père : lionel astier, 78ans, travailleur dans l'aide social à l'enfance à la retraite.
mère : célia soledad, 75ans, pédiatre à la retraite.
frère(s)/soeur(s) : beaucoup trop pour être compté sur les doigts d'une main. seul enfant biologique, le reste des frères et sœurs ont été adoptés, ou placés chez les astier-soledad. seul les deux plus jeunes sont encore chez ses parents.
enfant : diane astier-soledad, 9ans, fruit d'un amour partageait avec sa femme avant que tout ne s'écroule. elle est encore la seule chose qui maintient leur famille à flot.  


école fréquentée : un collège-lycée public en plein paris, établissement dont il a oublié le nom.
diplômes : baccalauréat D, en mathématiques et sciences naturelles, puis il fait continué dans l'école de santé des armées de Lyon. parcours parfait et sans originalité jusqu'à son engagement dans l'armée en tant que médecin militaire en 2007. il en revient quelques années plus tard après une blessure.
situation actuelle : chirurgien en traumatologie, il fait également quelques heures d'enseignement pour les étudiants en médecine.
langues parlées : français parfait, l'espagnol est un peu bancal mais toujours moins que son anglais. il a aussi quelques notions d'arabe mais pas de quoi tenir une grande conversation.


cigarettes : fumeur, le comble pour un médecin, mais il vaut mieux noyer le stress dans le tabac que dans l'alcool ou les drogues.
alcool : occasionnel, un petit verre de temps en temps quand la journée à été dure et que la maison ne lui renvoie pas la sérénité qu'il aimerait.
drogues douces : avant, plus vraiment, ou alors trop rarement pour qu'il l'évoque.
drogues dures : jamais, il a assez vu les dégâts aux urgences.

télévision : 0h par j, ce n'est vraiment pas son truc, il est plus cinéma.
ordinateur : 1h par j, loin d'être sa passion, il s'en sert surtout pour travailler les cours qu'il présente et répondre à ses mails.
téléphone portable : 4h par j, des minutes accumulés par ci par-là.
réseaux sociaux : 1h par j, loin d'être son élément, il se refuse tout de même à être un vieux réactionnaire et allergique à la technologie. facebook n'est pas trop son truc, il traîne un peu plus sur instagram et twitter.

régime : déséquilibré, encore un comble pour un médecin, mais il enchaîne les gardes et heures de recherches, ses repas consistent généralement à des sandwich et snacks.
maladie/handicap : blessé à l'épaule quelques années auparavant, il en garde quelques douleurs nocturnes. mauvaise vue, il doit porter des lunettes la nuit et en cas de fatigue.

"There are two kinds of love in this world; one that makes you forget the life you live, and one that makes you want to live your life all over again."


it’s 2:00 and you never realized how sad your life is until now. You sit up in your bed surrounded by darkness. as your eyes adjust you stare out the window and let out a big sigh. some times it just be like that.

o1. les astier-soledad sont une grande famille. très soudés, c'est tous pour un et un pour tous. maman pédiatre, papa dans le social, c'est très vite que les deux ont décidé que leur petite famille ne pouvait se composer que de trois personnes. adoption, accueil,.. ils voient passer des enfants mais ils en voient rester. ça choque toujours quand elisée annonce avoir onze autres frères et soeurs. o2. elisée veut être docteur. c'est ce qu'il dit depuis qu'il est gamin. pour faire comme maman serte, mais comme à la télé, comme dans les films et surtout comme ceux qui sauvent des vies. papa et maman donnent aux autres et elisée a grandi avec la certitude qu'il ferait de même. le monde est trop moche pour être égoïste. bonnes notes, bonnes situations familiales et un soutient financier, il ne lui en faut pas plus pour se lancer en médecine une fois le bac en poche. voir plus, il tente l'entrée à l'école de santé des armées de Lyon. il est pris avec surprise et quitte la capitale pour lyon, séraphin dans ses bagages. o3. "on ne garde pas ses copains d'école", et pourtant, elisée et séra se connaissent depuis l'époque du bac à sable. voisins habitant la maison d'en face, camarade de la maternelle au lycée, le duo est inséparable. ils partageant leur première blessure, leur première mauvaise note, leur première rupture, leur première cigarette, leur première soirée... inséparable, un peu trop au gout de leur parent qui ne voient pas d'un très bon oeil leur colloc et le fait qu'ils partent à deux dans une ville inconnue.   o4. ses amis le décrivent comme un bourreau des cœurs. il enchaine les relations éphémères du collège au lycée, et la fac ne le rend pas plus mature. c'est pas qu'il n'est pas sérieux ni sincère. au contraire, il l'est peut être un peu trop. élisée rêve d'idéal et a dû mal à faire face aux contrariétés. trop instable, trop sensible, trop méfiant, ses espoirs se cassent toujours la gueule. au final, c'est le hasard qui lui offrira le coup de foudre. la fille que ses amis voulaient tant présenter à séraphin deviendra sa femme quelques années plus tard. o5. sexualité en vrac. c'est pas qu'il en fait trop ou pas assez, c'est juste qu'il ne se positionne pas. hétéro assumée depuis toujours, il sait pourtant que ses mots ne sont rien face à ce qu'il ressent quand il croise de beaux garçons. "mais c'était pas la même époque", alors il se voile la face, parce que de toute façon, tout ça n'a plus d'importance. o6. peut-être que ses parents avaient raison. c'est ce qu'il se dit quand il y repense. peut-être qu'ils avaient raison et qu'il ne serait pas dans la merde qu'il est aujourd'hui s'il ne s'était pas mis en colloc avec séra. c'est comme ça que ça a commencé. h24 avec quelqu'un, des rapprochements subtils, des soirées canapés, des regards sous la douche, puis un nouvel an et l'alcool qui dévoilent les envies les plus profondes... élisée a beau prétendre le contraire, il se souvient de tout ce qui s'est passé cette nuit-là.   o7. élisée et iseult se disent oui le 13/07/2002. mariage simple, séraphin comme témoin, quelques fleures, la famille, de la musique. à une relation parfaite s'en suit un amour dent de scie, et à une présence en pointillé. iseult s'en va pour paris après avoir obtenu son internat dans un hôpital parisien alors qu'élisée reste à lyon. iseult s'en va et séra revient. un voyage ailleurs pour compléter sa formation artistique. aucun d'eux ne tente un rapprochement, l'alliance au doigt semblent avoir créé un mur entre eux. ils ne se voient que dans les sorties entre amis, les soirées, les hasards d'une rue.. y a plus grand chose qui les retiens si ce n'est des souvenirs qu'ils ne s'avouent pas. o8. diplôme en poche, élisée part pour le tchad. médecin militaire, il va sauver des vies comme il a toujours voulu le faire; consécration. il abandonne la france et ceux qui s'y trouvent. il oublie séra et ses mot pour le retenir. iseult et ses coups de téléphone ne changent pas de l'habitude, c'est juste un nouveau fuseau horaire. o9. puis y a l’exposition, une mine sur le chemin des voitures. celle d'élisée n'est pas touché directement, alors il ne s'en sort qu'avec une grosse blessure à l'épaule et un ESPT. le retour en France est encore plus violent. il n'arrive pas à reprendre une routine normale, réveillée par les cauchemars qui se poursuivent quand il est réveillé. il ne reconnait plus personne et se renferme. il vit dans le noir à pleurer ses amis, incapable de regarder dans les yeux ceux qui sont encore avec lui. il refuse l'aide d'iseult, préfère voir une psychiatre spécialisé plutôt que sa femme. séra passe du temps avec lui, mais élisée est ailleurs. en fait, il n'est jamais vraiment revenu. 1o. la vie suit son cour, elle n'attend pas que l'on guérisse de ses traumatismes. iseult tombe enceinte, une petite fille, puis elle perd un autre enfant quelques années après. parce que c'est comme ça qu'on vit, le bonheur est ponctué par des pertes et des pleures. son mariage se casse la gueule. il a une femme qu'il ne voit pas, ou plus, ils se parlent à peine, quelques sms échangeaient pour se tenir au courant du programme de diane. "elle finit son cour de danse à 20h30". puis y a séra qui est un peu plus là. puis y a un nouvel an. et le temps ne changent jamais réellement les gens.