils ne seront pas choisis pour assister à un show et que leurs femmes n’auront rien à leur reprocher. Par contre, y’a toujours cette histoire de choix sur le tapis. Les prunelles qui sont braquées sur Rhéa qui se permet de dire qu’elle va choisir le moins coincé de la table. En apparence du moins, tu sais que tu fais forcément partis du lot et obtient confirmation lorsque ses prunelles se plantent dans les tiennes. Quelques secondes à la toisée, cette poupée. T’as jamais été dans cette situation là et tu te demandes si elle t’a choisi juste car t’es le plus bavard de la bande en ces lieux, ou bien si y’a tout de même une attirance physique qui fait que c’est plus attrayant pour elle de le faire à un mec qui lui plait un minimum ou bien si elle s’en fout complètement.

Toi, Jamal Abalhadj tu te sens perdu, paumé tu regardes cette nana jouer de ses charmes, glisser ses mains contre ton bras, glisser jusqu’à ton torse et parler d’une voix doucereuse. Une facette qui se dévoile, le jeu d’actrice qui commence. Ça te refroidit, bizarrement mais tu te lèves quand même et lui dit nonchalamment :

- Ouais ouais, on peut y aller.
- Amuse toi bien connard, essaie pas d'ten foutre partout dans le calbar !

Des éclats de rire, tandis que tu vides d’une traite ton verre et adresse un doigt d'honneur à celui qui vient de parler. Tu viens glisser tes mains dans les poches de ton pantalon et sans attendre, te met à suivre la blondinette jusque dans un couloir sombre, éclairé uniquement par des néons sans prononcer un mot. Des rideaux quelle tire, t’invite à entrer et te voilà dans une toute petite pièce, une barre de pole dance et un fauteuil sur lequel tu prendras place d’ici peu tu le sais. Un fauteuil sur lequel des centaines et des centaines d’hommes ont dû s’étaler pour mater comme des charognards les meufs danser. Un léger dégout qui te prends tandis que tes prunelles marronnées glissent sur la pièce, le velours du canapé et puis sur elle. La grâce dans ses gestes, sa façon de marcher. Elle est belle, elle le sait. Elle est belle et puisqu’elle est payé pour être regarder tu ne te gêne pas pour le faire.

- Du coup ça s’passe comment ce genre de moment privé ?

Car t’en a aucune idée, que t’as vu ça que dans les séries qui passent à la télé mais dans la vraie vie c’est quoi les bails ? Tu t’assois, elle lance la musique et se dessape sous tes yeux ? T’en sais rien et t’attends, t’attends comme un con les instructions. Tu te retrouve pantin d'une fille que t'as jamais vu de ta vie, tu te sens comme un putain de soumis pour la première fois de ta vie.


Chiara Andrei
Chiara Andrei
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ce soir ça va pas mieux,
mais ça va pas pire.
c'est un soir normal.


âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
situation : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cette année c'est fini les conneries, cette année t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
résidence : dans le dixième, quartier de la gare de l'est, quartier populaire ; un appart' assez spacieux pour accueillir toute la coloc.
occupation : la journée, tu passes certains aprem dans les hauteurs de montmartre, place du tertre, à croquer le visage des touristes pour quelques billets ; mais la nuit c'est sous la lueur crue des néons que tu te dévoiles, danseuse sulfureuse, du rêve que tu mets dans la rétine des clients.
t-warnings : mort d'un parent.
longueur rp : entre quatre cent et mille, voir plus, selon l'humeur.
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Mar 19 Nov - 22:03
Chiara Andrei

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( tes yeux qui me toisent brûlants )
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Chiara déstabilisée lorsque s’offre à elle un choix qui ne lui est d’ordinaire pas permis, prunelles incertaines qui se promènent sur le visage des clients ; bien plus confiantes lorsqu’elles s’arrêtent sur sa proie de l’instant, la certitude dans le regard qu’elle braque sur son voisin. Car lui, au moins, elle est sûre de son célibat ; l’assurance avec lui de ne pas perdre son temps à en choisir un pour qu’il lui réponde finalement être en couple, et devoir répéter l’opération jusqu’à tomber sur un garçon libre de tout engagement. Qu’il a du répondant, aussi. Ose la regarder sans en perdre son français. Tout autant de bonnes raisons plutôt que de s’avouer qu’elle a un bon feeling avec lui, qu’en prime, ses prunelles ne saignent pas lorsqu’elles se posent sur son visage aux traits fins, trop cohérents les uns avec les autres.

Et ils se détaillent, en silence ; un instant avant qu’elle ne se risque à égarer ses doigts graciles sur le coton de sa chemise, lui susurrer des paroles qui suffisent généralement à faire bondir le client de son siège. Nonchalance pourtant extrême lorsqu’il lui répond que c’est bon, il cède à ses avances, on l’a habitué à plus d’enthousiasme mais cela lui suffit, du moment qu’elle récupère à la fin de la soirée les deux tickets correspondants à cette danse. La dernière gorgée de son verre qu’elle liquide – faudrait pas gâcher – avant de se lever à son tour, l’ombre d’un rictus amusé qui se dessine en entendant les bêtises que racontent les jeunes hommes.

- Et si vous changez d’avis d’ici la fin de la soirée… Hésitez pas hein, je suis jamais loin…

Sourire lourd de promesses, ses cils alourdis par les artifices qu’elle rabat sur le dernier regard qu’elle leur octroie, avant de s’éloigner de la table. Car ça coûte rien d’essayer de rentabiliser un peu plus cette tablée avant de la livrer en pâture aux griffes voraces de ses collègues, la phrase prononcée par l’un des garçons qui tourne encore un peu dans sa tête et Chiara qui se retourne vers le jeune homme qui la suit d’un air un peu moins assuré, soudainement.

- Ils font carrément des rimes quand ils parlent, vos amis… De vrais poètes…

Un rictus en coin, Chiara s’amuse de la compagnie de son client, de ces phrases typiques des mecs de leur âge. Des grandes gueules qui baissent pourtant les yeux dès que les choses commencent à devenir sérieuses, ils le lui ont une fois de plus prouvé ce soir. Regard rieur qu’elle porte sur lui, se détourne déjà pour regarder où elle met les pieds. Car dans ce couloir sombre, perchée sur ces hauts talons qui lui font si mal aux pieds à la fin de la nuit, elle a plutôt intérêt à ne pas trop se laisser distraire. Et la lumière des néons aux nuances changeantes qui caresse son corps, épouse la peau nue de ses hanches qui roulent à chaque pas qu’elle fait ; assurance dans la démarche de la femme fatale, rôle qu’elle n’endosse que quand elle veut, clairement pas dans son quotidien. Mais un rôle plaisant, pour elle qui aime séduire ; le regard attentif qui se porte sur les rideaux en velours, à la recherche d’une cabine libre, espère que le garçon ne s’est pas dégonflé en chemin et qu’il la suit toujours.

Prunelles qui se posent sur un rideau tiré, ils pourraient aller là mais non, elle poursuit son chemin. Elle sait que des trucs un peu glauques se sont passés dans cet espace étriqué, avant que la sécurité n’ai le temps d’intervenir, alors elle l’évite systématiquement. Un brin superstitieuse sur les bords. S’arrête seulement deux cabines plus loin, une main posée sur le rideau elle attend que le jeune homme entre pour le refermer dans son dos. Et elle se retourne alors, s’avance par habitude vers la barre couleur d’argent ; la pulpe de ses doigts qui glisse contre le métal, sourire qui s’étire face à l’expression perplexe du jeune homme.

- Ne vous en faites pas, je vais rien vous faire de bien méchant… Et si jamais un truc vous plaît pas, vous êtes parfaitement libre de le dire. On s’arrangera.

Les prunelles qui, pour une fois, ne semblent pas ardentes ; regard plus calme qu’elle porte sur lui, un instant qu’elle prend pour remettre les choses à plat, lui rappeler qu’ici il est le roi. Car il semble en avoir besoin, a l’air limite mal à l’aise d’être là. Et elle refuse de laisser la place au malaise, pas avec elle. Un instant de répit et déjà la lionne reprend du service, la tête qu’elle penche légèrement sur son épaule, n’ayant pas oublié sa question.

- Maintenant… Si je vous spoile tout, ça perd un peu de son charme, on est d’accord.

Elle lui demande même pas son avis Chiara, question purement rhétorique, sa barre dont elle s’écarte pour aller lancer une musique langoureuse, juste assez rythmée pour qu’elle puisse bouger dessus, mais lente, pour conserver ce caractère sensuel indispensable. Démarche féline lorsqu’elle s’avance vers lui, lippes brillantes qui s’articulent lorsqu’elle ajoute :

- J’ai toujours préféré les actes aux paroles, de toute façon.

Et c’est probablement là la seule chose sincère qu’elle aura dite ce soir. Sa main qu’elle pose sur son torse, le majeur qui, contrairement à ses autres doigts ne touche pas sa chemise mais directement sa peau. Juste le temps de le pousser doucement sur le canapé pour l’inviter à s’y laisser tomber. S’y installer, à l’aise pour la contempler. Sourire de Sphinx qu’elle lui adresse une fois le jeune homme assis, les regards accrochés dans la lueur des néons rouges qui confèrent à la pièce cette atmosphère tamisée et à la fois si particulière ; Chiara qui se retourne, lui offrant une vue de maître sur ces fesses dont le sous-vêtement ne dissimule rien, retourne à la barre pour commencer à se déhancher. Exercice toujours un peu plus facile que sur scène, car au moins ici elle sait précisément pour qui elle fait le show. Vers où se tourner, comment se placer pour lui offrir ses plus beaux angles. Et la danseuse qui fait de son mieux pour coller au rythme, se montrer sensuelle au possible, ne pas se précipiter pour rien sur la danse, et ce malgré la faim qui lui tenaille le ventre, pourrait la pousser spontanément à enclencher la cinquième vitesse – car elle a toujours pas eu sa pause, pauvre Chiara.

Alors elle tourne autour de la barre, déesse de la nuit aux gestes gracieux tandis que son corps se contorsionne, sa souplesse pour épouser la raideur de la barre ; et à la fin du morceau, lorsqu’une nouvelle mélodie débute, elle s’écarte. Abandonne la froideur du métal pour se rapprocher de son client, qu’elle espère un peu moins gelé, à l’heure actuelle, vient se glisser à ses côtés. Y va pas à pas, une fois de plus, une jambe qu’elle vient passer à califourchon sur sa cuisse sans que ses fesses ne quittent pour autant le tissu douteux du canapé – pour l’instant. Une main qui revient effleurer son bras, son torse sauf qu’elle s’y attarde un peu plus maintenant qu’ils sont seuls, essaie d’ignorer la sensation de creux qui se fait ressentir dans son estomac. Et elle ne peut que se dire qu’elle aurait été plus maligne de manger davantage au dîner, lorsqu’un grondement caractéristique se fait entendre en provenance de son ventre. Elle se fige. Son regard qui se relève vers celui du jeune homme, instantanément ; les prunelles qui se croisent, lui aussi l’a entendu, c’est obligé. Ils sont si près, la musique n’est pas non plus assourdissante là où l’était le grondement organique ; et un éclat de rire, désabusé pour cacher un fond de nervosité, qu’elle laisse échapper.

- Les aléas du direct, ça…
jax abalhadj
jax abalhadj
arrivée : 10/11/2019 messages : 1547 pseudo : energie sombre avatar : zayn crédits : all souls, old money.
life is now :

DESASTRE DES ASTRES

tes yeux qui me toisent brûlants (jax) Q3JBI6WN_o

se faire des marques
et des frissons
qui font saigner la lèvre ;
on se fait du mal
mais tes cris
n'sont pas des appels à l'aide

chiara + rose +margot + alex + nolan

moodboard

âge : vingt-cinq ans, il est perdu le garçon. Sait plus d'où il vient, n'en sait pas plus vers où il va.
situation : célibataire, les pensées dirigé vers une fille en particulier mais la queue qui se perd dans le premier trou qui se présente.
résidence : Barbès encore et toujours, le dix huitième arrondissement de paname connu comme le quartier des arabes pour pas trop casser les clichés.
occupation : vendeur chez zara, c'est pas la folie de plier des polos à 39,95 mais ça paie les factures au moins.
t-warnings : violence prison et drogue
longueur rp : de trois cent mots à de long pavés interminable
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Mer 20 Nov - 22:03
jax abalhadj

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( tes yeux qui me toisent brûlants )
ft. chiara

Des lumières tu dirais même, le fameux cercle des poètes connu d’la vieille époque-là, serait en train de trembler si ils avaient entendu les si jolies rimes de tes amis. C’est ce que tu pourrais répliquer à Rhéa mais tu ne le fais pas. Te contente de la suivre, traverser la pièce principale en jetant un œil à la scène, la meuf actuelle qui se dandine contre la barre sous les yeux vifs des chiens en ruts. Bien moins gracieuse que Rhéa – si c’était bel et bien elle – quand elle dansait sur la scène avant qu’elle n’arrive à votre table. Mais t’as pas trop le temps d’en voir plus que vous passez dans une nouvelle aile du bâtiment. Elle t’emmène vers les pièces faites pour les lap dance privés la blonde aux cheveux court ; et toi t’inspecte les lieux sans un réel intérêt. Des rideaux de velours par endroit, des sifflements qui se font entendre au travers des murs, des rideaux moins opaques laissant deviner grâce aux ombres ce qu’il se passe à l’intérieur. Et voilà qu’elle s’arrête devant une pièce. Peut-être sa préférée ? T’en a aucune idée mais tu entres le premier, toise les murs, les miroirs posés dans la pièce et ainsi que sur ce fauteuil dans lequel tu vas finir d’ici peu.

Tu t’attends à tout et à rien à la fois, les mains dans les poches tu te contentes juste de regarder la pièce et d’imaginer comment les choses vont se dérouler. Et surement que ton visage parle pour toi, surement que tu parais pommé et peu habitué de ces lieux car elle tente de te rassurer en te disant qu’elle ne va rien te faire de méchant et quand bien même si le cas devait arriver, t’es tout à fait dans tes droits de lui demander d’arrêter. Tu souris, toujours ce putain de sourire en coin frôlant la moquerie qui anime ton visage quand tu lui dis :

- J’m’inquiète pas, par contre ce qui ne me plait pas c’est qu’on me vouvoie, donc tu peux me tutoyer y’a pas de soucis j’crois qu’on va être plutôt intime les prochaines minutes…

Tu t’avances alors dans la pièce, ne t’assois toujours pas car même si tu dis ne pas redouter le moment t’as quand même une question en tête. Et tu la lui pose cette question, tu demandes à la jolie blonde qui commence déjà à faire des manières contre la barre comment les choses vont se passer. Regard de braise, néons rosés qui sublime ses courbes. T’avais pas regardé la marchandise en détail avant ce moment, ses fines et longues jambes, sa taille marquée, son décolleté plongeant. Une jolie fille, trop lourdement fardé à ton gout mais ici, t’imagines bien que l’extravagance est une normalité. Tes prunelles qui tentent de se river dans les siennes lorsqu’enfin, elle daigne répondre à ta question. Parait qu’elle ne veut pas donner trop d’indication pour ne pas gâcher la surprise et tu ris Jax, hausse des épaules.

- Peut-être un peu ouais … Bon, bah j’vais me contenter de me montrer patient alors …

Démarche assurée, le sourire carnassier elle s’approche, se hisse jusqu’à toi la jolie diablesse. Glisse sa main contre la fibre cotonneuse de ta chemise tandis que le bout de son index caresse ta peau à découvert. Et comme t’es qu’un homme Jax, faible avant tout devant la chair fraiche elle t’arrache un frisson la danseuse et comme un pantin tu te laisses tomber sur ce canapé qui te dégoûtait tant en arrivant dans la pièce. Parait qu’elle préfère les actes aux mots la poupée. Tu veux bien la croire sur paroles, tu pourrais lui répondre que toi aussi t’es plus dans l’action que la réflexion mais on s’en fiche complètement de ce que t’es ou non. Tu la regardes plutot faire, la contemple repartir vers cette fameuse barre de fer. Ton regard se rivant sur ses fesses bougeant doucement au rythme de ses pas. Musique allumé, néons toujours aussi agressif qui viennent pourtant si bien sublimés son corps frêle. Les femmes, ces putains d’œuvre d’art.

De longues minutes pendant lesquelles tu la regarde s’accrocher à la barre de pole dance, la voit doucement tourner tout autour d’elle. Spectacle comparable à celui d’un charmeur de serpent. Elle est agréable à voir, rien à dire. T’es pas pantois, bouche béat devant ce spectacle mais c’est artistique y’a rien à dire. Une chanson de terminé, approximativement quatre ou cinq minutes de passé. Tu te demandes si les choses vont s’arrêter là mais à sa manière si suggestive de venir prendre place à tes cotés sur le fauteuil et l’air charmeur qui règne en maitre sur son visage tu comprends que ce n’est pas encore terminé. Sa cuisse sur la tienne, tes yeux allant de sa jambe à son visage lorsqu’elle se met à te caresser le bras. Tes prunelles qui se plantent alors dans les siennes tandis que sa main remonte dangereusement sur ton torse, caresse et dessine des arabesques. La température qui monte – enfin – et y’a ce bruit. Ce gargouillis qui te fait douter un instant. Ça vient de toi ou d’elle ? Non, tu sors du restaurant c’est pas toi, ça ne peut pas être toi. Alors il ne reste plus qu’une seule solution, t’arque un sourcil, la fixe en te retenant de rire :

- On n’mange pas avant son service ? C’est pas très très pro Rhéa …

Ton index et ton majeur qui viennent glisser contre sa cuisse, remonte et redescende l’air de rien. La chair de poule que tu ressens contre tes doigts, sensation satisfaisante tandis que tu lui dis alors :

- Va falloir être très très convaincante j’imagine pour rattraper ce petit problème …

Tes doigts qui se stabilise au niveau de son genou, tes onyx qui s’ancre dans l’azur de ses opalescences et ton visage qui s’approche du sien, ta bouche qui glisse jusqu’à son oreille, frôle les mèches courtes et platine de sa perruque tu que tu ne remarques même pas et lâche dans un souffle :

- Hâte de voir ce que tu proposes.

Et déjà tu te recules, enlève ta main de sa jambe et vient plutôt poser celle-ci contre l’accoudoir. Foutu sourire en coin qui revient, le calme olympien et la musique qui tourne encore, fond sonore agréable. Tu commences à réellement te demander si à un moment ou un autre, ce petit show va devenir excitant.

Chiara Andrei
Chiara Andrei
arrivée : 22/06/2019 messages : 1469 pseudo : soleil plein dédoublement(s) : nejma, étoile vagabonde. avatar : gigi. crédits : cowboy, old money., vocivus.
life is now :
MATERIAL GIRL.

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ce soir ça va pas mieux,
mais ça va pas pire.
c'est un soir normal.


âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
situation : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cette année c'est fini les conneries, cette année t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
résidence : dans le dixième, quartier de la gare de l'est, quartier populaire ; un appart' assez spacieux pour accueillir toute la coloc.
occupation : la journée, tu passes certains aprem dans les hauteurs de montmartre, place du tertre, à croquer le visage des touristes pour quelques billets ; mais la nuit c'est sous la lueur crue des néons que tu te dévoiles, danseuse sulfureuse, du rêve que tu mets dans la rétine des clients.
t-warnings : mort d'un parent.
longueur rp : entre quatre cent et mille, voir plus, selon l'humeur.
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Ven 22 Nov - 23:49
Chiara Andrei

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( tes yeux qui me toisent brûlants )
ft. jax


Un poids qui s'enlève de ses épaules en obtenant l’autorisation de le tutoyer. Soulagement pour la danseuse qui n’a jamais raffolé de ces conventions trop guindées, encore moins lorsque le client semble avoir son âge ou moins, exècre le rapport de soumission instauré par son vouvoiement lorsque les types en face d’elle la tutoient bien trop spontanément. Mais à ses débuts ici, lorsque, fleur nouvelle entre ces murs sombres elle se permettait de tutoyer d’emblée les clients, elle s’est souvent faite taper sur les doigts pour cela. Alors aujourd’hui elle s’abstient. A appris à se plier à la courtoisie hypocrite de ces lieux. Une familiarité qu’elle ne s’autorise alors que lorsqu’on lui donne son accord, Chiara désormais plus à l’aise de savoir qu’avec lui, au moins, elle n’aura plus à s’embarrasser de ces vouvoiements trop peu naturels.

Le jeune homme qui lui demande alors comment les choses vont se passer pour la suite des évènements, mais elle ne lui révèle rien, car ainsi ce serait trop facile. Qu’elle aime jouer sur la surprise, aussi, avec les attentes renversées de ses clients. Un concept qui ne semble pas l’emballer plus que cela à en juger par son haussement d’épaules, le rire léger qui résonne dans la pièce ; mais cela ne la refroidit pas, Chiara, la jeune femme qui commence à cerner le personnage, une nonchalance qu’elle lui devine naturelle, garçon d’apparences détaché de tout. C’est ce qu’on va voir. Relents de défi soudain insufflés à ce show privé, elle fait désormais une affaire personnelle de susciter quelque chose chez ce garçon qui semble ne pas en avoir grand-chose à faire d’être ici ou ailleurs en cet instant.

Et une réaction arrive plus vite que prévu lorsque, prédatrice, elle s’avance vers lui ; que sa main se pose sur sa chemise, sa peau qu’elle sent danser sous la pulpe de son doigt. Réponse de son corps discrète, mais bien là ; et satisfaite elle s’écarte une fois le brun installé, mouvements gracieux de ses hanches au rythme de la musique, d’abord lorsqu’elle marche, et puis contre la barre. Et c’est son corps tout entier qui se déploie dans la danse, acrobate lascive qui tournoie juste pour ses beaux yeux. Peau exposée à la lumière crue des néons, son reflet qu’elle intercepte parfois dans les glaces lorsqu’elle redresse son regard pour le braquer dans le sien. Car le regard ici est la clé de tout, et elle le sait ; réceptacle des promesses qu’elle ne tiendra pas, arme de choix lorsque son peu de vêtements restera bien en place ce soir.

Dernières notes qui s’évanouissent, bientôt remplacées par une nouvelle mélodie aux accents toujours plus langoureux. Les hauts talons sur lesquels elle se stabilise tant bien que mal, un instant pour évacuer la légère sensation de tournis inévitable après ses pirouettes, et le jeune homme vers lequel elle s’avance. Sensuelle, les pas calculés sur la moquette, dos cambré, poitrine bombée ; des trésors d’efforts déployés, car il faut qu’il en ai pour son argent – enfin, pour celui de son ami. Et le canapé sur lequel elle se laisse délicatement échouer, sa cuisse calée sur la sienne ; proximité instaurée pour mieux la briser dans quelques instants, le début du jeu qui commence après cette simple mise en bouche. Mouvements lascifs de ses doigts sur son bras, sur son torse, et le regard de feu qu’elle braque dans le sien, ignorant les plaintes silencieuses de son ventre. Elle le sent bien, Chiara. Sent qu’elle commence à capter son attention – enfin –, que la suite pourrait bien s’avérer plus facile que prévu, tout compte fait.

Jusqu’à ce que les gémissements de son estomac cessent de se faire silencieux. Et il ne lui reste plus qu’à rire, face à l’incongru de la situation ; l’échec de déployer sous ses yeux son plus bel attirail d’efforts pour qu’au final les choses tournent ainsi. Bon. Et son sourcil qu’elle voit s’arquer, elle sent bien qu’il se retient de rire et elle aimerait lui dire qu’il peut, qu’il se laisse aller, tant qu’à faire, mais elle ne le fait pas. Car elle redoute un peu sa réaction, qu’il sorte de la pièce en furie pour taper un scandale. Ça s'est déjà vu, tristement. Mais finalement non, il lui fait juste remarquer que ce n’est pas très pro, et elle elle aimerait lui rétorquer qu’elle a bel et bien dîné, simplement que la nuit est avancée alors ça commence à remonter à un bout de temps. Mais elle ne le fait pas, parce que ce n’est pas la question, en réalité, que la question actuellement c’est surtout ses doigts qui glissent, légers, contre sa cuisse, sa peau qu’elle sent se tendre sous sa main, maudite réaction épidermique. Et normalement les clients ne sont pas autorisés à la toucher, mais elle laisse faire, car il est plaisant ce garçon, que cela n'a rien de désagréable. Ses doigts qu’elle sent redescendre à son genoux, regard rivé dans le sien lorsqu’il ajoute qu’elle va devoir se surpasser pour rattraper la situation. Challenge accepted, comme dirait un habitué des lieux.

- Oh, mais je sais me montrer convaincante… très convaincante.

Sourire paresseux qui s’étire, elle sait qu’elle va devoir faire plus que le maximum qu’elle était déjà en train d’instaurer avant que ne survienne l’incident ; espère cependant pour lui qu’il ne s'attend pas à la voir dépasser les limites de l’établissement, sans quoi il risque fort d’être déçu. Et son visage qu’elle voit s’approcher du sien, les lèvres qui flirtent avec son oreille lorsqu’il y glisse avoir hâte de voir ce dont elle est capable, pour mieux s’écarter l’instant suivant, abandonner son bras sur l’accoudoir. Et toujours ce calme prégnant. Dieu qu’il est agaçant. Elle l’informe même pas qu’il aura pas droit à un extra ce soir, car tout le but de l’exercice est justement de faire croire aux clients qu’ils auront ce qu’ils n’auront pas. Aussi elle se relève, démarche toujours aussi lente au rythme de la musique lorsqu’elle le contourne, vient se placer devant lui. Se penche sur lui, les mains qu’elle vient poser sur ses cuisses, vue plongeante sur son décolleté lorsqu’elle lui glisse, doucereuse :

- Je vais avoir besoin que tu me laisses un peu plus de place ici…

Et ses doigts fins qui glissent sur ses cuisses, jusqu’à se poser sur ses genoux ; genoux qu’elle écarte lentement, assez pour pouvoir se glisser entre. Et entre ses jambes elle danse, son corps mouvant si près de son entrejambe – sans pour autant le toucher, c’est calculé. Chiara qui tourne, lui présente tantôt ses fesses, tantôt son buste, mouvements lents, ses hanches qui roulent et les mains qui caressent sa peau nue. Se caresse. Se cambre lorsqu’elle lui tourne le dos, s’approche lorsqu’elle lui fait face ; vues de maître, toujours, sur son corps à demi dévoilé. Et lorsque ses mains ne sont pas sur son propre corps c’est celui du jeune homme qu’elle effleure, doigts curieux qui caressent le tissu de la chemise, la peau par endroits piquante de son cou.

Danseuse qui s’abaisse lentement mais sûrement, son corps ondulant au rythme de la musique jusqu’à finir à ses pieds. Posture des plus inconfortables pour elle, accroupie ainsi sur la pointe des pieds, mais elle ne peut rien en montrer ; aussi, le sourire un peu forcé pour dégager un confort n’ayant rien de naturel, ses mains à hauteur de ses jambes et le visage à peine plus haut que son entrejambe. Mise en scène suggestive, exprès, ses mains graciles qui passent de ses genoux à ses cuisses, remontent jusqu’en haut pour s’arrêter pile à la lisière. Caresses légères, regard ardent ancré dans le sien, elle le chauffe clairement pour mieux se relever, se penche sur lui pour rapprocher un peu ses cuisses afin de pouvoir se caler à califourchon dessus sans perdre toute sa grâce. Et dans un premier temps elle ne s’assoit pas sur lui, mouvements lascifs qui se poursuivent sur lui, la peau nue de ses cuisses qui effleure parfois le tissu de son jean, à peine. Ses doigts fins qui se referment sur un bouton de sa chemise lorsqu'elle se permet de le défaire, les mains qui se fraient un chemin sous le tissu, caressent le haut de son torse qu'elle distingue mal. Regard toujours ancré dans le sien tandis qu'elle se décide finalement à s'asseoir sur lui, ses jambes fatigant, elle se dit qu'il saura bien l'arrêter si jamais elle venait à franchir une limite qu'il ne tolère pas.

- Cette manière de rattraper la situation te satisfait ?

Question posée dans un souffle, les lèvres proches de son visage, sourire à peine esquissé et le regard brûlant. D'ordinaire, elle ne demande pas, ou alors bien rarement leur avis à ses clients ; mais avec lui elle se sent un peu redevable, la faute à ses entrailles trop bruyantes, aussi elle aime mieux s'assurer que cela lui plaît bien. De toute façon, elle n'en a pas fini avec lui.
jax abalhadj
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âge : vingt-cinq ans, il est perdu le garçon. Sait plus d'où il vient, n'en sait pas plus vers où il va.
situation : célibataire, les pensées dirigé vers une fille en particulier mais la queue qui se perd dans le premier trou qui se présente.
résidence : Barbès encore et toujours, le dix huitième arrondissement de paname connu comme le quartier des arabes pour pas trop casser les clichés.
occupation : vendeur chez zara, c'est pas la folie de plier des polos à 39,95 mais ça paie les factures au moins.
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Sam 23 Nov - 23:45
jax abalhadj

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Elle dit savoir se montrer convaincante et t’en doute pas une seule seconde. Une jolie fille comme ça, elle peut faire des miracles sur un homme si elle le souhaite. Mais t’es pas certain pour autant qu’elle réussira à te mettre dans tous tes états à toi. Car tu sais d’avance qu’elle ne fera jamais rien de trop osé, qu’elle n’ira pas plus loin que se frotter et danser. Et tu penses qu’il en faut bien plus pour t’exciter. C’est ce que du moins, tu te mets dans la tête, ton propre défi personnel de ne pas donner cette satisfaction à la jolie Rhéa. Tu sais pas pourquoi, t’as pas envie qu’elle ressorte de ce moment privé avec un « tous les mêmes ces hommes ». Puis toi tu t’en fou, t’as pas payé pour ça donc même si ça ne fonctionne pas, c’est pas la fin du monde. Alors tu la laisse croire qu’elle va réussir son coup, la laisse se redresser et se mettre devant toi en s’imaginant que la recette lambda de ses danses privées fera l’affaire.

D’abord, elle te demande de lui faire de la place et sans que t’ai le temps de lui demander comment qu’elle entreprend la blondinette. Ses mains qui glisse sur tes cuisses, t’oblige à les écarter pour qu’elle vienne se glisser entre celle-ci. Sourire en coin, tu ne dis rien. Vos regard qui se croisent un brève instant avant qu’elle ne se mette à danser, lascivement, langoureusement entre tes jambes. Un coup c’est sa poitrine que t’as sous les yeux, un coup ses fesses. Sublime déesse qui sait ce qu’elle fait, sait comment utiliser son corps, le sublimer pour les yeux des hommes. Elle se caresse sous tes yeux, ses fines mains manucurées que tu vois glisser contre sa propre poitrine, glisser et redessiner ses hanches. Et t’as les mains qui picotent soudainement Jax après cinq petites minutes de danse subjective. Le bout des doigts qui s’font sensible car t’as envie d’y toucher à ce corps mais tu te retiens, la regarde continuer son manège. La diablesse qui vient glisser ses mains contre ton torse, remonte jusqu’à ta nuque t’arrache des frissons. Ta bonne volonté qui s’effrite que tu le veuilles ou non. Tu te tends un peu sur ton siège, suit vraiment ses mouvements comme suivrait un marin le chant d’une sirène. Finalement les hommes, vous êtes réellement tous les mêmes.

Poupée qui finit par s’abaisser entre tes cuisses, vue plaisante lorsque son visage est si proche de ce qui fait de toi physiquement un homme. Tu t’imagines alors un tas de truc qui n’arriveront pourtant jamais ici dans cet endroit, la danseuse qui finirait par déboutonner ton jean et faire glisser ta braguette, toi l’attrapant et la posant sur ce petit fauteuil merdique pour lui faire sa fête. Ton cerveau qui s’met à fonctionner bien trop rapidement, l’imagination qui se fait trop débordante surtout lorsque ses mains glisse de tes genoux jusqu’au haut de tes cuisses. Elle provoque un truc là, ça se voit pas forcément mais bien évidemment que tu réagis physiquement. Tu restes un homme, un homme qui ne contrôle pas toutes les parties de son corps. Et comme pour mieux te torturer elle vient se poser sur tes jambes la gracieuse Rhéa. Son bassin contre le tien, sa poitrine sous tes yeux. Tes mains qui se posent sur sa fine taille sans que tu t’en rendes forcément compte. Et y’a sa question, l’approbation qu’elle attend de ta part. Est-ce qu’elle fait bien son job Rhéa, tes prunelles qui glisse de son décolleté à son visage.

- C’est bien ouais, t’es sur la bonne voie en tout cas …

Que tu réponds finalement, les onyx rivés sur ses lèvres pulpeuses et déjà elle reprend les choses en main, continue de se mouvoir tout contre toi. Tes mains qui glissent de ses hanches à l’arrière de ses cuisses, glisse dangereusement vers ses fesses. Ta lèvre inférieure que tu viens humidifier en la voyant rapprocher son visage du tien, vos nez qui se frôlent. Elle t’a eu la garce, tu t’en rends même pas compte mais t’es devenu son pantin. Tu t’es trop pris au jeu, l’une de tes mains qui remonte du bas de son dos jusqu’à son épaule, son bras que tu caresses.

- Et si tu passais à la vitesse supérieure … ?

Que tu glisses à son oreille avant de venir déposer tes lèvres contre son cou, sa jugulaire. Tu te contrôles plus Jax, tu pars complètement en vrille. Ton visage niché contre sa peau douce, ton nez qui frôle son derme laiteux et déjà, un bruit se fait entendre, des pas lourds qui se hissent jusqu’à vous. Une main qui vient taper dans ton épaule, un mec costaud, en costume qui te demande de ne pas toucher la demoiselle, te rappelle que c’est interdit. Tu ne le savais pas, t’arque un sourcil et lève les mains en l’air comme le ferait un mec que la police arrêterait.

- Ok calme mec, je savais pas y’a pas de soucis j’arrête.

Sincérité, tu n’en savais rien. Le garde du corps qui s’en fout complet de ce que t’as à dire, tourne déjà la tête vers la blonde et lui demande :

- Tu continues ou ça s’arrête là ?  

La réponse que vous attendez l'un comme l'autre, c'est pas que t'avais commencé à bien aimer ce qu'il se passait mais ... Un peu quand même. Tu serais vite fait déçu qu'elle en profite pour tout arrêter si soudainement.

Chiara Andrei
Chiara Andrei
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ce soir ça va pas mieux,
mais ça va pas pire.
c'est un soir normal.


âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
situation : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cette année c'est fini les conneries, cette année t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
résidence : dans le dixième, quartier de la gare de l'est, quartier populaire ; un appart' assez spacieux pour accueillir toute la coloc.
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Dim 24 Nov - 22:36
Chiara Andrei

tes yeux qui me toisent brûlants (jax) Tumblr_pz096wCoI41sncr8bo8_250 tes yeux qui me toisent brûlants (jax) CLEtEXnH_o tes yeux qui me toisent brûlants (jax) Tumblr_pz096wCoI41sncr8bo5_250

( tes yeux qui me toisent brûlants )
ft. jax


Chiara confiante, un sourire lascif aux lèvres lorsque ses mains fines effleurent son corps. Se posent précisément là où tout homme aimerait abandonner ses doigts, peau nue sur laquelle elle passe et repasse à mesure que les minutes filent. Ses prunelles claires toujours braquées sur lui, attentives. Dans l’attente de contempler sa chute. Voir si elle parvient finalement à susciter quelque chose chez l’homme impénétrable. Et la lueur victorieuse qui embrase son regard en voyant ses mains commencer à s’agiter sur ses cuisses. Son corps se tendre sur le canapé, et ses iris brûler son derme, suspendues au moindre de ses gestes. Cible touchée, et Chiara qui s’approche un peu plus encore, abandonne son corps pour venir effleurer le torse du jeune homme ; laisse ses doigts remonter jusqu’à sa nuque, l’onde d’un frisson sous ses mains. Parfait. Elle est en train de le happer et elle le sait, un claquement de doigts et il sera pris dans ses filets pour de bon.

Et c’est ce moment qu’elle choisit pour s’écarter, pour mieux se rapprocher, d’une manière différente. Poupée qui se laisserait presque glisser au sol, un regard vibrant qu’elle échange avec son client lorsque sa tête arrive entre ses jambes. Et y a quelque chose qui se passe dans ses yeux. Elle le voit bien. Son regard qui change soudainement, un truc qui s’est de toute évidence déclenché à l’intérieur. Enfin. Regard qui se fait sombre, regard qu’elle ne connaît que trop bien chez les hommes. Et le cœur qui s’échauffe, bien ridiculement ; soulagée de se sentir désirée, l’admiration dans les prunelles d’autrui pour laquelle elle fait cette zumba plusieurs fois par semaine. Pour autant elle n’en reste pas là. Car tel Icare avide de goûter toujours plus aux hauteurs célestes, elle a besoin de ce regard un peu plus longtemps sur son corps. Sur elle. Alors elle se redresse. A califourchon sur ses jambes, quelques valses du bassin avant de s’installer sur lui pour de bon; il n’en faut pas plus pour sentir la chaleur de ses mains sur sa taille, contact plaisant, et son visage qu’elle approche du sien pour lui demander dans un souffle ce qu’il pense de tout cela. Sourire de lionne joueuse, comme si elle n’avait su lire les indices délivrés par son corps au cours des dernières minutes. Quoi qu’il raconte, elle a déjà sa réponse ; le brun qui daigne relever les yeux vers elle pour lui répondre que c’est « bien », la bouche pulpeuse qu’elle approche de son oreille pour y glisser, ses mains jouant toujours, légères, sur son torse :

- Tant mieux, je n’aurais pas aimé te décevoir…

Car il faut lui faire croire qu’il est spécial. Lui faire tout oublier de son statut de client. Et peut-être qu’il l’est un peu, finalement. Parce qu’il est mignon. Parce qu’il semble si détaché, la plupart du temps. Et qu’elle aimerait bien sentir ses mains ailleurs sur elle, sans doute pour cela qu’elle se plie ainsi en quatre pour lui. Sa peau qu’elle sent fourmiller sous ses mains brûlantes lorsqu’il les aventure plus bas, sur ses fesses ; sourire en le voyant s’humecter les lèvres. Elle le tient. Lueur joueuse dans le regard lorsqu’il lui demande de passer à la vitesse supérieure, pour mieux dissimuler le trouble que lui inspirent ses paroles. Parce qu’il entend quoi par-là, le garçon ? Qu’elle est pas sûre de pouvoir lui offrir ce qu’il désire – pas tout de suite –, et un regard rapide qu’elle lance spontanément à la petite caméra, judicieusement placée dans la pièce.

- Qu’est-ce que t’attends de moi… ?

Palabres prononcées sur un ton chaud, car ici il ne faut laisser de place au doute, son corps se mouvant toujours doucement contre le sien. Et déjà ses lèvres qu’elle sent contre son cou, la respiration qui se coupe un instant, elle devrait l’arrêter, cela fait en réalité longtemps qu’elle devrait l’avoir arrêté, et pourtant elle ne le fait pas. Tire sur la corde un instant, l’instant de trop, car bientôt elle entend le rideau de la cabine glisser, une ombre familière au-dessus d’eux. L’un des gorilles de la sécurité, probablement envoyé par le patron. Bien évidemment. Et si d’ordinaire elle est ravie de les voir pour la tirer d’une situation fâcheuse, là, elle est plus contrariée qu’autre chose. La fraîcheur de l’air qu’elle ressent décuplée contre sa peau après le départ des mains du jeune homme, ce dernier qui les lève en l’air lorsque le type lui rappelle qu’il lui est interdit de la toucher, lui arrachant un sourire amusé. Et apparemment il savait pas le garçon, le mec de la sécurité qui ne lui accorde pas plus d’attention, se tourne déjà vers elle pour lui demander ce qu’elle fait. Et dans le fond elle hésite pas bien longtemps Chiara, fait quand même un peu genre que oui, pour la forme, finit par se décider à répondre :

- Non, je vais finir ce que j’ai commencé, quand même. Je pense qu’il a compris maintenant, c’est bon.
- Okay… Je vous ai à l’œil, tous les deux. Oublie pas pourquoi t’es là.

Et le regard menaçant qu’il braque sur eux deux, tour à tour, Chiara qui roule des yeux à l'entente de ses mots, lui répond fermement :

- Je risque pas de l’oublier, t’inquiète.

Et le regard appuyé, pour l’inviter à les laisser. Le molosse qu'elle suit du regard jusqu'à ce qu'il ai disparu, reporte son attention sur son client.

- Alors… Où en étions-nous… ?

Bien décidée à faire oublier cet incident, elle reprend doucement ses mouvements de bassin sur lui. Car la température est un peu redescendue, et qu’elle en est bien consciente. Alors elle n’hésite pas à glisser ses mains sur ses cuisses, les faire remonter lentement, car elle sait tout de l’effet que cela produit. Son bassin qui se meut si près du sien et ses mains qu’elle voit recommencer à s’agiter un peu, du coin de l’œil, vient doucement poser ses mains dessus.

- Pas ici…

Mots soufflés, et un sourire énigmatique. Elle n’en dit pas plus Chiara, laisse le doute planer autour de cette invitation à ne pas réitérer au risque de se voir mettre à la porte. Ses mains qui remontent, légères, le long de ses bras, s’abandonnent contre son cou ; et leurs corps qu’elle rapproche au rythme de la musique, sa poitrine qui vient par moments effleurer son torse – à travers l'étoffe de sa chemise, à travers le fin matériau de son soutien-gorge. Ses doigts fins qui se glissent sur sa mâchoire, son visage qu'elle approche, fronts collés comme si elle allait l'embrasser – pour mieux se reculer l'instant suivant. Rictus joueur aux lèvres, comme un chat qui s'amuserait à loisir avec sa proie. Sa proie qu'elle avait si bien fait sienne, a la ferme intention de rétablir cette victoire pour les quelques instants restants.
jax abalhadj
jax abalhadj
arrivée : 10/11/2019 messages : 1547 pseudo : energie sombre avatar : zayn crédits : all souls, old money.
life is now :

DESASTRE DES ASTRES

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se faire des marques
et des frissons
qui font saigner la lèvre ;
on se fait du mal
mais tes cris
n'sont pas des appels à l'aide

chiara + rose +margot + alex + nolan

moodboard

âge : vingt-cinq ans, il est perdu le garçon. Sait plus d'où il vient, n'en sait pas plus vers où il va.
situation : célibataire, les pensées dirigé vers une fille en particulier mais la queue qui se perd dans le premier trou qui se présente.
résidence : Barbès encore et toujours, le dix huitième arrondissement de paname connu comme le quartier des arabes pour pas trop casser les clichés.
occupation : vendeur chez zara, c'est pas la folie de plier des polos à 39,95 mais ça paie les factures au moins.
t-warnings : violence prison et drogue
longueur rp : de trois cent mots à de long pavés interminable
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Lun 25 Nov - 22:27
jax abalhadj

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( tes yeux qui me toisent brûlants )
ft. chiara

Tu ne sais pas, t’en sais rien de ce que t’attends d’elle quand tu lui demandes de passer à la vitesse supérieure. Car tu sais qu’elle ne dépassera pas les limites de l’entendable, mais peut-être qu’elle donnera un peu plus de sa personne plus particulièrement pour toi ? Franchement t’en sais rien Jamal. T’as parlé sans réfléchir et quand elle se met à te demander ce que t’attends d’elle, t’évite le dialogue. Typique venant de ta personne. Comme tu ne sais pas quoi répondre tu viens glisser tes lèvres contre sa jugulaire, myriade de baiser pour la faire taire, lui faire oublier ta question bête. Et ça marche, du moins elle ne répète pas sa question la jolie blonde. Tu sens qu’elle se contracte tout contre toi, ses mains qui s’agrippe au tissus de ta chemise et tu souris contre son derme. Car même le chasseur peut devenir proie, si t’as perdu une bataille elle aussi elle est en train de lâcher prise.

Mais tout bon moment connait une fin, tu comprends que votre fin arrive lorsqu’un colosse débarque dans la pièce. Les problèmes. Le costaud qui s’approche de vous et t’ordonne de lever tes mains du corps de la demoiselle. Oups, t’avais pas le droit ? Elle t’a pas donné le formulaire des choses à faire ou ne pas faire Rhéa. Vilaine fille. T’écoute alors docilement ce que le gars de la sécurité te demande de faire sans poser de problème. La flemme d’être insolent, la flemme de te prendre des coups pour une nana qui a peut-être fait exprès aussi de t’induire en erreur pour te dégager le plus rapidement possible. Alors t’écoute leur échange, lui qui lui demande si il te vire ou si elle continue sa danse privée. Quelques secondes de silence, tes prunelles posées sur son visage dans l’attente d’une réponse. La fierté qui te pousse à paraitre désintéressé, la gueule du sale gosse qui s’en foutrait complet que tout s’arrête là lorsqu’en réalité t’as bien envie qu’elle termine ce qu’elle a commencé. Et peut-être qu’elle aussi au fond elle a envie de venir à bout de votre moment seul à seul puisqu’elle finit par dire au garde qu’il peut y aller qu’elle compte bien finir ce qu’elle a commencé. T’essaie de ne pas sourire, de pas montrer une once de ta satisfaction. Il semble mitiger le gorille, prêt à te sortir par la peau du cou. Son regard menaçant qui te toise un instant avant de les river de nouveau sur la danseuse, lui rappeler elle qu’elle est ici pour une bonne raison, qu’elle ne doit pas l’oublier. Et toi, grande gueule t’as cette envie de répliquer qui te démange la langue, comme si elle ne le savait pas qu’elle est là pour faire de l’argent, comme si ça lui faisait réellement plaisir d’exciter les mecs quand elle pourrait être tranquillement chez elle en ce moment même. Mais une nouvelle fois tu fermes ta gueule, pour pas lui causer de problème à elle, pour ne pas en causer à tous ceux qui attendent ton retour dans le lounge.

De toute manière il se casse l’agent de sécurité, te laisse de nouveau en tête à tête avec la blonde à la coupe au carré. Un moment de latence, le temps de se rendre compte de ce qu’il s’est passé, de s’apercevoir que l’ambiance et la voilà qui recommence à prendre sa voix toute douce, se remet à bouger contre toi comme si de rien était. La sirène qui tente une nouvelle fois de te faire oublier les aléas du direct et ça te fait sourire, ce sourire de petit con qui te quitte pas, qui agace tant tes proches mais que tu ne contrôles pas.

- Je sais plus trop, à force d’être coupé on perd vite le fil hein …

Si certains pourraient être frustré de l’enchainement des évènements toi t’en rigole, ne prend pas trop à cœur ce qu’il se passe dans cette pièce car tu sais que tu finiras par quitter la pièce sans avoir eu gain de cause. Tu la laisse reprendre son manège, la laisse se jouer de toi jusqu’à te donner envie de la toucher de nouveau, de caresser ses courbes de tes propres mains. L’agitation qui se sent, Rhéa qui vient immobiliser tes grandes pattes en te chuchotant de ne pas le faire ici. Mais si c’est pas ici c’est où alors ? Son regard, son attention que t’essaie de capter. Tes yeux allant à la rencontre des siens et tu lui dis à ton tour :

- T’as mieux à me proposer, Rhéa ?

Surement pas, mais tu tentes quand même le tout pour le tout tandis que la marchande d’érotisme se met à frotter contre toi. Les minutes qui se font langoureuses, son visage qui se rapproche toujours un peu plus du tien. T’aurais pas pensé une seule seconde que tu kifferais ce moment mais y’a pas à dire, elles savent s’y prendre ces nanas. Tu t’es laissé prendre au jeu, jusqu’au bout. La laisse égarer ses mains de partout sur ton corps tandis que toi, tu t’agrippes aux accoudoirs tout de velours du fauteuil sur lequel t’es posé depuis le début des festivités.

Et voilà que la musique s’arrête, que la jolie blonde se lève tout doucement et s’écarte de toi. Tu sais que c’est terminé lorsque tu la vois tout sourire te fixer tandis que toi tu passes tes mains sur ta chemise blanche, tente de te redonner contenance comme si de rien était. Quelques secondes pour calmer ta cervelle, ton corps encore réactif à tout ce qu’il a subit ce dernier quart d’heure avant de te lever et lui dire :

- Quoi ? Pourquoi tu me regarde comme ça ?  T’attends mon ressenti pour cette première expérience ? Bon …  

Une main que tu passes dans tes mèches sombres, replace tes cheveux vers l’arrière et lâche en haussant des épaules :

- Ça va, c’était cool … J’vais pas faire genre, j’pense juste ç’aurait été encore mieux sans ta copine la caméra là …  

Un regard en coin que tu jettes vers la caméra de vidéosurveillance posé au-dessus de vos têtes dans un angle de la pièce. Ç’aurait pu être tellement mieux si t’avais pu la toucher, t’es certains que la soirée aurait fini d’une toute autre manière. Toi légèrement sûr de toi à ce niveau-là ? Totalement. C’est surement le seul domaine dans lequel tu sais que tu gère un peu Jax.

- Du coup j’vais retourner rejoindre mes potes, bonne continuation ?

Tu ne sais pas trop quoi lui dire à cette nana soudainement, car quand il s’agit de parler tu deviens un looser, le pire des pires. Alors tu lui souhaites une bonne continuation car elle risque d’en avoir besoin avec les gros crados qu’elle va croiser encore ce soir après toi. Un dernier coup d’œil dans sa direction et tu reprends le chemin du couloir à l’envers, rejoins tes potes et tes frères qui te questionne, te font la hola quand tu débarques. Trop de question, trop d’attention sur toi. Et pourtant tu les laisse sur leur faim, ne leur dit pas grand-chose, ils avaient qu’à y aller eux si ils voulaient tant voir ce que réserve Rhéa en privé. Une tournée de verre que tu décide de leur offrir, que tu vas chercher toi même pour calmer les curieux en contrepartie de ton manque d’information. Les prunelles qui glissent sur les gens présents, les ombres que tu vois passer sous tes yeux. Puis y'a elle, la danseuse de charme qui s'est remise à faire la tournée des tables. Pas sûr qu'elle t'ait remarqué maintenant qu'elle cherche un nouveau client alors t'arrête de la regarder, tournes la tête et passe définitivement à autre chose.

Chiara Andrei
Chiara Andrei
arrivée : 22/06/2019 messages : 1469 pseudo : soleil plein dédoublement(s) : nejma, étoile vagabonde. avatar : gigi. crédits : cowboy, old money., vocivus.
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ce soir ça va pas mieux,
mais ça va pas pire.
c'est un soir normal.


âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
situation : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cette année c'est fini les conneries, cette année t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
résidence : dans le dixième, quartier de la gare de l'est, quartier populaire ; un appart' assez spacieux pour accueillir toute la coloc.
occupation : la journée, tu passes certains aprem dans les hauteurs de montmartre, place du tertre, à croquer le visage des touristes pour quelques billets ; mais la nuit c'est sous la lueur crue des néons que tu te dévoiles, danseuse sulfureuse, du rêve que tu mets dans la rétine des clients.
t-warnings : mort d'un parent.
longueur rp : entre quatre cent et mille, voir plus, selon l'humeur.
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Mar 26 Nov - 23:03
Chiara Andrei

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( tes yeux qui me toisent brûlants )
ft. jax


Jeune homme curieux, prunelles d’onyx qui viennent fouiller la clarté des siennes pour lui demander ce qu’elle entend par « pas ici ». Si elle a mieux à lui proposer. Et le sourire qui s’étire, mystérieux, lourd de promesses qu’elle ne lui expose même pas. Lui laisse tout le loisir d’y apposer les fantasmes esquissés par son imagination. Parce qu’elle ne lui répondra pas, Chiara. Parce qu’ainsi les choses seraient trop faciles. Le spectre de l’inconnu qu’elle laisse planer à loisir entre eux tandis qu’elle se rapproche un peu plus de lui, mouvements lascifs sur ses cuisses, poitrine contre son torse ; jeu du chat et de la souris entre leurs visages, entre leurs corps, ses mains conquérantes sur sa personne toute entière. Comme elle l’a fait avec tous les autres avant lui, et comme elle le fera avec tous les autres après. Ritournelle familière qui se répète semaine après semaine, satisfaction chaque fois que son regard déraille sous ses gestes, chaque fois qu’elle intercepte les réponses de son corps, le voit humecter ses lèvres, ses doigts serrer un peu plus fort les accoudoirs comme pour les retenir de se jeter sur elle. Flamme victorieuse dans l’océan de ses yeux.

Et une ultime note qui résonne dans la pièce, le silence pour l’accueillir. Le silence qui s’épaissit, signe que la playlist et avec elle son temps imparti touchent à leur fin. Silence étrange après ces quelques dizaines de minutes, ses mains qui quittent pour la dernière fois son corps, pirouette gracieuse pour se relever. Elle le regrettera un peu ce jeune homme, et elle le sait ; sentiment d’inachevé avec lui, la sensation de sa peau contre la sienne à laquelle elle aurait bien goûté. Elle s’éloigne, de quelques pas, pour aller s’appuyer contre la fameuse barre, la silhouette qui se déhanche bien trop naturellement ; car elle aime pas rester debout au milieu d’une pièce, statique, ça la met mal à l’aise. Et un regard détaché qu’elle braque sur lui, comme si ce qu’ils venaient de faire était des plus normal – c’est le cas pour elle, en même temps –, rictus amusé qui se dessine en l’observant passer ses mains sur sa chemise, le trouble de cet homme suffisamment confiant pour s’imaginer insensible à ses charmes. A ses gestes. Naïf. Le garçon qui finit par se lever après quelques instants demeuré avachi dans le fauteuil, lui demande si elle attend son ressenti, un sourcil qu’elle arque, toujours ce même sourire charmeur aux lèvres.

- Allez, ça m’intéresse. Puis j’ai ce questionnaire de satisfaction à faire remplir à chaque client à la sortie…

Des conneries qu’elle débite, bien sûr, le jeune homme qui passe une main dans ses cheveux avant de qualifier sa performance de « cool ». Elle s’attendait pas à plus expansif de sa part, de toute manière, suit instinctivement son regard jusqu’à la caméra comme si elle ne savait pas mieux que personne où elle se situait.

- Ah ouais, moi je l’aime bien ma copine, tu sais ? Elle m’a plus d’une fois sortie de galère avec des types un peu trop confiants qui s’imaginaient avoir droit à un traitement de faveur ici, juste parce qu’ils étaient eux…

Petit haussement d’épaules, elle parle absolument pas de lui mais se rend même pas compte que ses paroles peuvent semer le doute. Chiara trop maladroite, on la changera pas, elle fait seulement référence à ces hommes qui se trompent de toute évidence d’établissement, prennent le club pour une maison close. Ces types qu’elle toucherait même pas avec un bâton si elle n’y était pas forcée, sur qui faire son simple numéro la répugne. Non, elle parle décidément pas de lui. Et un éclat de rire sincèrement amusé qui lui échappe lorsqu’il lui souhaite une bonne continuation.

- C’est mignon, ça doit bien être la première fois qu’on me souhaite ça… Bonne continuation à toi aussi, alors.

Et la lippe qui vient se nicher entre ses dents, joueuse, car si lui semble prêt à lui faire ses adieux ici, elle, elle sait qu’elle n’en a pas terminé avec lui. Pas tout à fait, en tout cas. Mais elle le laisse partir pour l’instant, ne le suit dans le couloir qu’au bout de quelques instants. Le brouhaha de la grande salle qu’elle ne tarde pas à regagner, avec sa musique plus forte et ses sièges plus peuplés. La table qu’occupait le jeune homme et ses amis vers laquelle elle se dirige d’office, avant de rebrousser chemin en voyant qu’un siège est toujours vide. Curieux. Elle sillonne alors la pièce, nonchalante, l’air de faire son boulot lorsqu’en réalité elle cherche seulement le basané. Ben alors, il est passé où ? Les prunelles qui passent de table en table, glissent sur la scène où ne se tient bien évidemment que l’une de ses collègues, finissent par se poser sur le bar. Et là, elle le reconnaît. Bien. Le bar vers lequel elle se dirige alors d’un air dégagé au possible, se penche pour récupérer un stylo rangé sur le côté du comptoir, attrape une petite serviette en papier pour y inscrire de sa graphie rapide « … mais peut-être là-bas », suivi de son numéro de téléphone. Comme pour compléter son « pas ici », bien évidemment, le bout de papier qu’elle plie déjà en quatre, va remettre le stylo en place avant de se diriger l’air de rien vers son dernier client en date. Se glisse dans son dos, les lippes qui s’approchent de son oreille pour lui dire, seulement entre elle et lui :

- Si jamais tu veux toujours passer à la vitesse supérieure…

Car même s’il n’a jamais développé, elle n’a pas oublié sa question posée un peu plus tôt. Sa main qui s’invite déjà dans la poche de son jean pour y déposer la serviette, les doigts qui s’attardent un instant contre la peau de sa cuisse, à travers l’étoffe si légère des poches de pantalon. Et Chiara qui s’écarte comme si de rien n’était, comme si cette seconde interdite n’avait jamais existé, regard complice échangé tandis qu’elle s’éloigne, direction la porte marquée d’un sens interdit. Pour enfin prendre une pause bien méritée.
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