russian roulette ★ ft. @elliot duval
icon ; old moneytenue; décembre 2019.
l'air de la pièce; tout ceux qu'il aime. c'est bête (on lui en voudrait s'il le disait) -- mais il se sent à sa place. à flirter avec le danger, à côtoyer l'adversité. ce n'est pas des racailles de l'université //ni des harceleurs d'internet, caché par l'écran de leur ordinateur. de vrais méchants, de grands criminels. il ne faut pas être einstein pour le comprendre,
et maël adore ça.
il idolâtre, l'atmosphère dans la salle. le danger sous les iris. il ne peut pourtant profiter réellement du moment. l'attention qui se pose sur les cartes en mains : mais qui, surtout, surveille eli. il ne craint pas pour sa santé, ni pour sa sécurité. refuse pourtant qu'on lui fasse du mal,
à lui (ce garçon tant aimé). âme qui partage la sienne, en parfaite symbiose (
en parfaite harmonie).
son regard lui indique de ne pas s'inquiéter, de ne pas intervenir. ce n'est pas si grave, qu'on le cahute un peu. il se moque bien — de la main à son col et de ce regard qui le glace. son rictus est arrogant, car il est grand gagnant. hautain est l'héritier déchu, il n'y a rien de plus normal que ses mains victorieuses précédentes. il retient même son rire, quand ses cartes apparaissent comme par magie,
il a simplement un geste de recul quand ils s'en prennent à eli suite à son intervention. ce dernier qui le protège et s'expose au danger. (oui) il se moque de son propre sort, mais refuse qu'on s'approche de ce qui est à lui.
silencieux jusqu'alors (seul ses iris conversaient avec son ami), le journaliste se redresse. abandonne cette attitude lasse, on le regarde comme si — comme s'il pouvait tenter quoique ce soit, mais il n'est pas assez idiot pour savoir qu'ils sont tous les deux en mauvaise posture — alors, seul le
bluff peut l'aider. ses doigts se posent sur le revolver, il ne fait ni geste brusque; calme sa provocation. «
on a fini de discuter ? si j'avais voulu prendre le thé, j'aurai été à starbucks. » un sourire un peu gamin, un peu enfantin; qui énerve et agace. là pour montrer qu'il est prêt à s'amuser avec eux (
coup de poker) ; son regard, qu'il adresse à elliot, possède un autre message. qu'il se tienne prêt car il refuse de le laisser entourer d'un risque plus grand que le précédent. «
pour montrer ma bonne volonté » on le regarde avec curiosité et celui qui semble chef, montre un amusement non dissimulé «
je vais payer ma triche, en vous offrant une chance. disons que c'est une dette que je vous rembourse. »
qu'il est généreux ; ce fou ingénieux. ce grand enfant. il semble parfois oublier, qu'il n'est pas aussi invincible qu'on le pense. pendant son manège, il espère qu'eli parvient discrètement à se déplacer (s'approcher de la sécurité). il ne le regarde pas pour que l'attention n'aille pas sur lui, lui offre une confiance aveugle — et e n f i n;
il attrape le pistolet. poser contre sa tempe, il les juge de toute son arrogance,
et il
appuie sur la gâchette.
on entends le terrible clic (il sait qu'elliot va le démonter) mais son sourire est tel; qu'il semble dire :: qu'il savait qu'il s'en sortirait
indemne. et dans le silence que laisse sa tentative (folle) il s'élance vers la sortie dont s'est approché son partenaire. il garde le revolver dans cette nouvelle course effrénée — le brandit dès qu'on semble les menacer.
le
bluff, un allié précieux. il se place entre ces hommes baraqués et son meilleur ami. le protégera de sa vie, et ils sont essoufflés lorsqu'ils trouvent un chemin dans ce lieu interdit, se cache dans le premier endroit qu'ils aperçoivent. maël se rapproche, l'entoure de son bras — se met entre lui (et le monde), un rire discret qui détonne de cet enfer. «
eh bien, eh bien c'est mon jour de chance ce soir. » c'est prévu pour détendre l'atmosphère, afin qu'ils trouvent une solution à leur problème et qu'il fasse oublier, qu'il a joué son existence.