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premier pas | jax x chiara

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jax abalhadj
jax abalhadj
arrivée : 10/11/2019 messages : 1547 pseudo : energie sombre avatar : zayn crédits : all souls, old money.
life is now :

DESASTRE DES ASTRES

premier pas | jax x chiara Q3JBI6WN_o

se faire des marques
et des frissons
qui font saigner la lèvre ;
on se fait du mal
mais tes cris
n'sont pas des appels à l'aide

chiara + rose +margot + alex + nolan

moodboard

âge : vingt-cinq ans, il est perdu le garçon. Sait plus d'où il vient, n'en sait pas plus vers où il va.
situation : célibataire, les pensées dirigé vers une fille en particulier mais la queue qui se perd dans le premier trou qui se présente.
résidence : Barbès encore et toujours, le dix huitième arrondissement de paname connu comme le quartier des arabes pour pas trop casser les clichés.
occupation : vendeur chez zara, c'est pas la folie de plier des polos à 39,95 mais ça paie les factures au moins.
t-warnings : violence prison et drogue
longueur rp : de trois cent mots à de long pavés interminable
https://generationwhy.forumactif.com/t2626-j-fais-le-tour-de-la-piece-la-nuit-j-fais-le-tour-de-la-ville#41537https://generationwhy.forumactif.com/t2636-jax-j-ai-passe-des-heures-a-rien-niquer-ni-le-game-ni-ta-mere#41642https://generationwhy.forumactif.com/t2639-jax-abalhadj-0788234455#41650https://generationwhy.forumactif.com/t2322-instagram-jaxablj#38217https://generationwhy.forumactif.com/t2321-jax-abalhadj#38214
Ven 29 Nov - 11:07
jax abalhadj

premier pas | jax x chiara Gel1p premier pas | jax x chiara RakL7 premier pas | jax x chiara N2l5y

( l'air est lourd, le ciel est noir interdit de traîner )
ft. chiara

T’assiste à cette scène horrible, encore. Peut-être pour la millième fois depuis que t’es venu au monde. T’es là, à regarder ce qu’il se passe dans la pièce qui t’est interdite par l’infime espace que cette porte mal refermée t’offre. Il est là, de toute sa grandeur, de toute sa force à battre celle qui t’a donné la vie. Et toi, tout petit comme t’es tu sais que t’as zéro emprise sur lui. Mais faut que tu trouves quelque chose, que tu trouves quelqu’un qui pourra la sortir de là ta maman. Alors tu cours, tu te mets à courir comme un dérater dans toute la maison et bien évidemment il n’y a personne. Absolument personne dans les parages alors que d’habitude cette maison est remplie à craquer. Sans réfléchir, tu quittes la maison, sans chaussure, sans demander la permission à ta mère et dieu seul sait qu’elle ne blague pas avec ça pourtant la génitrice. Mais tu t’en fiche, tu cours à la recherche de quelqu’un qui pourra t’aider à l’extérieur. Un inconnu, peu importe tant que cette personne arrête le massacre. Mais encore une fois tu te confronte au vide, personne dans les parages. Nada. Tu paniques, ta respiration qui se fait courte et tu le vois, lui. Il te court après, te menace alors tu te remets à courir comme jamais t’as couru et pourtant ça ne sert à rien. Il t’attrape ce bâtard. Son visage si semblable au tien, la couleur de ses yeux identique à tes propres prunelles lorsqu’il t’oblige à te retourner vers lui. T’as peur, tu veux t’en fuir et lorsqu’il te met le premier coup tu sursautes Jamal, le cœur qui te fait mal, la douleur dans le ventre qui te tiraille. Quelques secondes pour te rendre compte que t’es juste dans ton lit, que tout ceci n’était qu’un rêve, toujours le même. Un soupire qui s’échappe et déjà tu te rallonges, tente de te rendormir. Une longue demi-heure de bataille avant que tu ne finisses par te décider à te lever de ton lit.

Mort pour mort, autant sortir d’ici c’est ce que tu décides de faire en enfilant le premier jogging qui te passe par la main, de même avec un sweat à capuche et tout ce qui s’en suit pour aller te balader dans les rues de Paris en pleine nuit. Habitué des balades nocturnes, c’est en compagnie de tes écouteurs que tu t’aventures sous la lueur des réverbères. Des pas et des pas de fait, aucune destination précise mais juste ce besoin fou de marcher pour évacuer toute la colère qui t’anime depuis que tu t’es réveillé. Sans déconner, tu sais même pas quelle heure il est Jax. T’as même pas pris le temps de regarder une seule fois l’heure sur ton téléphone depuis que t’es dehors. Il doit être bien tard puisque pas grand monde traîne dans les rues, le ciel est noir opaque encore. Peut-être deux heures du matin ? Aucune idée, de toute façon tu t’en fous.

Déjà une heure que tu traînes, t’as enfin retrouvé ton calme Jax. Maintenant, ton regard ne fixe non plus seulement que le sol mais se rive un peu plus haut. Montmartre et ses environs qui se dessinent. Pigalle que tu traverses, Pigalle que tu quittes pour monter vers Montmartre et ses environs. Quelques rues que tu arpentes et puis y’a les lumières bleu et orange, y’a la fumée, les banderoles qui interdisent le passage. Y’a ta curiosité aussi, celle qui te pousse à rentrer dans la zone sécurisé quand les yeux d’un flic se rivent à l’opposé. Les mains dans les poches tu viens voir les dégâts de plus près. Tu te rends compte que c’est un bâtiment tout entier qu’a cramé, les pompiers sont encore en train d’user de leur lance et de vider leur cubique d’eau pour éteindre le feu complètement. Les mains dans les poches tu fixes l’horreur de ce spectacle avant d’aller se river sur le trottoir sur lequel sont assis quelques personnes. Dans le lot, une famille discutant avec les pompiers et les flics, comme t’as pas forcément envie qu’on te demande ce que tu fous ici  alors tu déchantes. T’avance dans cette même ruelle bloqué jusqu’à croiser une nana, seule. Pas un chat, personne pour la consoler. Et tu la fixe, quelques secondes sans trop savoir quoi faire, tu commences par enlever tes écouteurs et t’avance finalement vers elle qui semble si démunie, comme une gamine fixe certainement ce qui doit être son immeuble et les débris de sa vie.

- Ça va ? Vous voulez que j’appelle un flic ? Pt’être passé un coup de fil ?  

T’es pas du genre à côtoyer les condés – surtout pas quand t’as de l’herbe dans les poches – mais elle semble si désemparée qu’il faut que quelqu’un l’aide à cette gamine. Et rapidement, tu t’abaisses alors à sa haute, t’appuies sur tes genoux et lui dit :

- C’est votre immeuble ?

Et surement qu’elle a tout perdu si la réponse est oui, tu comprendrais mieux le pourquoi de ce regard vide, cette expression morte sur son visage. Elle te rappelle un peu toi quand t’étais gosse. Ce fameux jour durant lequel t’as pris l’avion avec uniquement tes affaires du jour et quelques document dans ta valise. Tes premiers pas en France si brutalement, t'étais un gosse désarmé, désemparé. Le même air que cette fille quand t’as compris que plus jamais tu ne récupérerais certaines choses de ton ancienne vie.
Chiara Andrei
Chiara Andrei
arrivée : 22/06/2019 messages : 1469 pseudo : soleil plein dédoublement(s) : nejma, étoile vagabonde. avatar : gigi. crédits : cowboy, old money., vocivus.
life is now :
MATERIAL GIRL.

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ce soir ça va pas mieux,
mais ça va pas pire.
c'est un soir normal.


âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
situation : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cette année c'est fini les conneries, cette année t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
résidence : dans le dixième, quartier de la gare de l'est, quartier populaire ; un appart' assez spacieux pour accueillir toute la coloc.
occupation : la journée, tu passes certains aprem dans les hauteurs de montmartre, place du tertre, à croquer le visage des touristes pour quelques billets ; mais la nuit c'est sous la lueur crue des néons que tu te dévoiles, danseuse sulfureuse, du rêve que tu mets dans la rétine des clients.
t-warnings : mort d'un parent.
longueur rp : entre quatre cent et mille, voir plus, selon l'humeur.
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Dim 1 Déc - 2:09
Chiara Andrei

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( l'air est lourd, le ciel est noir interdit de traîner )
ft. jax

A la lueur des étoiles, à la lueur des lampadaires inconstants et des gyrophares bleus et oranges, à la lueur des flammes affamées, elle regarde sa vie partir en fumée. Se revoit, une heure plus tôt, la porte de ce petit appart’ déniché en vitesse suite au départ de Théo qu’elle pousse, laisse tomber son sac au sol avec un soupir. Retour à la maison, enfin, après un début de nuit passé à faire jouir les pensées des clients à défaut de les combler vraiment. Horaires de travail allégés, parce qu’on est en semaine, et sa carcasse fatiguée qu’elle traîne jusqu’à la salle de bain, referme la porte dans son dos sans se douter un seul instant de ce qu’elle trouvera lorsqu'elle la rouvrira. Les longues mèches dorées, vaguement emmêlées qu’elle brosse rapidement, les relève en un chignon grossier au-dessus de sa tête. Se dévêtit bien rapidement, plonge sous l’eau bouillante. Pour se laver des péchés de la soirée ; chasser de son corps les regards impurs et les gestes non désirés. Fantasme déjà le confort de son lit et la chaleur de la couette.

Corps séché, une chemise trop grande et une paire de chaussettes chaudes en guise de pyjama, ce chignon trop lourd déjà détaché. Les dents brossées, et dans une petite minute elle sera au chaud sous sa couette. C’est du moins ce qu’elle se dit lorsqu’elle pose sa main sur la poignée de la porte de la salle de bain. Projets qui volent en éclat lorsque la porte entrouverte lui dévoile son salon envahi par une fumée noire, et l’éclat inconstant des flammes qui se reflètent sur les murs. Les flammes qui lèchent le sol, gagnent du terrain à tout instant. Et la porte qu’elle referme immédiatement, pur réflexe, se laisse tomber contre le panneau de bois avant de s’en écarter précipitamment, à quatre pattes sur le carrelage de la salle de bain.

Elle sait qu’elle doit faire quelque chose, Chiara. Le souci, c’est qu’elle ne sait pas quoi. Instinct de survie qui se bat avec la peur panique, les méninges qui s’activent dans son cerveau soudain embrumé comme le salon. Erreur 404, le cœur qui bat trop fort mais le corps paralysé ; il lui faut bien une minute pour parvenir à se ressaisir, entreprendre de réfléchir convenablement. Appeler les pompiers. C’est ça qu’il faut faire. Mais son téléphone elle l’a pas pris avec elle dans la salle de bain – pour une fois, triste ironie –, son téléphone, elle voit parfaitement où il est : abandonné dans le salon. En plein cœur du brasier. Bon. Elle peut pas sortir non plus, car les flammes ont condamné les rares portes de l’appartement. Ce serait purement suicidaire que de tenter une évasion. Et puis elle se souvient de ce truc qu’on voit dans les films, alors sans savoir si c’est indiqué dans sa situation, si cela servira à quelque chose ou pas du tout, elle s’empare de ses serviettes de bain et les imbibe d’eau, les étend sur le pas de la porte. Retourne se réfugier dans le coin opposé de la pièce, les genoux serrés contre son torse, regard rivé sur la porte. Et pour éviter de réfléchir à ses probabilité d’y passer ou non, parce qu’il ne lui reste de toute manière pas plus utile à faire, elle s’époumone à appeler à l’aide.

Elle sait pas combien de temps elle est restée à attendre. Là, dans cette salle de bain, aux portes des Enfers elle a perdu toute notion du temps. Sait seulement que du bruit a fini par se faire entendre, tout prêt, autre que le craquement inquiétant du bois en train de se contorsionner sous l’assaut des flammes : un éclat de voix, comme réponse au sien et, bientôt, la porte enfoncée par un homme en uniforme. Le pompier qui lui a placé un masque sur la bouche pour l’empêcher d’inhaler plus de fumée, s’est chargé de la sortir sans encombre par l’une des fenêtres de l’appartement ; descente improvisée pour regagner la rue, Chiara tremblante sur la haute échelle des pompiers.

Et Chiara elle tremble encore, bien des minutes après, malgré la couverture de survie qu’on lui a donné pour pallier au froid nocturne ; Chiara elle tremble encore, assise sur le bord de trottoir, les genoux ramenés contre son buste. La même position que plus tôt dans cette salle de bain, instinctivement retrouvée. Et son regard, rivé sur l’immeuble, sur cette petite fenêtre sous les toits qui est celle de son appartement ; cette même fenêtre par laquelle elle est passée, dernier étage seulement scindé en deux petits habitats. Elle se demande ce qu’est devenue sa voisine immédiate ; elle l’a pas encore vue, parmi les rescapés. Les prunelles braquées sur la bâtisse à l’agonie, comme hypnotisées par les flammes, vision floue à cause des larmes pour rougir le regard. Car Chiara, elle a beau être douée pour les retenir, là elle y arrive plus. Que ça bat bien trop fort dans sa poitrine, et que ça turbine bien trop vite dans son cerveau. Fatigue envolée, car qui aurait envie de dormir lorsqu’il voit sa vie s’effondrer sous ses yeux ? Et ces questions. Affreuses questions qui ne viennent rien arranger à la situation. Car comment elle est supposée bosser demain, Chiara, si tous ses ensembles sont devenus poussière ? Comment va-t-elle terminer son mémoire d’ici cinq mois lorsque tout son labeur est en train de se changer en cendres ? Et ses dessins ? Ses photos avec son père, trésor inestimable ? Perdus à jamais. Où est-ce qu’elle va passer la nuit, même ? Elle a pas de famille chez qui se réfugier, ça fait bien longtemps qu’ils l’ont rayé de l’arbre généalogique. Et ici… Ici peu d’amis, pas le genre à accueillir sa frêle silhouette empestant la fumée en plein milieu de la nuit, en tout cas. Y a bien Rose, mais Rose elle sait que chez elle c’est grand comme un mouchoir de poche, puis elle voit quelqu’un ; alors elle voudrait pas déranger.

Y a les larmes qui coulent un peu plus chaque fois que ses yeux se posent sur la bâtisse embrasée. Les flammes qui surgissent de chaque fenêtre et l’incendie qui semble refuser de s’arrêter ; les volutes de fumée noir de jais qui s’élèvent au-dessus de l’immeuble, se détachent dans le ciel nocturne. Qu’elle se figure le feu noircir les murs, atrophier le papier de ses carnets et photos, dévorer tout ce qui a un jour été cher à son cœur. Elle est anéantie, Chiara. Le sentiment qu’elle pourrait tout aussi bien mourir sur le champ que cela ne ferait pas de différence. Qu’elle vient de tout perdre, et doit en plus assister à ce désastre. Son avenir déjà flou qui lui semble désormais carrément inexistant. Et cette voix, pour l’arracher à ces pensées si sombres. Timbre grave, celui d’un jeune homme, il lui demande si ça va, si elle souhaite qu’il appelle les flics ou passer un coup de fil, et à ces trois questions elle secoue la tête. Répond par la négative. Non, ça ne va pas. Non, ça servira à rien de les appeler ces flics, y a que dans son cœur et dans sa tête que c’est la merde mais physiquement ça va. Et téléphoner à qui, même ? Concrètement elle a plus personne, Chiara, car quand c’est pas elle qui dégage les gens de sa vie ils partent d’eux-mêmes. Et ses mains qu’elle passe, brusquement sous ses yeux. Pour en chasser les larmes, essuyer les traces liquides de son malheur. Prend une grande inspiration pour se calmer, au moins d’ici que l'inconnu reparte car pour l’heure il vient de s’accroupir à ses côtés. Et qu’il faut pas qu’on la voit pleurer. Jamais. Personne. La tête qu’elle hoche lorsqu’il lui demande s’il s’agit de son immeuble, avant de réussir à répondre, au bout de quelques secondes :

- Oui. Enfin, c’était…

Et un faible haussement d’épaules, car elle trouve rien à ajouter, les mots qu’elle laisse flotter entre le silence de la nuit et le sifflement des lances à eau, ses prunelles rougies qu’elle relève alors vers les siennes. Dans les siennes. A la lueur de son regard concerné, elle regarde sa vie partir en fumée.
jax abalhadj
jax abalhadj
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âge : vingt-cinq ans, il est perdu le garçon. Sait plus d'où il vient, n'en sait pas plus vers où il va.
situation : célibataire, les pensées dirigé vers une fille en particulier mais la queue qui se perd dans le premier trou qui se présente.
résidence : Barbès encore et toujours, le dix huitième arrondissement de paname connu comme le quartier des arabes pour pas trop casser les clichés.
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Mar 3 Déc - 8:47
jax abalhadj

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( l'air est lourd, le ciel est noir interdit de traîner )
ft. chiara

Tu tousses, la faute à la fumée et cette odeur de brulée qui se diffuse dans tous le quartier. T’as les yeux rivés vers les flammes, regarde l’horreur de ce spectacle en te demandant si à l’intérieur des familles ont péris ; si des gens sont encore coincés dans leur appartement en espérant que quelqu’un viendra les sortir de là avant qu’ils ne finissent asphyxié. Des pensées sombres, morbides qui t’habite en voyant ce désastre. T’es pas du genre à être triste pour les gens, à avoir une compassion de fou Jax mais là t’es quand même un peu miné en fixant les flammes continuer de danser aux deux derniers étages de ce bâtiment.

Y’a des vies qui vont changer à partir de ce soir, car y’a des gens qui auront perdu tout ce qu’ils avaient peut-être réussi à avoir depuis des années en une seule nuit. Et toi tu sais ce que c’est de tout perdre, tu connais la sensation que ça fait de devoir tout recommencer à zéro, arriver avec rien quelque part. T’étais certes un gosse à l’époque mais tu t’en souviens encore et v’la que la colère te monte, t’oblige à détourner le regard de cet immeuble qui prend la flotte. Les prunelles qui tombent sur ce petit corps recroquevillé sur le trottoir. Cette – jeune ? Fille qui renifle en fixant d’un regard morne droit devant elle. Tu pourrais simplement détourner le regard Jamal, tu pourrais juste filer tout droit et quitter ce quartier en oubliant dès demain que t’as vu ce bordel. Mais sans réfléchir tu vas la voir la gamine, tu lui demande si elle a besoin de passer un coup de fil, besoin que t’ailles chercher un de ces flics qui s’occupent plus de quadriller la zone que de rassurer, donner des informations aux personnes qui n’ont plus nulle part où aller dès à présent. Elle te fait non de la tête, à chaque question tu te reçois une négation. Non, pas de coup de fil à passer, non pas envie de discuter avec les policiers. Alors tu demandes si elle fait partie des habitants de cet immeuble au moins, car peut-être qu’elle connait quelqu’un qui habitait là ? Peut-être qu’elle est là car c’est quelqu’un de sa famille qui a été touché par le drame. T’en sais rien, la fixe jusqu’à qu’elle finisse par te faire découvrir le son de sa voix, étouffé par les sanglots et les trémolos qu’elle ravale pour te répondre qu’elle habitait ici, jusqu’à présent.

- T’étais seule ? Y’a personne qu’est bloqué dedans ?

Plus de vouvoiement, c’est vraiment pas fait pour toi les formes de politesse. Puis tu viens t’asseoir à côté d’elle sur ce trottoir, tes avants bras venant s’appuyer sur tes genoux, tes prunelles d’onyx fixant tes baskets, vos pieds avant de venir se reposer sur le profil de la blonde à coté de laquelle t’es assis. Tout sauf regarder le brasier. Elle a les cheveux en bordel, la couverture de survie sur les épaules et t’aperçois son bas de pyjama, ses chevilles trop fine dépassant de celui-ci. Tu te demandes si elle a froid, si elle a autre chose pour se couvrir, autre chose tout court pour les jours à venir.

- Bon … T’as réussis à récupérer des vêtements au moins … ? T’es pas trop en galère ?

Toujours plus de question, mais t’essaie de savoir où elle en est, de savoir ce que tu peux faire à cette heure-ci de la nuit pour la sortir un peu de sa galère cette fille. Car si personne ne vient la voir, elle risque de rester planter sur ce trottoir toute la nuit.

Chiara Andrei
Chiara Andrei
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ce soir ça va pas mieux,
mais ça va pas pire.
c'est un soir normal.


âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
situation : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cette année c'est fini les conneries, cette année t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
résidence : dans le dixième, quartier de la gare de l'est, quartier populaire ; un appart' assez spacieux pour accueillir toute la coloc.
occupation : la journée, tu passes certains aprem dans les hauteurs de montmartre, place du tertre, à croquer le visage des touristes pour quelques billets ; mais la nuit c'est sous la lueur crue des néons que tu te dévoiles, danseuse sulfureuse, du rêve que tu mets dans la rétine des clients.
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Jeu 5 Déc - 23:59
Chiara Andrei

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( l'air est lourd, le ciel est noir interdit de traîner )
ft. jax

Au cœur du chant de l’eau et du crépitement des flammes, au cœur des éclats de voix et du brouhaha de ses pensées couleur fumée, un son. Une voix. Voix qui ne lui dit rien, mais elle ne sait pas bien si elle peut se fier ou non à ce que lui souffle son esprit en une telle soirée. Alors elle sèche ses larmes, renifle un bon coup avant de relever ses yeux rougis vers son visage pour s’assurer que c’est bien celui d’un inconnu. Et c’est le cas. Il ne lui dit rien ce jeune homme, ses traits dans la pénombre de sa capuche, dans la pénombre de la nuit, mais juste assez visibles pour qu’elle puisse se dire qu'elle ne l'a jamais vu. Alors sans doute juste un passant. L’un de ces badauds qui passent juste comme ça, sans rien connaître du bâtiment agonisant ou de ses habitants ; leur curiosité malsaine qui la répugne, mais elle sait qu’elle aurait sans doute fait pareil si ce n’avait pas été son immeuble, alors elle ne peut rien dire. Se contente de secouer la tête lorsqu’il lui demande si elle souhaite parler à quelqu’un, peut-être la police, lui répond qu’elle vivait bel et bien ici avant que tout ne tourne au drame. Et lorsqu’il lui demande si personne n’est bloqué à l’intérieur, il en profite pour passer au tutoiement, et elle ça la réconforte déjà un peu car elle a vraiment du mal avec le vouvoiement, la distance et la froideur que cette simple politesse instaure.

- Non, j’étais seule chez moi. Après je connaissais vite fait la voisine de mon étage et elle je l’ai toujours pas vue…

Regard qui se fait alors curieux, pressant alentour ; mais non, la situation n’a pas changé depuis la dernière fois qu’elle a vérifié : toujours pas de voisine en vue.

- Nan, elle est pas là.

Et sa voix qui se brise un peu sur ces derniers mots, car elle avait beau ne pas la connaître plus que cela, c’est juste affreux de se dire qu’elle est peut-être encore prisonnière, en proie aux flammes. Que pour n’importe qui, c’est affreux. Et au fond de son cœur elle espère que ça va pour elle, et pour tous les autres habitants de l’immeuble. Que nul ne perdra la vie cette nuit, que tous auront la même chance qu’elle. Et le jeune homme qui vient s’asseoir pour de bon à ses côtés, l’arrache à ses pensées ; elle tourne la tête vers lui, croise ses prunelles d’onyx. Question pour relancer irrémédiablement le train fou de ses pensées, la tête qu’elle secoue, ravale la boule d’angoisse qui commence déjà à se former dans sa gorge avant qu’elle n’entraîne avec elle larmes pantelantes.

- J’étais dans ma salle de bain, en fait, quand ça s’est produit… Et j’ai pas pu en sortir jusqu’à l’arrivée du pompier, alors à part récupérer ma brosse à dents ou mon savon…

Eclat de rire qui se brise dans la nuit, éclat un peu triste, pourtant là pour tenter d’apporter quelque légèreté à la situation, à son cœur. Elle a vraiment plus rien Chiara, n’a sur elle que cette chemise trop grande et cette épaisse paire de chaussettes – et la couverture de survie nouvellement acquise, comme quoi, elle retire au moins une chose de cet incendie… Et pour le reste… le reste elle n’en sait rien, ignore si une part de ses affaires saura être épargnée par les flammes ou non. Elle sait même pas comment elle est supposée les récupérer, si jamais. Mais pour l’heure, faut déjà qu’elle commence par se préoccuper de ce bout de nuit restant, car elle devine déjà que la journée du lendemain sera longue. Alors faut qu’elle dorme un peu. Mais elle sait pas où. Et les paroles du garçon qui sonnent un peu trop juste, tout à coup.

- J’sais même pas où je vais passer la nuit en fait, je t’avoue. Donc ouais, je suppose que la galère c’est un terme plutôt adapté ?

Et un sourire, qui n’atteint pas vraiment ses yeux. Bien sûr qu’elle ne lui dit pas cela par hasard Chiara, ne confie pas ses malheurs à un parfait inconnu par pure impulsion, même si elle fait genre que si. Bien sûr qu’elle a une petite idée derrière la tête, espère que, par miracle, lui sera peut-être un peu mieux renseigné qu’elle. Que peut-être que lui il sait vers qui elle doit se tourner, à qui s’adresser dans ce genre de situation critique. Parce qu’il peut pas lui avoir été envoyé par hasard.
jax abalhadj
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Mer 11 Déc - 10:03
jax abalhadj

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( l'air est lourd, le ciel est noir interdit de traîner )
ft. chiara



Des informations que tu tentes de récolter, sans trop savoir pourquoi. Car en soi, qu’elle soit seule, qu’elle ne sache pas où est sa voisine …. Ça t’importe peu. C’est un peu glauque si la nana est en train de flamber actuellement dans le feu des flammes mais ça ne chamboulera pas ton existence pour autant. T’aimerais bien pouvoir te la jouer super-héros, courir dans l’immeuble en feu et aller sauver les personnes coincés à l’intérieur mais t’es pas superman, t’es personne. Tu peux pas changer les choses mais tu te dis que p’t-être en discutant un peu avec cette nana ça la calmera un brin, irriguera son cerveau pour qu’elle trouve un plan pour l’après. Enfin, pour l’instant présent même. Car le soleil n’est pas encore prêt de se lever et que dans cette tenue-là elle ne fera pas long feu dans les rues sombres de Paname alors faut qu’elle trouve une issue de secours, rapidement. Faut qu’elle trouve où aller, quoi faire car ce n’est pas la police qui va l’aider. Mais d’abord faut la calmer c’te gonzesse, d’abord faut qu’elle arrête de chouiner en pensant à cette fameuse voisine qu’elle n’a pas l’air de voir dans les parages alors tu lâches pour récupérer son attention :

- eh eh, pleure pas. Ta voisine elle est peut-être juste dans un camion de pompier ou quoi hein, n’imagine pas le pire. T’en sais rien.

Ou peut-être qu’elle est calcinée dans son appartement mais c’est pas le moment pour dire ce genre de chose à voix haute. Assis à ses côtés, tu lui demande si elle a pu récupérer quelques affaires, elle te raconte alors qu’elle était dans sa salle de bain au moment des faits, qu’elle est restée coincé dans celle-ci jusqu’à l’arrivée des pompiers. Alors non, elle n’a rien récupéré, oui elle n’a vraiment que ce bout de tissus pour la couvrir et cette couverture dorée que les pompiers ont surement du lui passer. Petite poupée brisée qui rit, pas de joie malheureusement mais rit de son propre malheur, de sa situation qui part en fumée comme le contenu de son appartement.

- Et t’as pas de la famille chez qui aller ? Une amie, peu importe juste au moins une nuit le temps de cogiter ?

Tu ne t’imagines pas un instant que cette nana puisse être seule sur Paname, elle doit au moins avoir un petit-ami comme bien des filles de son âge. Et si ce n’est pas un petit-copain chez qui crécher au moins une amie ? Un parent ? Et voilà que t’y résiste pas, voilà que t’extirpes une cigarette de la poche de ton blouson et son copain le briquet pour l’embraser. C’est pas le moment, c’est pas le lieux car t’es surement déjà en train de t’encrasser les poumons sous toute cette fumée mais il te faut ta clope pour réfléchir, réchauffer tes mains qui commence à geler. Un regard en coin que tu jettes vers la nana qui t’avoue ne pas savoir où aller, qu’elle est clairement en galère. Et tu soupires, doucement. Un léger souffle qui s’échappe d’entre tes lippes mélangé à la fumée opaque de ta clope avant que tu te mettes à légèrement gesticuler sur place, le temps d’enlever ta veste et la lui foutre sur les épaules.

- Tiens garde ça, le temps qu’on réfléchisse…

Et tu consommes, consume ta cigarette en silence. Le regard rivé droit devant toi en essayant de chercher quoi lui proposer à cette nana, situation tendu puisqu’apparemment elle n’a nulle part où aller. Toi, tu ne connais rien aux systèmes mis en place pour les gens qui se retrouvent du jour au lendemain sans toit sur la tête. T’imagines bien que si elle n’a pas de vêtement à proprement parlé elle n’a certainement pas une carte bleue ou du cash pour se payer une nuitée d’hôtel. Jusqu’à demain minimum cette histoire ne pourra pas être réglée. Va falloir improviser Jax, va falloir tu la rassure avec le peu d’infos que t’as.

- J’pense que demain va falloir que t’aille à la mairie refaire tes papiers d’identités. Va falloir t’aille à la banque aussi pour demander une nouvelle carte bleu et prendre un peu de liquide puisque t’as rien sur toi. Et surtout, demain va falloir que t’ailles chez ton assureur. T’en a une d’assurance hein ? Y’a que eux qui peuvent te rembourser, t’aider pour les dégâts.

Un temps de pause que tu marques dans ton discours, faut qu’elle s’ancre dans la tête que tout est à refaire à partir de maintenant. Qu’elle va devoir passer des heures et des heures à faire de la paperasse pour au moins, récupérer le syndical minimum.

- Et si t’as vraiment nulle part où aller bah … J’peux t’héberger pour cette nuit.

Les épaules que tu hausses, t’as pas réfléchis longtemps à cette proposition. C’est même plutôt spontanément que tu proposes ça. C’est pas dans tes habitudes de jouer la charité mais tu serais mal placé pour ne pas le faire quand on sait ton chemin de vie. Le nombre de personnes qui t’ont hébergé avant que tu réussisses à pouvoir te prendre ton propre appartement.

- C’pas le luxe hein, j’ai un studio avec une chambre mais j’peux te filer ma piaule pour ce soir sinon j’t’emmène chez quelqu’un que tu connais si t’as une adresse ou va falloir te débrouiller avec la police j’pense ils vont t’emmener dans un foyer, truc du genre ….

Le mieux serait qu'elle ait une illumination, te dise qu'elle sait où aller finalement. Car t'es pas la personne la plus accueillante que la Terre ait porté, toi t'es plus de ceux qu'on accueille que de ceux qui ramène des gens à la maison. T'as jamais eu à t'occuper d'une personne dans le besoin. Alors t'espère, t'espère fort qu'elle aura une solution qui ne t'obligera pas à sortir de ta zone de confort.
Chiara Andrei
Chiara Andrei
arrivée : 22/06/2019 messages : 1469 pseudo : soleil plein dédoublement(s) : nejma, étoile vagabonde. avatar : gigi. crédits : cowboy, old money., vocivus.
life is now :
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ce soir ça va pas mieux,
mais ça va pas pire.
c'est un soir normal.


âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
situation : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cette année c'est fini les conneries, cette année t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
résidence : dans le dixième, quartier de la gare de l'est, quartier populaire ; un appart' assez spacieux pour accueillir toute la coloc.
occupation : la journée, tu passes certains aprem dans les hauteurs de montmartre, place du tertre, à croquer le visage des touristes pour quelques billets ; mais la nuit c'est sous la lueur crue des néons que tu te dévoiles, danseuse sulfureuse, du rêve que tu mets dans la rétine des clients.
t-warnings : mort d'un parent.
longueur rp : entre quatre cent et mille, voir plus, selon l'humeur.
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Jeu 12 Déc - 0:54
Chiara Andrei

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( l'air est lourd, le ciel est noir interdit de traîner )
ft. jax

Poupée aux yeux rougis à force de retenir ses larmes, yeux embués de perles salines menaçant de déborder - de nouveau - à tout instant. Et elle croit être discrète, Chiara. Si bien habituée à ne rien montrer de sa peine devant autrui qu'elle s'imagine que lui aussi sera dupe. Que l'obscurité nocturne ne peut que l'aider à camoufler les dégâts du drame, que ce n'est pas cet inconnu qui saura déceler ses larmes lorsque certaines personnes la connaissant mieux n'y voient que du feu. Et pourtant si. Chiara qui se hait en l'entendant lui intimer de ne pas pleurer. Car faire aveu de faiblesse elle supporte pas, qu'elle s'en veut de se laisser aller ainsi en public. Elle est supposée être plus forte que ça. Alors elle renifle un coup, relève la tête, acquiesce en silence. Se raccroche à ses paroles rassurantes, fait elle aussi semblant d'y croire pour espérer calmer un peu la cadence folle de son cœur, de ses pensées. Et lorsqu'il lui demande si elle a pu récupérer quelque chose, n'importe quoi, elle lui répond par la négative. Elle a que ce pyjama, la culotte et les chaussettes qu'elle porte. Oh, et une couverture de survie flambant neuve. C'est pas avec ça qu'elle va aller bien loin. Alors il demande si elle a quelqu'un chez qui aller, et là encore elle est bien obligée de lui répondre par la négative.

- Je t'avoue que j'ai pas spécialement envie de cogiter davantage cette nuit..., qu'elle commence avec un petit sourire, car c'est déjà le bordel dans sa tête. Mais ma famille elle est pas ici. Et des amis... Bof. Pas assez proches pour que je me pointe chez eux à j'sais pas quelle heure de la nuit, les plus proches ils sont partis.

Petit haussement d'épaules, ouais, les amis ils sont plus sur Paname aujourd'hui. Car Paris n'est que ville de passage faut croire, sauf pour elle, elle qui stagne ici depuis plus d'un an sans avoir l'impression d'avoir ne serait-ce qu'un peu avancé dans sa vie. Y a bien Rose, sinon... C'est la seule qui lui vienne en tête ce soir, mais Rose elle la connaît pas énormément finalement, elle se sentirait encore trop mal à l'aise de s'imposer chez elle de la sorte. Car elle doute pas qu'elle accepterait, mais elle est pas sûre que ce serait de bon cœur. Alors non. Chacun a déjà ses propres problèmes sans qu'elle vienne en plus s'ajouter dans l'équation. Et le cliquetis caractéristique d'un briquet, du coin de l’œil elle voit la flamme s'allumer - une de plus -, éclairer son visage pour embraser le bâton de nicotine. Nicotine pour laquelle elle serait prête à se damner vu son état, et pourtant elle demande pas. Pour une fois. Peut-être trop écœurée par le feu et la fumée pour aujourd'hui pour en arriver là.

Et ouais, c'est la galère, elle le concède. Paroles qui arrachent un soupir à son acolyte, le nuage de fumée qu'elle regarde s'évanouir dans l'air nocturne ; attention attirée par les gesticulations du garçon, elle finit par comprendre qu'il se déleste de sa veste, le vêtement qui finit par atterrir sur ses épaules. Et elle le fixe un instant, interdite. Lippes condamnées au silence par la surprise de son geste. Par la surprise de sa présence même, en fait. Car avec ce type, ils se connaissent ni d'Eve ni d'Adam, alors elle saisit pas pour quelle obscure raison il s'est arrêté sur elle cinq minutes plus tôt. Saisit encore moins pourquoi il prend le temps de chercher une solution avec elle, prend le risque de choper la crève pour s'assurer que cela ne lui arrive pas à elle. Mais aussi incongrue soit cette apparition, elle est bienvenue en cette nuit carnage. Présence rassurante dans la nuit noire, le palpitant choyé par l'attention portée à celle qui, quelques minutes plus tôt, se sentait invisible au cœur du tumulte.

- Merci, qu'elle finit par lâcher dans un souffle, avant de se décider à reporter son attention droit devant elle. Pour "réfléchir".

Et c'est ce qu'elle s'efforce de faire. Les neurones qu'elle active d'elle-même dans l'espoir qu'ainsi, ils se verront détournés des angoisses. Mais les idées ne sont pas bien concluantes, et elle finit par déballer le peu qu'elle sait tout en sachant que cela ne fera en rien avancer la situation. Mais faut bien combler le silence.

- J'ai demandé aux pompiers, 'fin aux rares qui étaient pas mobilisés directement sur le feu et... ils m'ont dit qu'y avait bien des centres de nuit pour les gens en galère, mais c'est l'hiver, il fait froid alors les places sont chères. Askip il en restait quelques unes mais ils les ont refilé aux familles avec des gosses.

Ce qui est normal, en soi. Mais le côté égoïste de Chiara la pousse à se dire qu'elle en aurait bien voulu, elle aussi, de ce précieux sésame. Quitte à dormir avec des SDF, ma foi. Ils sont parfois plus fréquentables que certains hommes intégrés à la société. Mais bon, elle va pas aller pousser ses petits voisins dans les flammes juste pour récupérer leur place, faut pas abuser. Va falloir qu'elle se débrouille autrement. Et lorsque le jeune homme reprend la parole pour émettre des hypothèses quant à ce qu'elle devra faire demain, son attention tout entière se reporte sur lui. Avide de précieuses informations lorsque son cerveau en panique ne parvient plus à raisonner. Alors elle note soigneusement dans sa tête. Mairie. Banque. Merde, y avait bien deux mille en cash dans le placard de la chambre qui sont en train de partir en fumée en ce moment. Tant pis. Concentre-toi Chiara. L'assureur. Euh... Quel assureur ?

- Une assurance habitation ? Nan, comme c'était un appart' meublé c'était pas obligatoire... En plus j'ai emménagé y a vraiment pas longtemps, donc j'ai pas pensé que ce serait nécessaire... Tu sais bien... "Ça arrive aux autres mais pas à moi"...

Et un petit sourire qui se dessine, sourire pour ne pas craquer une fois de plus, sourire un peu dépité par sa propre bêtise. Car trop nombreuses sont les personnes à raisonner comme elle, s'imaginer par quelque miracle immunisées contre les galères de la vie. Jusqu'au jour où la galère se manifeste et qu'elles ont plus que leurs yeux pour pleurer. Et elle ajoute :

- En tout cas... Tu me crois si je te dis que tu m'as plus aidé que les pompiers ?

Car eux, clairement, ils sont pas trop là pour répondre à ses questions. Mais elle comprend, bien sûr, y a un incendie à maîtriser et des vies à épargner. Sauf qu'elle en attendant elle demeure paumée. Et cette histoire d'assurance qui lui revient en tête, à quel point a-t-elle merdé en en prenant pas ? Va-t-elle plus galérer à ce point sans cette aide financière ? Elle en a aucune idée Chiara, et a beau se répéter que cela ne sert à rien d'y penser maintenant que le mal est fait, ses pensées ne cessent de turbiner. Jusqu'à ce qu'il reprenne la parole. Pour lui proposer de l'héberger. Les yeux qui s'écarquillent alors, clignent à quelques reprises. Et elle reste bête, Chiara. Toujours plus démunie face à l'incongru de cette soirée.

- Hein ?

Elle a que ça à répondre, et soudain consciente de la bêtise de sa question elle s'empresse d'ajouter :

- Mais euh... Tu ferais ça pour moi ? 'Fin j'veux dire on se connaît pas, je pourrais très bien être une psychopathe ou une voleuse ou que sais-je... 'Fin c'est pas le cas hein, du tout du tout, t'inquiète pas !

Et les mains qu'elle lève comme pour s'innocenter, consciente qu'elle s'enfonce. Qu'elle tient peut-être là sa seule chance de pas errer dans les rues incertaines de la capitale jusqu'à ce qu'ouvrent les institutions, alors c'est pas le moment de tout faire foirer. Lui il ajoute que c'est pas le grand luxe chez lui, qu'il peut toujours l'accompagner chez une connaissance si elle le souhaite ou revenir vers la police. Mais elle secoue la tête à tout ça, elle pense qu'il a bien saisi qu'elle a pas grand-monde ici, que toute façon les foyers ils sont blindés apparemment. Satané hiver.

- Ah nan mais t'inquiètes hein, c'est toujours mieux que la rue. Regarde-moi, j'suis pas vraiment en posture de faire la princesse toute façon.

Un pauvre sourire, le regard qu'elle baisse vers sa silhouette peu reluisante nichée au cœur de la couverture de survie, le coeur qui se réchauffe un peu plus depuis qu'il lui a prêté sa veste, malgré le froid nocturne sur ses chevilles nues. Elle se rend même pas compte que ses paroles pourraient ne pas très bien passer selon qui elle a en face d'elle, Chiara trop maladroite, le sourire qui s'efface lorsqu'elle porte un regard soucieux sur lui.

- Mais... T'es sûr que ça te dérange pas ? Faut pas te sentir obligé juste parce que t'es tombé sur moi hein, je trouverais bien un moyen de me débrouiller si jamais...

Elle sait pas comment. Mais elle trouvera bien. C'est pas comme si elle avait le choix. Et de toute façon demain tout sera plus facile, une fois qu'elle aura mis la main sur ses quelques économies, elle aura au moins de quoi se payer un hôtel. Elle va en perdre de l'argent Chiara, elle le sait. Mais elle va rebondir, il le faut. Y a pas moyen qu'elle rentre chez sa mère.
jax abalhadj
jax abalhadj
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DESASTRE DES ASTRES

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se faire des marques
et des frissons
qui font saigner la lèvre ;
on se fait du mal
mais tes cris
n'sont pas des appels à l'aide

chiara + rose +margot + alex + nolan

moodboard

âge : vingt-cinq ans, il est perdu le garçon. Sait plus d'où il vient, n'en sait pas plus vers où il va.
situation : célibataire, les pensées dirigé vers une fille en particulier mais la queue qui se perd dans le premier trou qui se présente.
résidence : Barbès encore et toujours, le dix huitième arrondissement de paname connu comme le quartier des arabes pour pas trop casser les clichés.
occupation : vendeur chez zara, c'est pas la folie de plier des polos à 39,95 mais ça paie les factures au moins.
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Sam 14 Déc - 22:10
jax abalhadj

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( l'air est lourd, le ciel est noir interdit de traîner )
ft. chiara


Pas de bol pour la blondinette, les familles ont pris le peu de place à pourvoir dans les foyers de Paname. Pas étonnant qu’il y ait des priorités mais tu te demandes quand même si l’état et les autorités se sortent les doigts du cul pour trouver des solutions pour les personnes isolées, sans enfant ou bien si il n’y a vraiment rien pour ces personnes-là. Une question qui restera sans réponse car toi-même, tu n’iras pas chercher la réponse. Que tu ne seras jamais du genre à aller quémander un foyer aux services sociaux et que tu vas pas jeter la pierre à la nana assise à côté de toi de pas le faire non plus. Mais en attendant, va falloir quand même que dès demain elle se presse dans ses démarches et tu lui liste un peu rapidement ce qu’elle va devoir faire puisque là, son cerveau n’a plus l’air de fonctionner correctement avec tout ce qu’elle doit avoir dans la tête à la fois. T’énumère alors les étapes, banque, mairie et assurance. Le dernier mot qui interpelle la blonde, tu la fixes et comprend qu’elle en avait pas de foutu assurance. Tu grimaces, tire un peu sur ta cigarette en essayant de trouver les bons mots pour lui dire qu’elle est carrément dans la merde.

Qui va payer les rénovations ? Qui va rembourser pour tout ce qu’elle a pu perdre dans ce logement ? Elle n’a plus personne sur qui compter la gamine et ça, pour le lui dire c’est compliqué. Tu passes le plat de ta main tatouée sur ton front, la laisse glisser sur ta joue rugueuse et lâche finalement :

- J’espère alors que ton appartement n’a pas pris trop cher, tu verras quand tu pourras y retourner.

Reste plus qu’à attendre, voir ce qui lui reste ou non et improviser à partir de ça. Toi t’as donné les informations qui te semble adéquate et un peu évidente à sa situation mais tu ne vas pas pouvoir faire plus, mais apparemment c’est suffisant. D’après elle tu l’as plus aiguiller que les pompiers. Tu souris, ce sourire de petit con en coin tandis que tu regardes droit devant toi, fini par lâcher du regard un couple passant par là et tourne enfin la tête vers celle avec qui tu parles pour lui dire :

- C’est pas compliqué d’faire mieux j’imagine ?

Et puisque t’es dans ton élan de gentillesse tu proposes à cette inconnue de dormir chez toi ce soir à défaut de pouvoir aller autre part. Non pas tu sois avide de présence féminine chez toi, ou que tu sois le mec le plus sympa du monde mais pour dépanner une nuit tu peux bien faire ça. L’information qui ne semble pas atteindre tout de suite le cortex de la poupée attristée, tu vois bien qu’elle cherche à comprendre et lorsque ça monte au cerveau elle se met à parler à tout va, te demande si t’es bien sûr de ton choix car après tout elle pourrait être cinglée hein et t’arque un sourcil car de vous deux celle qui devrait avoir peur c’est elle. C’est elle qui est prête à aller chez un inconnu, chez un mec qui se balade dans les rues de Paris la nuit et vient parler à une nana esseulée. Ça serait un bel argument mais t’as pas envie de lui faire peur, pas envie de lui gâcher sa seule chance d’avoir un toit au moins cette nuit le temps de se remettre d’aplomb pour la suite.

- T’inquiète j’ai pas peur, j’pense je saurais me débrouiller si j’ai à faire avec une malade mentale.

Et déjà tu te lèves, fout une de tes mains dans la poche de ton jogging et regarde la blonde dont tu ne connais même pas le prénom te demander si t’es certains de ton choix, que t’es pas obligé de faire ça pour elle blablabla, elle peut se débrouiller. Ouais, tu vois ça qu’elle peut se débrouiller. Ça doit faire des heures qu’elle est plantée devant son immeuble et qu’elle n’a pas trouvé de solution. Donc si se débrouiller pour elle c’est de dormir dans la rue vaut mieux qu’elle pieute chez toi.

- Ouais j’suis sûr t’inquiète. Aller, lève-toi on y va.

Un signe de tête vers la route à prendre, déjà tu commences à t’éloigner de quelques pas en regardant l’heure sur ton iPhone. Trois heures du matin, y’aura pas de métro avant cinq heures et vu qu’elle est en chaussette vous ne risquez pas de marcher jusqu’à Barbès à pied. T’optes alors pour un uber, ça te fait chier de payer pour c’te merde d’application mais c’est pas comme si t’avais dix-huit mille autres options. Dix minutes d’attente pour que le chauffeur n’arrive au point de rencontre le plus proche.

- Le chauffeur arrive dans une dizaine de minute et nous récupère dans la rue Myrtha… Ça te parle c’te rue ? J’connais pas le quartier par cœur …. Tu peux marcher jusqu’à là-bas comme ça ?

Les yeux qui se rivent vers ses pieds, t’as joué les princes charmant en lui filant ta veste mais des pompes à sa taille tu peux pas en inventer. Va falloir qu’elle tienne le coup jusqu’à demain. A moins que tu trouves dans ton bric à brac une paire de chaussure à une nana ou une ex ? T’es pas certains d’avoir ça mais ça peut se tenter.

- Au fait, je m’appelle Jax, et toi ?  

Des présentations qui sont de rigueur, après tout elle va passer une nuit chez toi, elle peut au moins connaitre ton identité et toi la sienne. La marche qui se fait lente tandis que vous quittez le périmètre sécurisé sans que personne ne remarque votre départ. Comme t’es arrivé, comme tu repars : tel un fantome. Un fantome accompagné d’une ame en peine cette fois.

Chiara Andrei
Chiara Andrei
arrivée : 22/06/2019 messages : 1469 pseudo : soleil plein dédoublement(s) : nejma, étoile vagabonde. avatar : gigi. crédits : cowboy, old money., vocivus.
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ce soir ça va pas mieux,
mais ça va pas pire.
c'est un soir normal.


âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
situation : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cette année c'est fini les conneries, cette année t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
résidence : dans le dixième, quartier de la gare de l'est, quartier populaire ; un appart' assez spacieux pour accueillir toute la coloc.
occupation : la journée, tu passes certains aprem dans les hauteurs de montmartre, place du tertre, à croquer le visage des touristes pour quelques billets ; mais la nuit c'est sous la lueur crue des néons que tu te dévoiles, danseuse sulfureuse, du rêve que tu mets dans la rétine des clients.
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Lun 16 Déc - 0:06
Chiara Andrei

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Chiara surprise, estomaquée face à la proposition du garçon. Car jamais elle ne se serait attendue, en le voyant s’arrêter à sa hauteur, à ce qu’il lui offre un toit pour la nuit. Qu’en l’accueillant chez lui il lui ôterait une sacré épine du pied, mais en même temps elle a du mal à saisir. Car qu’est-ce qu’il gagne à l’aider, après tout ? Ce n’est pas comme s’ils se connaissaient, ils ignorent tout de l’autre, elle ne sait pas s’il est réellement indiqué de s’aventurer chez lui. Mais d’un autre côté ce n’est pas comme si elle avait trente-six autres solutions, et ce ne serait pas non plus la première fois qu’elle dormirait chez un inconnu, alors… Néanmoins, en proie à la surprise ses lippes parviennent seulement à balbutier qu’il ne sait pas qui elle est après tout, qu’elle pourrait tout aussi bien être une putain de psychopathe qu’il n’en saurait rien ; et il est pourtant prêt à l’accueillir ? Lui il répond ne pas avoir peur, savoir se défendre si besoin aussi elle se contente de doucement hocher la tête, lui demande une ultime fois s’il est bien sûr de sa décision alors même que le jeune homme se relève déjà. Elle saura se débrouiller si jamais qu’elle lui assure, faudrait pas qu’il se sente obligé de lui ouvrir la porte de son appartement ; mais il rétorque être sûr de lui, l’invite à se lever à son tour.

- Merci, alors.


Car tout le monde n’hébergerait pas une parfaite inconnue en détresse, et ça elle en est bien consciente. Elle sait pas elle-même si elle a ici à faire à son ange gardien ou à un putain de malade qui referme son piège sur elle, et pourtant elle se plie à son ordre, déplie difficilement son corps endolori par le froid et une position trop longtemps assise, réajuste un peu la couverture et la veste une fois debout pour qu’elles la couvrent au maximum avant de lui emboîter le pas. Et rapidement elle comprend qu’il commande un Uber, l’application qu’elle s’est jurée de ne plus jamais réquisitionner à peine trois jours plus tôt suite aux langues qui ont commencé à se délier, aux témoignages affreux dévoilés. Chiara qui, sous ses airs fiers, demeure comme la majorité des femmes dans ce monde à vivre dans la crainte de la folie des hommes. Suffisamment pour ne pas prendre de risques inutiles. Mais là elle se dit qu’elle est avec ce garçon, alors il devrait rien se passer… A moins qu’il fasse équipe avec le chauffeur s’il se révélait être un sale type ? C’est peut-être juste un coup fourré tout ça finalement ? Ces questions demeurent à son esprit, la confiance pour elle si difficile encore loin d’être gagnée pour cet inconnu. Mais c’est peut-être la fatigue, ou encore le choc émotionnel de cette nuit qui la poussent à choisir la solution de facilité ; celle de se fier à lui, se convaincre qu’il est de ces personnes fondamentalement bonnes, dénuées de mauvaises intentions. Car elle peut pas se permettre de repousser une aide potentielle, pas ici, pas ce soir. Et lorsque le jeune homme mentionne une rue Myrtha il l’arrache à ses pensées, les sourcils qu’elle fronce un peu, le corrige :

- La rue Myrha ? Oui, j’vois où c’est. Ça devrait aller, t’inquiètes, j’peux nous guider jusque-là si besoin.

Car elle a des chaussettes Chiara, alors c’est toujours mieux qu’être pieds nus. Plus jeune il lui arrivait de rentrer de la plage pieds nus, aussi ce n’est pas cela qui va la traumatiser ; le sol est seulement froid et les chaussettes pas assez isolantes, mais elle se dit que la route sera courte, qu’elle doit déjà s’estimer heureuse qu’il leur ait appelé quelqu’un pour lui épargner une marche superflue. Et puis il se présente. Jax. Et un petit sourire amusé qui se dessine, car décidément tout dans cette situation est incongrue, jusqu’à son prénom.

- Jax…, qu’elle répète. Ça court pas les rues, c’est quoi ? Anglais ? Je m’appelle Chiara, moi.

Son prénom non plus n’est pas des plus communs, mais elle ne s’en rend pas vraiment compte car en Corse les noms italiens courent les rues, que même à Paris il lui est arrivé de croiser une autre Chiara, et ne parlons même pas des réseaux. Mais Jax, pour le coup… Première fois qu’elle rencontre un type prénommé comme cela. Les deux jeunes gens qui marchent côte à côte dans les rues d’un Paris nocturne, s’éloignent peu à peu des lieux du drame - de chez elle - pour gagner la ville endormie. Et puis d’un coup, la question qui fuse :

- T’habites où, du coup ?

Juste histoire de savoir où ils vont. Car on est jamais trop prudents, et qu’elle espère ainsi pouvoir mieux déceler l’embrouille si les choses devaient ne pas tourner comme prévu. Méfiance inculquée par les sombres histoires entendues plus que par des mésaventures vécues, et les doutes qui malgré ses beaux efforts ne parviennent à la quitter, alors elle hésite un instant - pas assez longtemps -, finit par lâcher :

- Excuse-moi mais… Qu’est-ce que tu gagnes, à faire tout ça ? A m’aider, j’veux dire, à m’héberger…

Car ça lui échappe, Chiara. Qu’elle comprend toujours pas qu’un inconnu soit prêt à cela pour elle. C’est absurde pour celle qui a toujours appris à se démerder seule depuis son départ de Calvi, qui n’en a par conséquent jamais moins attendu des autres. C’est absurde mais elle aimerait pas qu’il s’offusque, la trouve étrange de poser pareille question. Elle cherche juste à comprendre, Chiara. Comprendre ses intentions, comprendre si elle peut se fier à lui ou non.
jax abalhadj
jax abalhadj
arrivée : 10/11/2019 messages : 1547 pseudo : energie sombre avatar : zayn crédits : all souls, old money.
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se faire des marques
et des frissons
qui font saigner la lèvre ;
on se fait du mal
mais tes cris
n'sont pas des appels à l'aide

chiara + rose +margot + alex + nolan

moodboard

âge : vingt-cinq ans, il est perdu le garçon. Sait plus d'où il vient, n'en sait pas plus vers où il va.
situation : célibataire, les pensées dirigé vers une fille en particulier mais la queue qui se perd dans le premier trou qui se présente.
résidence : Barbès encore et toujours, le dix huitième arrondissement de paname connu comme le quartier des arabes pour pas trop casser les clichés.
occupation : vendeur chez zara, c'est pas la folie de plier des polos à 39,95 mais ça paie les factures au moins.
t-warnings : violence prison et drogue
longueur rp : de trois cent mots à de long pavés interminable
https://generationwhy.forumactif.com/t2626-j-fais-le-tour-de-la-piece-la-nuit-j-fais-le-tour-de-la-ville#41537https://generationwhy.forumactif.com/t2636-jax-j-ai-passe-des-heures-a-rien-niquer-ni-le-game-ni-ta-mere#41642https://generationwhy.forumactif.com/t2639-jax-abalhadj-0788234455#41650https://generationwhy.forumactif.com/t2322-instagram-jaxablj#38217https://generationwhy.forumactif.com/t2321-jax-abalhadj#38214
Dim 22 Déc - 13:53
jax abalhadj

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( l'air est lourd, le ciel est noir interdit de traîner )
ft. chiara

Tu l’entends te remercier mais ne lui répond rien pour autant, tu te contentes d’hocher de la tête. Poliment, une façon tacite de lui dire de rien, qu’elle n’a pas forcément à te remercier. En soi, tu la dépannes juste un soir. Et encore, faudrait plutôt dire quelques heures vu l’heure qu’il est actuellement. Elle aura tout juste le temps de dormi quelques heures, prenne une douche au réveil et devra affronter ses problèmes par la suite. Tu lui accordes une trêve dans sa guerre avec le destin, la bonté divine en toi. Tu ricanes intérieurement à cette simple pensée, t’imaginant toi, juste toi déguisé en saint. Toi le petit con qui n’arrive même pas à se sortir lui-même de ses propres problèmes. C’est le monde à l’envers de te voir filer un coup de main lorsque t’es celui qui devrait être aidé depuis toutes ces années.

Uber commandé, la rue Myrha comme point de rendez-vous entre vous et le chauffeur. Si t’es pas trop mauvais pour te repérer sur Paris en général et que tu connais comme ta poche Barbès et ses environs. Là, Montmartre et compagnie tu connais pas vraiment. Du moins, pas les petites rues et tu demandes alors à celle qui vit dans le quartier si elle connait cette fameuse rue dont il est question. Elle réfléchit alors un instant tandis que toi, t’envoie balader ton mégot dans l’caniveaux. Elle sait où c’est et t’assures que y’a pas de soucis, elle peut marcher jusqu’à cette fameuse rue. De toute façon y’a pas trop le choix, tu vas pas la porter jusqu’à là-bas et t’as tout de même fait ta part d’effort en commandant un uber. Ainsi, vous vous mettez en route vers la fameuse rue, toi les mains dans les poches de ton sweat à capuche à légèrement te les geler et elle, en chaussettes/pyjama dans sa meilleure dégaine de clocharde. Vous faites de la peine à voir, heureusement que c’est la nuit et que y’a pas grand monde dans les rues. C’est même plutôt désertique, lugubre de marcher comme ça sans piper mot alors t’instaure en premier un brin de conversation. Te présente te lui demande son prénom. Bien évidemment Jax ça la fait tilter, car Jax c’est pas commun. Jax ça ne va pas à un mec de ton genre à la base. T’as tellement pris l’habitude de ce surnom depuis la fin du collège que t’as parfois du mal à t’identifier en tant que Jamal, en oublie même ce prénom qui te ramène à tes origines, cette vie que tu n’as pas choisi.

- C’est cool Chiara. Et ouais c’est américain, c’est un surnom hein mais j’pref ça à mon vrai prénom.

C’est pas pour autant que tu lui dis ton vrai prénom, de toute façon d’ici demain elle l’aura déjà oublié, t’aura déjà zappé, toi tout entier. Toi Chiara ça te fait penser à la petite lionne du roi lion 2, le dessin animé que t’as été forcé de voir six cent mille fois car Nejma l’aimait trop ce Disney à l’époque, lorsque vous étiez des gosses. Mais t’arrête vite de penser à votre enfance lorsque la voix de Chiara s’fait de nouveau entendre, une question évidente au vue des circonstances. Après tout elle va crécher chez un inconnu c’est au moins le minimum pour elle de savoir dans quel quartier elle va se retrouver le temps d’une nuit.

- J’habite plutôt vers Barbès, dans des HLM à la goutte d’or. J’sais pas si tu vois où c’est ?

C’est moins joli que ce coté-là du dix-huitième arrondissement, c’est sûr. T’iras pas venter la goutte d’or et tout ce qui entoure ce morceau-là du quartier. Barbès, ça vend moins de rêve que Montmartre même. Fut un temps c’était considéré comme l’un des pires quartiers mais depuis quelques années ça commence à aller un peu mieux.

- C’est pas si loin en soi, en métro on s’rait arrivé vite mais bon comme t’imagines bien si on attend un métro on en a pour des heures …

Sourire en coin, les épaules que tu hausses tandis que vous continuez de filer votre chemin vers la fameuse rue. Le silence qui vous gagne, tu t’attends à ce que ça soit ainsi jusqu’à chez toi mais Chiara elle a la langue bien pendue, Chiara elle te demande pourquoi tu fais ça pour elle, qu’est-ce que t’y gagne toi à faire tout ça. Et là, c’est le blanc. Tu la regarde un instant, arrête de marcher quelques secondes avant de finalement te remettre de ton erreur 404 et te remettre en route.

- Franchement … ? J’y gagne rien, j’attends rien en retour de ta part. T’étais juste là, j’étais là, j’suis venu te parler, t’avais pas d’autre solution et plutôt que de te laisser te geler jusqu’à demain matin.

Pure vérité qui sort d’entre tes lippes, c’est rare que tu sois sincère comme ça mais pour le coup t’attends vraiment rien de cette fille, Jax. Pas même un merci, juste rien. Tu l’héberges et puis c’est tout. C’est sans condition, mais puisqu’elle a l’air si méfiante t’hésite pas à dire sur le ton de l’humour :

- Après si tu veux me payer un mcdo pour rembourser ta dette lorsque t’auras ton fric j’dis pas non hein …


Chiara Andrei
Chiara Andrei
arrivée : 22/06/2019 messages : 1469 pseudo : soleil plein dédoublement(s) : nejma, étoile vagabonde. avatar : gigi. crédits : cowboy, old money., vocivus.
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ce soir ça va pas mieux,
mais ça va pas pire.
c'est un soir normal.


âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
situation : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cette année c'est fini les conneries, cette année t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
résidence : dans le dixième, quartier de la gare de l'est, quartier populaire ; un appart' assez spacieux pour accueillir toute la coloc.
occupation : la journée, tu passes certains aprem dans les hauteurs de montmartre, place du tertre, à croquer le visage des touristes pour quelques billets ; mais la nuit c'est sous la lueur crue des néons que tu te dévoiles, danseuse sulfureuse, du rêve que tu mets dans la rétine des clients.
t-warnings : mort d'un parent.
longueur rp : entre quatre cent et mille, voir plus, selon l'humeur.
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Lun 23 Déc - 3:43
Chiara Andrei

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( l'air est lourd, le ciel est noir interdit de traîner )
ft. jax

Présentations faites, il était temps, comme on dit. La rencontre de l’Italie et de la nation aux cinquante étoiles dans les rues de Paris, un surnom, qu’il révèle, faute d’amour pour son vrai prénom. Identité véritable qu’elle ne lui réclame pas, trop secrète pour faire l’affront à autrui de lui soutirer ses plus sombres mystères, elle laisse loisir à ses interlocuteurs de lui révéler ce qui leur convient. Et comme il tait son prénom, elle devine qu’il ne doit pas suffisamment l’aimer pour le formuler. Cela ne fait rien, elle suppose qu’il ne s’agit pas de Xavier Dupont de Ligonnès, aussi cela devrait aller.

- Ouais, c’est chelou le concept de prénom, hein. C’est à nos parents que revient la décision du premier truc qu’on va en général dire aux inconnus, une appellation qui va nous coller à la peau jusqu’à la fin de notre vie… Alors ouais, y a plutôt intérêt qu’il nous plaise. Moi ça va, j’ai pas à me plaindre, j’suis pas contrainte d’adopter une nouvelle identité.

Sauf lorsqu’elle s’appelle Rhéa, à demie nue sous les fragments kaléidoscopes des néons. Mais cela elle se garde bien de le lui dire, car il n’a pas à le savoir ; flemme de perdre son unique chance d’avoir un toit sur la tête pour la nuit, des fois que son métier peu orthodoxe suffise à le faire se détourner d’elle. Sait-on jamais, y a des cons partout. Et le petit sourire qui se dessine tandis qu’elle s’épanche un peu sur le sujet des prénoms, la conversation qu’elle s’efforce de faire pour meubler le silence de leur périple nocturne. Silence qui ne tarde pas à revenir, laissant libre cours à ses pensées et à une esquisse de paranoïa. L’inconnu qui inquiète. L’homme qui inquiète. Mais il est son seul salut ce soir, alors faute d’autre option, elle lui demande où il loge. Barbès, la Goutte-d’Or. Elle a jamais capté pourquoi c’était dans les quartiers aux noms les plus raffinés que se trouvaient les pires logements sociaux. Mais elle hoche doucement la tête, si elle n’y a pas mis les pieds plus souvent que cela, généralement plus par hasard qu’autre chose, elle situe plus ou moins le coin.

- Oui oui, je vois. J’comprends mieux ce que tu faisais là cette nuit…

Car sans être collés l’un à l’autre, Montmartre et la Goutte-d’Or demeurent voisins. Abrités par le même arrondissement. Possible qu’ils se soient déjà croisés, Jax et elle, à vivre dans les mêmes environs ; visages inconnus noyés dans la masse d’étrangers croisée au quotidien. Et un hochement de tête lorsqu’il fait remarquer que le métro aurait été plus rapide, mais pas aujourd’hui, pas à cette heure.

- Ouais, clairement, pas très malin de chercher à prendre le métro à cette heure… Surtout avec la grève qui commence demain… Putain, j’avais pas pensé mais ça va être galère, demain.

Et une grimace qui s’esquisse face au constat que, non contente de devoir courir les administrations pour tenter de remettre sa vie sur les rails au plus vite, elle allait devoir le faire sans pouvoir compter sur l’aide de la RATP. Fantastique. Et déjà un flou opaque s’immisce dans son esprit à la perspective de son passé et futur immédiats, son présent, incertain jusqu’à nouvel ordre. Tout perdu. Tout à reconstruire. Alors elle chasse ces pensées d’un battement de cils avant que l’angoisse ne revienne, mais quand ce ne sont pas elles ce sont d’autres qui s’immiscent, guère plus réjouissantes, la jeune femme qui ne parvient à saisir pourquoi il fait tout cela pour elle. Pour quel motif il peut bien venir aider la parfaite inconnue qu’elle est pour lui. Alors elle lui demande, de but en blanc. Comme toujours indélicate dans ses palabres, peu soucieuse de faux semblants du moment que cela ne la concerne pas elle personnellement. Et apparemment il n’attend rien. Rien du tout. A l’entendre c’était juste normal d’agir ainsi. Et elle ça la laisse perplexe de voir qu’encore aujourd’hui certaine personne agissent réellement gratuitement. Un ange tombé du ciel ce Jax, c’est presque trop beau pour être vrai. Surprise telle qu’elle ne sait plus que dire, c’est seulement lorsqu’il ajoute qu’il ne refusera pas un McDo à l’occasion qu’elle semble retrouver sa langue.

- Ça marche… J’te file carrément mon compte UberEats pour un mois, c’est le moins que je puisse faire.


Car y a le toit, y a la course Uber. Y a la confiance de l’accueillir chez lui et la gratuité du geste. Et elle plaisante sans le faire Chiara, a bel et bien l’intention de le dédommager d’une manière ou d’une autre si ses intentions s’avèrent réellement aussi pures qu’il le prétend. Méfiance ancrée, on ne la changera pas, la veste qu’elle resserre un peu sur ses épaules lorsqu’un souffle de vent se lève, vient se glisser sous sa chemise.

- Au fait, tu vis seul… ?

Qu’elle sache à quoi s’attendre, même si ce n’est que pour le temps d’une nuit. Si en entrant elle va tomber sur un coloc’, une meuf, quelqu’un de sa famille qui dormirait dans le salon ou quoi que ce soit. Ça l’étonnerait même pas un peu, elle qui n’a que trop rarement vécu seule depuis qu’elle a quitté son île en catastrophe.
jax abalhadj
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âge : vingt-cinq ans, il est perdu le garçon. Sait plus d'où il vient, n'en sait pas plus vers où il va.
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résidence : Barbès encore et toujours, le dix huitième arrondissement de paname connu comme le quartier des arabes pour pas trop casser les clichés.
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Ven 27 Déc - 22:18
jax abalhadj

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Elle est bavarde Chiara, bien plus que toi et pourtant c’est elle la victime d’un drame ce soir. C’est elle qui a perdu son habitat, perdu ses repères et peut-être la totalité de ses affaires. Et de vous deux, c’est elle qui fait la conversation, elle qui tape tout un monologue sur la bizarrerie qu’est la vie. Le fait que le prénom qu’on va porter toute notre vie est choisi par nos parents, souvent même choisi avant même qu’on ait pointé le bout de notre nez. Et si t’avais pas eu une tête de Jamal ils auraient fait comment ? Dans tous les cas, qu’il t’aille ou non ce putain de prénom tu ne l’utilise pas. Ou très peu depuis l’adolescence. T’as opté pour un surnom, fort heureusement t’es pas devenu djadja sinon tu serais au bord du gouffre depuis la sortie de la chanson d’Aya Nakamura. Toi c’est Jax, comme Jax Teller. L’enfant Anarchiste, celui qui est contre les règles et les lois. Le mouton noir des Abalhadj et Tahir.  Et plutôt que de lui fournir, ce genre d’argument au comment du pourquoi tu préfères te faire appeler Jax tu te contentes d’hocher gentiment de la tête. Tant mieux si elle, accepte son prénom. Faut dire que Chiara c’est un joli prénom pour une nana t’imagines. Jamais une Chiara se fera refouler pour un travail, pour un appartement. Jamal déjà, ça passe un peu moins bien. Et là où ça passe le moins bien surtout, c’est dans ta tête. Ta sale caboche fracassée par la haine que tu t’affliges tout seul.

Un mot en entrainant un autre t’en viens à lui dire que t’habite vers Barbès, le quartier de la Goutte-d ’or plus précisément. Si la blonde s’imaginait que t’allais peut-être l’emmener dans un appart’ sur les champs ou bien vue sur la tour Eiffel elle doit être drôlement déçue. Mais au moins Barbès a le mérite de ne pas être trop loin de Montmartre, là-bas elle ne perdra pas trop ses habitudes. Toute façon quelles habitudes même ? Elle est là pour une nuit, pas pour toute la vie.

- Donc ça te questionne pas plus que ça de rencontrer un mec qui en pleine nuit se balade alors qu’il pourrait taper son meilleur coma et ses meilleurs rêves ?

Un sourcil qui s’arque trop naturellement, le regard suspect que tu lui lances alors que ça devrait être elle, qui devrait te soupçonnait d’être bizarre. Elle a donc vraiment peur de rien Chiara ? Pas peur de tomber sur un fou ? Un obsédé sexuel qui va la torturer et la jeter dans les bois de Vincennes avant que le jour se lève ? Drôle de fille. Elle a l’air plus angoissé de savoir que demain il y a la grève qui commence que de dormir chez un inconnu.

- Ah ouais … j’avais oublié cette histoire de grève … P’tain ils font chier eux.

Ils font chier, ils font chier … Tu t’en rend pas compte mais c’est pour votre avenir tout ce bordel. Mais toi tu vois pas plus loin que le bout de ton nez, t’arrive même pas à t’imaginer dans dix jours alors ton avenir dans quarante ans c’est le cadet de tes soucis. Peut-être tu seras mort d’ici là en plus. Toujours plus positif Jax, toujours plus joyeux.

- Mais bon, moi j’travail que le soir donc si au cas où on doit bouger en voiture pour que t’aille faire tes trucs c’pas impossible.

Toujours plus serviable, toujours plus éloignés des sentiers battus que t’emprunte d’habitude. Tu vends trop de rêve à Chiara là, tu lui fais croire que t’es un mec trop serviable lorsqu’en réalité ce n’est pas forcément dans ta nature d’agir ainsi avec les gens. T’es plutôt du genre à les laisser se débrouiller. Mais puisqu’il est question d’avoir de quoi graille tout un mois gratuitement tu peux bien être un peu plus gentil encore.

- Ok, va pour le compte uber eats tout un mois. Je compte sur toi pour honorer ta parole du coup ?

Un sourire en coin, les prunelles qui se rivent déjà de nouveau vers l’asphalte sombre, éclairé par les réverbères de la ville. La fameuse rue que vous atteignez enfin, toi qui t’appuie contre un mur en attendant que le chauffeur arrive. D’après l’application ce n’est l’affaire que de quelques minutes avant qu’il ne soit là. Alors tu ranges de nouveau ton tel, te frotte les mains car à peine quelques minutes de marche que déjà celles-ci sont congelés, t’imagine même pas alors l’état de celle de Chiara qui a attendu tu ne sais combien de temps dans le froid, sans une vraie veste, sans qu’on ne lui propose quelque chose pour la réchauffer en attendant qu’elle sorte de son état de veille. Et une nouvelle question qui tombe à peine ton pied vient-il se caler contre la façade d’un immeuble, Chiara toujours plus curieuse. Chiara qui se demande si elle va tomber nez à nez avec quelqu’un autre que toi dans l’appartement demain matin.

- Ouais j’suis seul t’inquiète, tu vas pas tomber sur une petite amie jalouse ou un coloc’ lourd qui te posera dix-huit mille questions.

T’es tout seul depuis bien longtemps Jax, quand y’a quelqu’un dans ton appartement ce n’est que de passage. Des filles pour la nuit, tes potes pour une soirée de playstation, tes cousins et cousine pour mater un film ou bien ta tante pour te rappeler que le blanc on le sépare des autres couleurs et le noir pareil si on veut garder son linge niquel des années. Mais c’est tout. Car tu tiens trop à ton indépendance, à ta liberté. T’es bien dans ta petite bulle tout seul, là où personne ne peut te faire chier.

- Ah, j’pense notre uber est là.

Au loin une voiture qui s’approche lentement, des appels de phares faits dans votre direction. Alors tu t’approches de la bagnole. Laisse le conducteur baisser la vitre et lui demande si c’est bien la course Uber que t’as commandé. L’homme répond que oui et t’ouvre alors la portière arrière, laisse Chiara s’y installer, claque celle-ci une fois qu’elle est à l’intérieur et toi, t’installe à l’avant du véhicule. Bien évidemment, le chauffeur tape la discussion, demande pourquoi c’est le bordel dans le quartier, c’est quoi cette fumée dans le ciel et toi, tu réponds le strict minimum, t’agace d’entendre autant sa voix pour un si court trajet. Tu t’impatientes d’être chez toi, fait tressauter ta jambe nerveusement tandis que tu gardes tes yeux rivés vers la fenêtre tout le long ou bien sur le rétroviseur pour regarder Chiara à l’arrière qui semble vraiment fatiguée. Heureusement que t’habites pas à l’autre bout de la ville, tu l’aurais déjà étranglé le mec avec sa voix qui te revient pas. Heureusement pour lui qu’au bout d’un p’tit quart d’heure la course s’arrête. Vous voilà devant ta citée alors tu le remercie et sort de la voiture.

- Bonne soirée.

La politesse obligée et à peine Chiara sortie de la voiture qu’il fait une marche arrière et repart aussi vite qu’il est arrivé. Pas un bruit dans le quartier, pas un chat dehors non plus. Juste toi et Chiara qui te semble morte de fatigue. Elle t’fait de la peine cette fille et tu te sens obligé de lui dire :

- T’inquiète dans même pas deux minutes on y est, tu pourras te poser.

Sans perdre plus de temps, tu l’emmènes jusqu’à ton immeuble, ouvre la porte d’un coup d’épaule. Technique de la hess car depuis des années t’as perdu le bip pour ouvrir la porte magnétisé. Bien évidemment et monte deux par deux les escaliers pour arriver au troisième étages. Deux portes sur le même palier, toi celle de droite. M. Abalhadjj écrit sur la plaque argentée. Tu sors alors tes clés et ouvre en deux trois mouvement celle-ci, laisse Chiara rentrer dans ton appartement avant de refermer la porte. Rien de bien fameux. Une cuisine fonctionnelle, un canapé, une table basse en bordel, un écran plat sur un meuble ou est posé la playstation et le reste pas encore accessible aux yeux de Chiara puisque les portes sont fermés mais tu te mets à pointer du doigt une première porte et lui dit :  

- La chambre c’est la porte en face si tu veux direct aller dormir et la salle de bain elle est dans le renfoncement à gauche là, y’a un meuble avec des serviettes dedans et tout ce qui est dentifrice et compagnie c’est posé sur le bord du lavabo donc tu peux pas te tromper pour trouver. J’te laisse faire ce que tu veux hein. Si t’as besoin d’un truc n’hésite pas à demander. Moi j’vais manger un bout donc si t’as faim tu peux aussi venir…

Les formalités faites et toi déjà, tu te diriges déjà vers la cuisine. Toute cette marche et cette péripétie à laquelle tu ne t’attendais pas qui t’as creusé un peu l’estomac. Tu sors alors un Tupperware de bouffe que t’as laissé aujourd’hui à l’épicerie ta tante. Du poulet et des pommes de terre. Le tout que tu fous aux micro-ondes quelques minutes. Reste plus qu’à attendre, alors tu vas t’asseoir sur le canapé, ton lit pour cette nuit et te passe une main sur le visage en te disant que t’es vraiment le pire hôte que la terre ait porté… T’as même pas été capable de l’accompagner et lui montrer les deux pièces de l’appartement.

T'es vraiment con Jax. Vraiment trop con.

Chiara Andrei
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ce soir ça va pas mieux,
mais ça va pas pire.
c'est un soir normal.


âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
situation : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cette année c'est fini les conneries, cette année t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
résidence : dans le dixième, quartier de la gare de l'est, quartier populaire ; un appart' assez spacieux pour accueillir toute la coloc.
occupation : la journée, tu passes certains aprem dans les hauteurs de montmartre, place du tertre, à croquer le visage des touristes pour quelques billets ; mais la nuit c'est sous la lueur crue des néons que tu te dévoiles, danseuse sulfureuse, du rêve que tu mets dans la rétine des clients.
t-warnings : mort d'un parent.
longueur rp : entre quatre cent et mille, voir plus, selon l'humeur.
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Sam 28 Déc - 23:33
Chiara Andrei

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( l'air est lourd, le ciel est noir interdit de traîner )
ft. jax

Chiara parle. Parle parle parle. Sa voix qui perce dans le silence de la nuit, pour combler la distance entre deux inconnus, noyer le brouhaha dans sa tête et garder soudé son cœur malmené. Car ça fait mal, d’avoir tout perdu. Qu’elle a déjà passé trop de temps à prier un Dieu en lequel elle ne croit même pas pour que soient miraculeusement sauvées quelques babioles, les choses les plus importantes que les flammes n’auraient pas léchées. Elle y a déjà passé trop de temps, et sait pourtant qu’à peine l’aura-t-il de nouveau laissée seule, ses prières silencieuses reprendront. Car naïve elle s’imagine pouvoir tout savoir de l’état de son appartement dès le lendemain matin, puis Chiara elle est passée un peu trop maîtresse en l’art de feindre la légèreté, une esquisse de bonheur, alors forcément qu’elle parle, parle trop, comme si sa vie ne s’était pas effondrée sous ses yeux. Une fois de plus. Faire bonne figure. Les trois mots qui dictent sa vie depuis déjà un an et demi.

Et lorsqu’il lui demande si elle ne s’inquiète pas de le voir traîner seul la nuit dans les rues de Paris elle ne peut qu’hausser les épaules, le regard qu’elle baisse un instant vers ses pieds, perdue dans ses réflexions. Il ne voit pas qu’elle pose des questions, depuis quelques temps, pour essayer de cerner un peu mieux si elle s’engouffre dans un traquenard ou s’il agit réellement par gentillesse gratuite ? Ça se voit qu’il ne la connaît pas pour s’imaginer que cela ne la questionne pas, Chiara trop méfiante, et le fil de ses inquiétudes que ses palabres suffisent à relancer. Pourtant c’est un petit sourire qui se dessine sur ses lèvres lorsqu’elle relève son regard vers lui, lui répond doucement :

- J’sais que le sommeil peut parfois être difficile, j’suppose que certaines personnes gèrent ça en sortant se promener, malgré l’heure. C’est pas mon cas, mais j’peux le comprendre.

Car Chiara, elle est plutôt du genre à rester à l’abri derrière les murs de son appartement – paix à son âme –, car y a pas moins sûr que Paris la nuit lorsque l’on est une jeune femme, et que de toute façon griffonner, la musique à fond dans les oreilles, ça lui convient très bien pour occuper ses nuits où le sommeil se montre capricieux. Et elle ne souligne pas que des questions elle s’en pose, que depuis tout à l’heure elle s’efforce seulement de le jauger, car s’il ne s’en rend pas compte c’est peut-être pour le mieux, tout compte fait. Se contente seulement d’ajouter :

- Que veux-tu que je te dise, de toute façon ? C’est te suivre ou passer la nuit dehors, j’ai pas trente-six solutions…

Franchise toujours trop grande entre ses lippes, tant pis. On la changera pas, Chiara. Et le sujet qui dévie, demain, le début d’une grève qui elle le devine déjà ne prendra pas fin le lendemain. Pas en France, pas dans le climat actuel, les gilets jaunes et tout le bordel. Les palabres de Jax qui font s’arquer l’un de ses sourcils, son regard interloqué qui le dévisage soudain ; comment ça, ils font chier ?

- Ben… C’est important, en même temps, si personne faisait rien y a des réformes de merde qui seraient passées depuis des décennies, ou au contraire des trucs importants qui auraient jamais changé… C’est embêtant sur le court terme, ouais, les grèves et les manifs, mais vu l'impact possible sur le long terme je trouve que ça vaut le coup.

Petit haussement d’épaules, Chiara toujours engagée, la première à râler et à ne pas suivre les manifestants dans la rue, mais en même temps elle soutient. C’est déjà un début, qu’elle se dit. Et il lui révèle travailler seulement le soir, tiens, comme elle, un petit sourire reconnaissant qui se dessine déjà suite à sa proposition :

- J’pense que tout le monde va avoir la même idée que toi, ça risque d’être le bordel les rues de Paris demain… Mais merci de proposer, c’est cool, j’y penserais si jamais !

Elle verra bien comment tout va se goupiller demain, pour l’heure, elle peut pas prévoir de quoi l’avenir est fait. Ce qui fonctionnera ou non, le métro, le trafic. Jeune homme de toute évidence bien serviable, sans toujours saisir ses motivations elle se dit qu’elle a de la chance d’être tombée sur lui cette nuit. Alors le dédommager, c’est bien le moins qu’elle puisse faire, lorsqu’elle aura de nouveau accès à son compte en banque et à son peu d’économies ; proposition de lui laisser total accès à son compte Uber Eats durant tout le mois, elle sait pas si elle va le regretter ou non mais maintenant que c’est dit…

- Ouais, je proposerai pas sinon…

Et les prunelles qui roulent, bien trop confiante. Car Jax il peut pas se douter que sa parole elle vaut pas un clou, qu’elle est le genre de fille à se barrer sans un mot, ignorer les messages de sa famille par honte, par peur de leur faire face. Il peut pas se douter qu’elle est trop impulsive, réagit parfois d’une manière qu’elle-même ne comprend pas, alors des promesses, elle peut pas vraiment en faire. La rue Myrha qu’ils finissent par gagner, et le jeune homme qui s’arrête contre la façade d’un immeuble, elle devine que c’est là leur point de rendez-vous ; alors, lorsqu’elle lui demande s’il vit seul elle prend soin de ne pas parler trop fort, car y a pas plus insupportables que les gens qui gueulent sous les fenêtres au beau milieu de la nuit. Et il lui répond par la négative, ombre de sourire amusé qui s’esquisse à la mention d’une potentielle petite amie jalouse.

- Tant mieux, j’pense pas que ta petite amie aurait apprécié que tu me ramènes comme ça au beau milieu de la nuit… Flemme de te causer des problèmes.

Haussement d’épaules, de nouveau. Car Chiara elle veut de mal à personne, des problèmes elle ne souhaite pas en provoquer, jamais – et pourtant cela arrive bien trop souvent, bien trop naturellement, sans même qu’elle s’en rende compte. La tête qu’elle tourne dans la direction qu’il regarde lorsqu’il déclare que leur Uber semble être arrivé, le suit jusqu’à la voiture, prudente. Capte bien le regard interrogateur que pose le chauffeur sur eux, sur elle, plus particulièrement, avec sa couverture de survie dont le doré étincelant réfléchit la lumière des phares. Mais elle ne dit rien, se contente d’aller se lover dans le fond de son siège lorsque Jax lui ouvre la portière, demeure silencieuse tout le long du trajet. Peu encline à encourager le conducteur à parler davantage, peu désireuse également de s’épancher sur le fait que son immeuble a cramé, et que du même coup sa vie est probablement foutue. Nan, pas très divertissant, et à trop garder le silence ses pensées s’activent, empêchent un sommeil qui serait en temps normal facile vu l’heure, bercée par la voiture. Mais non, faut que ça aille à deux cent à l’heure dans sa caboche, elle se demande déjà si elle doit poursuivre ses études, car dans quelle mesure a-t-elle perdu son travail des années précédentes ? Puis le boulot ? Faut bien qu’elle ai quelque chose à se mettre demain soir, mais elle a même plus d’argent à l’heure actuelle. Cacophonie dans le cortex pourtant invisible sur son visage de marbre, un regard neutre perdu sur la chaussée.

Un quart d’heure qui passe, et la voiture qui finit par s’arrêter, pas à un feu rouge cette fois-ci. Elle souhaite une bonne soirée à la radio ambulante qui leur aura servi de chauffeur et sans s’attarder davantage quitte le véhicule, retour dans le froid humide de la nuit. Un instant Jax et elle se fixent en chien de fusil, elle car elle n’a pas la moindre idée d’où il faut aller et lui… eh bien, pour une raison inconnue. La couverture et la veste qu’elle prend le temps de réajuster un peu pour mieux contrer le froid, relève le nez en entendant le jeune homme lui dire qu’ils ne sont pas loin de chez lui, hoche la tête avec un petit sourire, reconnaissante. Et déjà elle lui emboîte le pas, deux minutes comme il avait dit et les voilà devant une bâtisse des plus simples, le genre moderne-moche à avoir été érigée il y a quelques décennies à peine ; la porte qu’elle le regarde enfoncer d’un coup d’épaule, hausse les sourcils face à cette méthode peu orthodoxe.

- Faut toujours l’ouvrir comme ça… ?

Elle demande, comme ça, car sa la langue elle ne tourne jamais suffisamment dans sa bouche ; devine que la porte n’est pas cassée sans quoi il n’y aurait pas mis tant de force, alors quoi ? Ascension jusqu’au troisième étage, le regard qui s’égare sur les murs de la cage d’escaliers, puis sur la plaquette une fois parvenue à sa porte. Abalhadj. Jax Abalhadj, donc. Ou une identité plus véridique qu’elle ignore, plutôt, alors ce sera Jax Abalhadj, faute de mieux. Puis elle s’engouffre dans l’appartement, ôte ses chaussettes noircies par la ville pour ne pas salir, entend la porte se refermer dans son dos. Ça y est. Prise au piège ou en sécurité, le mystère reste entier. Une petite inspiration qu’elle prend pour évacuer la bouffée d’angoisse qui menaçait de monter à son cœur, à sa gorge, observe plutôt le petit espace des plus simples, un peu en bazar. Rien de transcendant, comme il lui a dit.

Et son regard qui par réflexe va suivre son doigt, l’écoute la plus attentive possible, compte tenu de l’heure et de la fatigue, des indications qu’il lui donne. Chambre, salle de bain. Serviettes et dentifrice. Manger. Et le cœur qui balance entre les trois, car le confort d’un lit est plus que tentant, mais qu’elle mangerait bien un morceau ; puis y a cette vieille odeur de fumée, aussi, qui semble coller à ses cheveux, à ses vêtements, à sa peau, tout. A moins que ce soit seulement son nez qui soit saturé. Toujours est-il qu’elle a pas le temps de lui dire un mot sur le sujet qu’il a déjà tourné les talons. Bon. Alors c’est d’un pas prudent qu’elle se dirige vers ce renfoncement qu’il lui a indiqué, pousse la porte. C’est bien la salle de bain. Et déjà elle pose ses chaussettes qu’elle tenait toujours à la main dans un coin, avec la couverture roulée en boule, la veste qu’elle pose où elle peut, sur l’abattant des toilettes, cherche alors ce fameux placard. Enfin, elle cherche pas bien loin vu la superficie de la pièce, ouvre le meuble, prend une serviette sur la pile. Et elle-même ne saisit pas ce qu’il se passe lorsque tout le contenu d’une étagère se renverse dans un brouhaha monstrueux, les produits qui roulent au sol, Dieu merci rien de cassé mais la grimace qui se dessine quand même, pour les voisins du dessous, pour son hôte, surtout, qui doit déjà regretter de l’accueillir si elle commence à faire ce genre de conneries. Et d’ailleurs y a un pas qui résonne presque immédiatement, Chiara déjà accroupie pour tout ramasser qui relève les yeux vers lui en le voyant dans l’encadrement de la porte, s’empresse de dire :

- Désolée, tout s’est cassé la figure ! Je voulais juste prendre une serviette pour prendre une douche, j’ai l’impression que cette odeur de cramé s’est incrustée partout… Ça te gêne pas si je prends une douche ?

Les paroles qui se bousculent entre ses lippes et les produits qu’elle replace tant bien que mal sur les étagères, ses gestes rendus nerveux par la fatigue, par la situation. Et lorsque le jeune homme acquiesce et tourne de nouveau les talons elle finit par refermer la porte dans son dos, tourne le loquet dont elle est heureusement pourvue. Toujours plus prudente. Et ses derniers vêtements dont elle se déleste, bientôt le réconfort de l’eau chaude sur sa peau qu’elle sent si sale alors qu’elle s’est pourtant lavée quelques heures plus tôt. Mais entre temps y a eu un incendie, et pour tenter de décoller l’odeur de fumée elle frotte son corps, ses cheveux avec ce qu’elle trouve. Fait au plus vite, des fois qu’il attende qu’elle sorte pour aller se coucher. Son corps et ses cheveux qu’elle sèche rapidement une fois sortie de la douche, une grimace en remarquant seulement qu’elle n’a rien pour se changer. Elle aurait pu y penser avant, tout de même, mais non. Trop fatiguée, trop chamboulée. Et lorsqu’elle se dirige vers sa chemise de nuit pour la renifler elle plisse le nez, car de toute évidence elle participait à cette odeur de fumée qu’elle se traînait. Alors elle enroule soigneusement la serviette autour de son corps, déverrouille la porte pour l’entrouvrir, laisse seulement dépasser sa tête pour demander, pas trop fort pour ne pas réveiller le voisinage mais suffisamment pour qu’il l’entende, où qu'il soit :

- Jax ? T’aurais pas un T-shirt propre ou quoi à me prêter, s’il te plaît ?
jax abalhadj
jax abalhadj
arrivée : 10/11/2019 messages : 1547 pseudo : energie sombre avatar : zayn crédits : all souls, old money.
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DESASTRE DES ASTRES

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se faire des marques
et des frissons
qui font saigner la lèvre ;
on se fait du mal
mais tes cris
n'sont pas des appels à l'aide

chiara + rose +margot + alex + nolan

moodboard

âge : vingt-cinq ans, il est perdu le garçon. Sait plus d'où il vient, n'en sait pas plus vers où il va.
situation : célibataire, les pensées dirigé vers une fille en particulier mais la queue qui se perd dans le premier trou qui se présente.
résidence : Barbès encore et toujours, le dix huitième arrondissement de paname connu comme le quartier des arabes pour pas trop casser les clichés.
occupation : vendeur chez zara, c'est pas la folie de plier des polos à 39,95 mais ça paie les factures au moins.
t-warnings : violence prison et drogue
longueur rp : de trois cent mots à de long pavés interminable
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Lun 30 Déc - 0:30
jax abalhadj

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( l'air est lourd, le ciel est noir interdit de traîner )
ft. chiara

Il parle, il parle le conducteur mais toi t’écoutes pas. Comme trop souvent, t’es plongé dans tes propres pensées à te demander pourquoi t’as accosté cette fille, pourquoi tu l’as pas laissé se débrouiller seule plutôt que de lui créer peut-être un nouveau stress en s’imaginant qu’elle est tombée entre les pattes d’un pervers qui attend d’l’enfermer entre les quatre murs de son appartement pour lui faire des horreurs. Puis tu te demandes déjà comment va se passer la journée demain, est-ce qu’elle va se débrouiller seule ? Est-ce qu’elle compte sur toi pour l’aider dans sa paperasse qui va être un putain de casse-tête. C’est la merde tout ça, puis cette nana va bien falloir lui trouver des fringues pour demain et tu risques pas d’aller demander à ton voisinage à qui t’adresse pas un mot depuis que t’es arrivé et t’iras encore moins demandé à ta voisine de palier que t’as pris pour une conne quelques mois alors qu’elle s’imaginait que vous alliez vous mariez ensemble un jour ou l’autre.

Ça casse la tête toutes ces questions, tu sais pas toi si une nana ça rentre dans des vêtements de mec. Enfin, si tu sais qu’elles aiment trop voler vos fringues les meufs mais elle va porter quoi en l’occurrence demain ? Pas sa nuisette toute sale et ses chaussettes, ça c’est clair. Alors quoi ? Un jogging et des baskets ? Ça promet … Des coups d’œil que tu lui jettes à travers les rétroviseurs, te l’imaginant dans un jogging du barca, des TN aux pieds. Un sketch. Elle aurait mieux fait de tomber sur une fille qui lui aurait proposé de l’héberger pour la nuit, lui aurait prêté ses fringues et une culotte. Un léger soupire qui s’échappe, tes pensées mise en pause lorsque vous arrivez dans ton quartier. Une poignée de main échangé avec le conducteur et vous voilà à rejoindre le hall de ton immeuble, toi qui trop naturellement vient ouvrir la porte d’un coup d’épaule car t’es le débile qu’a perdu son pass aimanté pour ouvrir la porte et qui du coup, se retrouve à casser au moins une fois par mois la porte à toujours l’ouvrir comme un sauvage. Une chose qui étonne d’ailleurs ton invitée, te regarde en te demandant si c’est ainsi que la porte s’ouvre en général.

- En vrai ? Non. J’ai juste perdu ma clé depuis des mois.

Et comme t’as la flemme d’en demander un nouveau de pass, bah tu restes comme un galérien à espérer à chaque fois que la porte ne sera pas fermé quand t’arrivera. Mais dans les cas nocturne comme celui-ci, elle est toujours fermé et t’es toujours dans l’obligation de la déglinguer si tu veux rentrer chez toi. C’est un cas de force majeur quoi. Et sans plus tarder, vous montez les quelques escaliers, arriver devant ton palier des plus lambda. Deux portes face à face, ton appartement qui se trouve être celui auquel il n’y a pas de paillasson devant la porte. Pas étonnant, t’as jamais été du genre à faire attention à la décoration. Et si toi t’entre directement tu vois que Chiara elle, fait l’effort d’enlever ses chaussettes, comme si elle allait dégueulasser ton superbe sol en carrelage gris anthracite tandis que toi, tu refermes la porte derrière son corps frêle.

- Te casse pas la tête hein, t’es pas obligé d’enlever tes chaussettes il gèle ….

Demain tu passeras la serpillère au pire, à moins que ça soit ta tante qui passe à « l’improviste » passer un petit coup de chiffons et d’aspirateur comme elle aime trop le faire à peine t’as le dos tourné. Bref, dans tous les cas, ça finira par être nettoyé. En attendant, tu lui montres rapidement où se situe les choses dans l’appartement, la salle de bain, la chambre. Quelques informations en plus pour qu’elle puisse se repérer une fois qu’elle sera dans la salle de bain. Les emplacements comme tu les vois dans ta tête que tu lui indiques pour trouver le nécessaire pour trouver une brosse à dent neuve, du dentifrice si celui entamé est presque vide et surtout des serviettes propres et sèches. Avec ça, elle peut ainsi aller faire sa vie. Le choix que tu lui laisse, si elle veut aller se coucher elle peut, si elle veut se laver elle sait où les choses se situe et si elle veut manger elle n’a qu’à te suivre. En attendant, toi, tu vas te chauffer un truc dans la cuisine et lorsque tu retournes au salon pour te caler un peu t’entends un vacarme pas possible dans la salle de bain. Tu grimaces, soupires un instant et te relève de suite pour aller voir ce qu’elle a pu faire, si elle n’a pas mis ta salle de bain sans dessus-dessous.

Porte fermée, bien évidemment elle était prête à aller se doucher. Tu toques d’abord pour ne pas tomber sur une scène qui pourrait la gêner. Comme elle te dit d’entrer, tu le fais et comme tu t’y attendais tu vois toute une étagère de produit au sol. Tu relèves les yeux vers elle, un peu dans l’incompréhension mais sans lui en vouloir pour autant, ça arrive à tout le monde d’être maladroit et pourtant, elle se fond en excuse Chiara t’explique comment s’est déroulé la scène, te dit qu’elle n’a pas fait exprès elle souhaitait juste prendre une serviette pour prendre une douche et voilà le bordel. Elle semble affolée la nana et toi, ça te fait rire, forcément. Ce rire insolent qui sort trop naturellement d’entre tes lippes tandis que tu t’abaisses pour ramasser les quelques bricoles qu’elle n’a pas encore attrapé et les poses grossièrement sur la lunette abaissés des toilettes car rien ne presse.

- Non mais tranquille Chiara, t’affole pas t’as pas cassé le meuble donc prends ta douche fait ce que t’as à faire et j’m’occuperais de ranger le reste quand j’irais dans la salle de bain ok ?

Et tu l’abandonnes de nouveau dans la pièce, va récupérer ton poulet surement – trop – chaud maintenant, pose ton assiette sur la table basse, allume la télévision et déguste lentement le contenu de ton assiette. Attention happée par la rediffusion nocturne d’un des opus de fast and furious, les yeux rivés sur Vin Diesel lorsque la porte de la salle de bain se met à grincer doucement, que la voix de Chiara se fait entendre. Elle te demande si t’as quelque chose à lui donner, quelque chose de propre. Un t-shirt ou peu importe.

- Ouais j’dois avoir ça, j’arrive.

Fourchette que tu poses dans l’assiette à moitié entamée, tu quittes alors le salon rapidement pour te diriger vers ta chambre  et y récupérer un t-shirt en guise de haut de pyjama, un short et un caleçon encore étiqueté. De quoi se sentir à l’aise, ne pas porter les affaires intimes usé d’un type qu’elle ne connait ni d’Adam ni d’Eve. Jolie tête blonde et mouillée toujours dans l’entrebâillure de la porte lorsque tu te diriges vers celle-ci pas le moins gêné. Faudrait pas qu’elle s’imagine que t’es avide de l’avoir à poil, au contraire tu t’en fous complet et tu la regarde droit dans les yeux en lui tendant les affaires, pas une seule fois tes prunelles s’égare sur ses épaules dénudés, à la lisière de la serviette blanche épurée qu’elle tient contre elle.

- Voilà, par contre désolé mais j’ai pas de sèche-cheveux, va falloir qu’tu te débrouille sans.

Les épaules que tu hausses désolé pour elle avant de tourner des talons, retourner au salon et te remettre à bouffer tranquillement la fin de ton assiette. Quelques minutes qui passent, dans le calme avant que le loquet de la porte de la salle de bain ne se fasse entendre, que le bruit de petit pas se rapprochant de toi ne glisse jusqu’à tes oreilles. Et y’a son ombre, la blonde qui te regarde timidement dans ce t-shirt trop grand, ce short pour mec tout aussi ample.

- Alors, ça va mieux ?

Que tu lui demandes, mais juste à la voir elle a déjà un brin meilleure mine que lorsque tu l’as retrouvé dans sa rue un peu plus tot dans la nuit. Là au moins, elle ne ressemble plus à une gamine désemparée. Si la scène était vue de l’extérieur, on pourrait juste s’imaginer que cette nana est une fille avec qui t’as couché et qui pour la nuit, s’empare de tes affaires après une bonne douche pour se décrasser. Mais trêve d’imagination débordante, tu te dis qu’avec la soirée de l’enfer qu’elle a passé c’est soit, elle tombe de fatigue et n’a même pas envie d’avaler un bout, soit elle crève de faim et ne trouvera jamais le sommeil alors dans la lignée de conduite que t’as suivie toute la soirée avec elle, tu viens lui proposer juste au cas où :

-  Si t’as faim il reste du poulet et des légumes dans un Tupperware dans le frigo, c’est ma tante qu’a fait ça hier.

Gentillesse à l’extrême feinte, peut-être un brin maladroit dans ta façon d’parler, d’faire. T’en sais rien. T’essaie d’faire bien les choses tout en essayant de te souvenir des règles de base que ta tante t’as si bien appris durant l’enfance, l’adolescence… Jusqu’à que tu partes du cocon familiale finalement. Etre galant, te montrer attentionné pour que la personne se sente bien chez toi. Des tas de truc dans le genre et auxquels t’en avais rien à foutre car t’aurais jamais imaginé jusqu’à ce soir que t’hébergerais quelqu’un dans le besoin chez toi. Toi, le loup solitaire. Toi qui déteste tant avoir quelqu’un dans les pattes. Même un soir ça te semble énorme ce que tu fais. Et pourtant tu l’as fait, car son regard t’as rappelé le p’tit gosse perdu et détruit que t’étais. Et là, le soulagement qui se lit dans ses yeux ça t’fait du bien à toi aussi. Alors même si c’est difficile, même si tu fais tout de travers tu vas tenir ton rôle pour une nuit, juste cette nuit et puis toute façon dès demain tout sera fini, elle sera partie.


Chiara Andrei
Chiara Andrei
arrivée : 22/06/2019 messages : 1469 pseudo : soleil plein dédoublement(s) : nejma, étoile vagabonde. avatar : gigi. crédits : cowboy, old money., vocivus.
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ce soir ça va pas mieux,
mais ça va pas pire.
c'est un soir normal.


âge : vingt-quatre années passées mais toujours trop peu de courage dans le cœur.
situation : cœur ébranlé, la confiance une fois de plus trahie ; et pourtant, il erre toujours dans un coin de ta tête. mais cette année c'est fini les conneries, cette année t'investis dans l'avenir : t'es à la recherche d'un type au portefeuille bien garni.
résidence : dans le dixième, quartier de la gare de l'est, quartier populaire ; un appart' assez spacieux pour accueillir toute la coloc.
occupation : la journée, tu passes certains aprem dans les hauteurs de montmartre, place du tertre, à croquer le visage des touristes pour quelques billets ; mais la nuit c'est sous la lueur crue des néons que tu te dévoiles, danseuse sulfureuse, du rêve que tu mets dans la rétine des clients.
t-warnings : mort d'un parent.
longueur rp : entre quatre cent et mille, voir plus, selon l'humeur.
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Mar 31 Déc - 2:37
Chiara Andrei

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( l'air est lourd, le ciel est noir interdit de traîner )
ft. jax

Et là, c’est le drame. Un faux mouvement, et ce qui devait n’être qu’une tentative d’attraper une serviette se transforme en catastrophe, les divers produits qui s’écrasent au sol dans un vacarme assourdissant et Chiara qui se maudit déjà intérieurement. Car si d’ordinaire être au cœur de l’attention est plus ce qu’elle recherche que ce qui serait susceptible de la gêner, si d’ordinaire elle n’est pas plus précautionneuse que cela, elle n’est pas suffisamment stupide pour ne pas saisir qu’elle n’est pas en position de force, ce soir. Ce soir, elle a plutôt intérêt à faire profil bas, car Jax est son seul salut pour la nuit, alors faudrait pas qu’il la mette à la porte car elle fait trop de conneries à peine arrivée. Alors déjà elle s’accroupit, vite vite ses mains qui s’activent à tout ramasser, rassembler un maximum de produits pour les fourrer en vrac sur l’étagère. Comme si rien ne s’était passé, que ce brouhaha n’était guère plus qu’une hallucination collective. Sauf que des pas se font entendre, et bientôt le bruit de deux coups contre la porte ; Chiara qui ne peut que l’inviter à entrer constater les dégâts, se confond en excuses, rendue plus faible, moins fière que de coutume, la faute à la situation et à son état fragile ce soir. Et lui, tout ce qu’il trouve à faire, c’est rire. L’arrogance qui s’évade allègrement d’entre ses lippes, jeune homme jubilatoire qui lui rétorque qu’y a pas mort d’homme, qu’elle a qu’à profiter de la salle de bain sans plus se soucier de ces menus détails. Alors elle ne peut qu’hocher la tête, un sourire qui se dessine face à son hilarité, ramasser les derniers produits ayant roulé par terre et aller refermer la porte dans son dos.

Jet d’eau brûlant qui caresse sa peau aux relents de fumée, imbibe ses longues mèches blondes, s’écoule le long de son corps. Ses doigts hasardeux qui s’égarent sur les rares produits de douche, elle ne tarde pas à s’emparer de l’une des bouteilles, s’empresse alors de se frictionner le crâne et le corps et de tout rincer. Nulle trace de mousse subsistante, elle ne s’éternise pas sous la douche mais entreprend plutôt de se sécher, car sans savoir quelle heure il est, elle devine qu’il est tard. Et que Jax, très logiquement, doit seulement aspirer à aller se coucher, et qu’elle doit le bloquer un peu dans cette entreprise. Aussi elle se hâte, se dit qu’elle va juste essayer de grappiller un petit quelque chose à manger et qu’elle ne l’embêtera pas plus longtemps. Seulement, une fois son corps séché et ses cheveux démêlés, problème : elle n’a plus rien à mettre qu’une tenue de nuit crasseuse. Alors après avoir cherché durant trente secondes une solution inexistante, elle finit par se résoudre à entrouvrir la porte, demander à son hôte s’il n’aurait pas un petit quelque chose à lui prêter pour qu’elle puisse passer la nuit. Son corps seulement couvert d’une serviette qu’elle planque tant que possible derrière la porte, car eh… elle ne le connaît pas le garçon, et comme on dit, « prudence est mère de sûreté ».

Et la voix de Jax pour lui répondre qu’il doit bien avoir cela quelque part, un cliquetis métallique s’apparentant au son d’une fourchette qui suit immédiatement et puis ses pas, de nouveau. Qui s’éloignent, puis se rapprochent. Et sa silhouette qui se dessine, les vêtements propres qu’il lui tend, son regard qu’elle remarque. Enfin, plutôt la manière qu’il a de rester rivé dans le sien, en réalité. Pas en-dessous. Et si c’est plutôt de l’ordre de l’inhabituel pour elle, si en règle générale cela l’aurait probablement un peu vexé, dans cette situation c’est plus qu’appréciable. Elle se dit qu’elle est peut-être si mal tombée, Chiara. Qu’elle a peut-être raison de se fier à lui le temps de cette nuit. Et les vêtements dont elle s’empare de sa main libre, secoue doucement la tête en l’entendant s’excuser, ses mèches alourdies par une eau mal absorbée qui balaient légèrement son visage.

- Oh… Bon, c’est pas le plus agréable de dormir les cheveux mouillés, mais comme y a pas le choix… Merci !

Un petit sourire avant de refermer la porte ; la nature un peu râleuse de la jeune femme qui n’aura pas tardé à refaire surface, on ne la changera pas, et pourtant ses pensées ne s’attardent guère plus longtemps sur ce malheur, car contrairement aux apparences elle ne crache pas dans la soupe, n’est simplement pas très douée pour garder pour elle les émotions que lui prodiguent les petits aléas de la vie. Elle remarque que l’étiquette est encore présente sur le sous-vêtement qu’il lui a prêté, et même si ce sera moins confortable qu’une culotte, elle apprécie de savoir qu’il est neuf. Ça aussi, ça la rassure un peu, l’étiquette qu’elle fait sauter d’un coup de ciseaux qui traînaient par-là, enfile déjà cette tenue hasardeuse et pas des plus flatteuses, comme le lui confirme son reflet qu'elle croise dans le miroir. Mais tant pis, y avait pas trente-six solutions pour cette nuit de toute façon, alors elle étend la serviette, déverrouille pour la seconde fois le loquet et sort de la salle de bain. Le pas qui se fait alors timide dans le salon, ses prunelles claires qui sondent la pièce pour rapidement trouver le jeune homme, installé dans le canapé. Il semble absorbé dans un film de bagnoles où des grands chauves musclés roulent à toutes berzingue – tout en connaissant quelques titres du genre, elle ne saurait absolument pas dire duquel il s’agit précisément car ce n’est pas du tout son type de films –, et elle ose pas spécialement le déranger. Alors elle s’avance, prudente, dans sa meilleure dégaine de garçon manqué, jusqu’à ce qu’il ne remarque sa présence, lui demande si elle se sent mieux. Et à ces mots un sourire se dessine sur ses lippes, presque sincère, pour une fois.

- Oui, merci ! J’en pouvais plus de cette vieille odeur de fumée… Le pire c’est que je venais de me laver quand y a eu l’incendie, donc bon… La perte de temps, un peu…

Les sourcils qui se haussent, et un petit éclat de rire qui lui échappe. Comme toujours elle parle, parle trop Chiara. Pas par amour de sa voix ou de la langue, mais seulement pour combler le vide. Jeu d’illusions perpétuel avec elle. Et même si la fatigue la tenaille, elle sent bien que son ventre, lui aussi, lui réclame son dû ; que si elle ne le lui donne pas, malgré l’épuisement indéniable le sommeil se montrera réticent à pointer le bout de son nez. Alors c’est presque un soulagement lorsqu’il l’informe qu’elle peut se réchauffer du poulet et des légumes si elle le souhaite, la tête qu’elle hoche alors, s’apprête déjà à tourner les talons.

- Ah ben parfait, ça tombe bien je commençais à avoir faim… Je vais m’en chercher un peu alors !

Elle fera l’impasse sur le poulet, par contre, régime végétarien oblige, mais cela elle le garde pour elle. Se dirige plutôt vers la cuisine, ouvre le frigo, trouve sans difficulté lesdits tupperwares. Du coup elle devra se contenter de légumes, mais cela fera bien l’affaire, surtout pour un encas nocturne. La nourriture qu’elle met alors à réchauffer, attend quelques minutes devant le micro-ondes, le regard perdu sur la vitre du four, jusqu’à ce que ce soit prêt ; revient alors au salon, son assiette et une fourchette qu’elle a trouvé dans un tiroir à la main. Elle a fait comme chez elle Chiara, faute de mieux, puis histoire de pas le saouler à lui demander toutes les deux minutes où se trouve ci et ça, si elle peut se servir de telle chose et puis de celle-là. Et le canapé vers lequel elle revient, s’assoit dessus sans lui demander son avis, pas trop près non plus pour ne pas le coller. Ses jambes qu’elle replie en tailleur, à peine assise qu’elle attaque déjà son assiette, pique allègrement dans les légumes ; un sourcil qui ne tarde pas à se hausser, car punaise… pour des légumes seuls c’est quand même drôlement bon.

- Mh, ça fait trop du bien de manger ! C’est le genre de truc tu captes pas à quel point t’as faim jusqu’au moment où tu te mets à manger… C’est super bon, elle a l’air douée ta… tante ? C’est elle qui a préparé ça, c’est ça ?

Attention rendue vacillante par la fatigue, la moitié des informations données cette soirée qui sont entrées par une oreille pour mieux ressortir par l’autre. Et la pipelette qui se remet à jacasser, peu soucieuse du fait que son hôte est de toute évidence en train de regarder un film – mais ce ne sont pas des films réputés pour avoir des dialogues primordiaux de toute façon, si ?

- Il était ba-vard le chauffeur Uber, olala… T’as été bien patient de lui faire la conversation, hein…

Et Chiara qui s’enfonce un peu dans le canapé, étouffe un bâillement. La fatigue présente, mais non, faut qu’elle finisse son assiette avant d’aller se coucher, et sa plus belle performance d’actrice qu’elle lui sert, gamine joyeuse, petite pipelette pas bien heurtée par le drame de cette nuit. Triste mascarade combien, mais ô combien éloignée de la vérité.
jax abalhadj
jax abalhadj
arrivée : 10/11/2019 messages : 1547 pseudo : energie sombre avatar : zayn crédits : all souls, old money.
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DESASTRE DES ASTRES

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se faire des marques
et des frissons
qui font saigner la lèvre ;
on se fait du mal
mais tes cris
n'sont pas des appels à l'aide

chiara + rose +margot + alex + nolan

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âge : vingt-cinq ans, il est perdu le garçon. Sait plus d'où il vient, n'en sait pas plus vers où il va.
situation : célibataire, les pensées dirigé vers une fille en particulier mais la queue qui se perd dans le premier trou qui se présente.
résidence : Barbès encore et toujours, le dix huitième arrondissement de paname connu comme le quartier des arabes pour pas trop casser les clichés.
occupation : vendeur chez zara, c'est pas la folie de plier des polos à 39,95 mais ça paie les factures au moins.
t-warnings : violence prison et drogue
longueur rp : de trois cent mots à de long pavés interminable
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Mer 1 Jan - 21:56
jax abalhadj

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( l'air est lourd, le ciel est noir interdit de traîner )
ft. chiara

Odeur de fumée qui la gênait, qui lui collait à la peau et qui lui collera au nez encore quelques temps qu’elle le veuille ou non, vestige d’un souvenir ancré jusque dans sa mémoire olfactive. Ça te rappelle un vieux souvenir, te ramène des années en arrière lorsque t’étais encore qu’un gosse. L’odeur de l’oud, le parfum boisé de ton père. Les tortures et les cris infligés à toi ou bien ta mère qui t’ont marqué jusqu’à l’adolescence. Il n’y a pas un seul jour qui est passé ou tu n’as pas eu l’impression d’avoir cette odeur collé aux narines. Simple pensée qui te glace le sang, te contracte sur le canapé. Juste quelques secondes avant que tu ne sortes de tes pensées, rivent de nouveau tes prunelles sur la blondinette qui finit sa phrase. T’as pas tout suivi mais tu comprends rapidement qu’elle parle de l’incendie, qu’avant que ça commence elle venait de sortir de la douche. Chiara qui était prête à vivre normalement sa vie, Chiara qui surement s’apprêtait à manger un bout et filer au lit. Le quotidien bouleversé, la voilà chez un inconnu dans des vêtements qui ne lui appartiennent pas à attendre debout peut-être une approbation, un peu de compassion de ta part.

Sauf que t’es incapable de te donner cet air gentillet, incapable de te faire passer pour un homme sensible. C’est triste ce qu’il vient de lui arriver, mais c’est la vie et demain elle devra se montrer plus forte pour régler son problème. Tu pourrais lui dire que t’es content pour elle mais tu n’y vois pas l’intérêt. Tu préfères aller à l’essentiel, lui dire que si elle souhaite manger un bout avant d’aller se coucher elle a de quoi se nourrir dans le frigidaire. Et tu sens que t’as pris la bonne décision en lui proposant d’aller se servir car ses prunelles azurées s’écarquillent, son sourire se fait plus grand lui aussi et elle t’avoue qu’elle avait l’estomac dans les talons.

- Vas-y hein, fait toi plaisir et n’hésite pas à prendre autre chose si dans le Tupperware ça te dit rien.

Bon, tu regrettes un peu d’avoir dit ça car en soi, il n’y a rien de folichon dans le frigidaire mais bon … Ne sait-on jamais, peut-être qu’elle aime les cornichons plongé dans le vinaigre – que toi t’aime absolument pas – et la salade verte. En attendant, tu la regarde filer tout droit vers la cuisine, la regarde jusqu’à que la porte du frigo ouverte t’empêche de la voir et à ce moment-là, tu tournes la tête vers la télé, regarde le film en finissant ton assiette, les pieds posés sur la table basse et l’assiette posé sur tes jambes. Soudainement, la fatigue te tombe dessus. Forcément, maintenant que t’as l’estomac bien remplis et que t’as marché l’équivalent de tout un arrondissement l’envie de pioncer s’fait présente.

Un bâillement étouffant légèrement le bruit du micro-onde en arrière-plan, machine de l’enfer par son bip abusif lorsque le minuteur arrive à son terme, signalant à Chiara que la nourriture est enfin chaude. Et le bruit des tiroirs qui s’ouvrent et se referment. Elle prend ses marques, ses aises l’inconnue et t’es bien heureux qu’elle te demande pas de te lever pour lui prendre une fourchette. Au moins te montre-t-elle qu’elle est un peu débrouillarde, n’attends pas que tout tombe du ciel ou que les gens fassent les choses à sa place. Et voilà qu’elle fait son grand retour de la pièce tandis que tu t’étires, enlève tes basket car bordel avec tout ce raffut t’as même pas pensé à te mettre à l’aise. Chiara qui prend place alors sur le canapé, corps menu qui même les jambes repliés ne prends pas plus de place que ça. Curieux, tu regardes son assiette, que des légumes, un sourcil qui s’arque alors en voyant qu’elle n’a pas pris la viande.

- Tu vas être calé qu’avec ça dans l’estomac ? T’aurais pu prendre la viande hein, on est pas au 6eme siècles pour que la viande soit réservés que pour les hommes … En plus tu rates un truc, c’est le meilleur.

Et voilà qu’elle goutte le contenu de son assiette, les légumes épicés dans lesquelles elle vient piquer sa fourchette avant de fourrer le tout dans sa bouche. Pas bien soucieux de la regarder manger tu viens plutôt sortir ton portable regarde l’heure. tard, trop tard déjà. Tu vas giga dormir demain matin, tu le sens. Les doigts qui glissent sur une application, regarde ce qu’il s’est passé durant la nuit dans les storys des uns et des autres tandis que Chiara approuve la recette des légumes au paprika de ta tante. Tu souris en coin, toujours les yeux rivés sur ton smartphone et répond :

- Ouais c’est ma tante, elle est bonne cuisinière mais j’te dis t’as que le fade du plat là …

Téléphone que tu jettes négligemment sur la table basse, prend ton courage à deux mains pour te lever. Toi aussi tu dois te déshabiller, et sans trop penser à si la miss qui mange que les légumes sera gêné ou non t’enlève ton sweat, le jette sur la première chaise que tu croises. Dorénavant en t-shirt, tu vas te chercher dans ta chambre un bas de survet’ que t’enfile directement après avoir posé ton jean sur ta commode. Le rangement ça attendra demain – bien évidemment, tout attend demain lorsqu’il s’agit de ménage – et comme pour mieux accompagner ton départ de la pièce, pour ne pas se sentir seule dans le salon elle parle Chiara, se remémore apparemment la course en uber, le chauffeur qui s’arrêtait pas d’parler. Un peu comme elle depuis qu’elle a pris sa douche mais tu ne fais pas de commentaire, passe juste ta tête dans l’encadrement de la porte de ta chambre et lui dit :

- J’pense que ta tenue l’a un peu interloqué donc il voulait creuser le sujet…

C’est pas tous les soirs qu’on se retrouve à faire le taxi pour une nana en couverture de survie et nuisette faut dire. Mais bref, toi t’as pas spécialement donné de détail sur le sujet, juste dit qu’il y avait eu un incendie dans le quartier et c’est tout, le reste c’est le chauffeur tout seul qui s’est fait les questions et les réponses. Maintenant que t’es en pyjama – chose qui n’était pas arrivé depuis 2014 – tu t’occupes de ranger un minimum la pièce qui va accueillir la blonde, draps que tu secoues, couette que tu mets au carré. Un tant soit peu d’ordre pour qu’elle n’ait pas peur de rentrer dans la taverne du garçon solitaire que t’es. Couverture en rabe que tu récupère caché entre le sommier et le matelas. Celle-là c’est pour toi, pour ta nuit passé sur le canapé et te voilà déjà de retour au salon, Chiara ayant fini son assiette et somnolant sur le canapé.


- Tu peux aller te coucher, j’ai fini ce que j’avais à faire …

Bien évidemment elle te dit que non, qu’elle peut dormir sur le canapé ça la gêne pas tant elle est crevée mais tu roules des yeux, pointe de l’index le lit qui l’attends dans la pièce.

- Aller te fait pas prier et vasy, j’pref être là, y’a la télé et au moins je te dérange pas si je me lève plus tot.

Pas de mais qui tienne. Une fois qu’elle s’est levée, tu jettes ta couverture sur le canapé, la regarde filer dans ta chambre et avant qu’elle n’ait refermé la porte tu lui dis :

- Aller te casse pas la tête, essaie de dormir un peu et demain t’auras surement une solution à ton problème.

Tu l'espères, du moins. Et v'la que la porte se referme derrière elle et toi, tu te diriges vers la salle de bain, te lave le visage les dents et retourne au salon, éteint la lumière et va t’allonger sur ton sofa. Enfin.  Le calme dans l’appartement, les chuchotements des répliques des acteurs du film d’action en fond qui te berce. Et y’a cette petite voix dans ta tête, tout doucement qui s’demande de quoi sera fait demain.

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