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| Lun 2 Déc - 14:49 Invité jono, t'es un peu bête faut l'avouer; venir uniquement pour les cours de la matinée, c'est pas comme ça que tu vas l'avoir ton année... ça y est! cleo est dans sa tête, double personnalité à part entière. faut dire que la rousse parvient à allier festivités et scolarité, une qualité dont jono est particulièrement dénuée. pire- même sans gueule de bois, y a une autre excuse toute trouver pour sécher: il fait trop froid.
mauvaise foi incarnée! car l'âme erre, les doigts gelés: trouve le repos dans la rue, sur un banc confortablement installée. là, son petit carnet. qu'il est précieux de ses gribouillis aléatoires! qu'il est secrets de ses pérégrinations mentales! les muses ne se comptent plus, disparaissant à peine venues.
jusqu'à toi! quel minois! ah ouais, bouge pas, bouge pas! putain, pourquoi tu t'en vas?
grommelle intérieurement la belle enfant, se lève d'un coup, court sans précédent. faut qu'elle croque cette esquisse avant qu'elle ne devienne souvenir de poussière. essoufflée, le bras est attrapé.
putain, elle déteste courir. faire des efforts se secouer! y a intérêt que ça en vaille le détour. reste avec moi bel amour.
-"salut-... faut reprendre sa respiration bah oui c'est con! arrête de fumer arrête de te tuer. euh, ouais je disais salut. t'as un feu?"
ouais, jono... va falloir trouver mieux.
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| Lun 2 Déc - 18:46 Invité
Il fait froid dans Paris, maintenant. Est-ce que c’est pareil, dans le Sud ? Probablement qu’ils doivent avoir froid, eux aussi. Est-ce qu’il va neiger cette année? Pas sûr. T’aimerais bien. C’est beau, quand c’est tout blanc. Paisible. Innocent.
Mais là, à l’intérieur de la BNF, t’es plutôt bien logé. Au chaud, entouré de tous tes bouquins préférés, dans le silence de paix. Personne pour brailler, pour s’étaler. Moment pour poser tes pensées, respirer. Travail quotidien qui te va bien.
Sauf que l’horloge tique sur l’heure du goûter. Il est temps pour toi d’y aller. On t’a déjà dit d’éviter de trop trainer, t’es pas payé. Et tu fermes ton carnet des horreurs, papier sur lequel tu couches un peu tout et rien à la fois. Des gribouillis, des croquis, des dessins, des mots. Des maux. Tes maux. Recueil rangé au fond de ton sac, tu prends la route pour rentrer à pied chez toi.
T’habites pas très loin, t’auras même la chance de voir Lola avant qu’elle ne commence à son shift au cinéma. Écouteurs enfoncés dans les oreilles, mains dans les poches pour les protéger du froid. Jusqu’à l’obstacle. La retenue du bras, tiré vers l’arrière. Hm? Le contact humain, c’est pas trop ton fort alors tu te raidis un peu, mais t’es devenu un maître dans l’art de cacher ton malaise. Enfin, c’est c’que tu crois. Ça fonctionne pas tout le temps, à vrai dire. Mais là, ça devrait aller.
Tu te retournes pour faire face à une jeune femme blonde. Elle est toute essoufflée, la pauvre. Qu’est-ce qu’elle a ? Est-ce qu’elle a besoin d’aide ? "salut-" Tu la regardes, patiemment. Qu’elle formule sa requête. Parce qu’elle ne t’a pas arrêté pour rien, si ? "euh, ouais je disais salut. t'as un feu?" Ah. "Oui, tiens." Tu sors ta main de ta poche pour lui tendre un zippo en acier. "Tu dois vraiment avoir envie de fumer." Vu son état. Elle a visiblement couru pour t’attraper, tout ça pour une petite flamme pour réchauffer son bâton de nicotine. En espérant qu’elle va le savourer.
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| Mar 3 Déc - 0:04 Invité -"oui tiens."
hein? ah oui! jono zieute le briquet déjà au creux de sa main, réalisant que pour plus de crédibilité sans doute aurait-elle mieux fait d'avoir une cigarette de préparée. battements de cils, sourire de travers. cette excuse va vraiment pas l'faire. d'un geste habile la blonde remet ses mèches de travers vaguement en ordre suie à la course effrénée, tout en regardant son inconnu du jour. mon dieu, terrible est l'envie de crayonner! folle en lui s'incarne l'irrévérence des jours...
-"tu dois vraiment avoir envie de fumer."
-"euh. ouais. j'adore le tabac, la fumée, tout ça."
pour le mystère de tes yeux je redessinerais le monde; pour la force de tes traits je creuserais ma tombe.
c'est pas clair, pas clair jono! le fil de pensées qui part dans tous les sens, la confusion qu'émane sans doute d'elle. que dire, que faire? pour le faire rester, encore un peu. qu'en sa rétine s'ancrent ses reflets, qu'en sa mémoire s'oblige son charisme. l'objet tournoie entre ses doigts, sa lippe du bas qu'elle mordille nerveusement.
-"et sinon... t'aurais pas une clope aussi? et du temps? genre...quinze minutes?"
maladresse des demandes de sens dépourvues, sourire délicat pourtant qu'elle lui offre déjà, presque un remerciement. parce que tu vas dire oui, n'est-ce pas bel ami? les parisiens fusent autour d'eux, mais aujourd'hui elle n'a d'yeux que pour lui.
de ce qu'il émane, elle veut juste décalquer la beauté d'une rencontre éphémère ne pas le connaître pour mieux l'entrevoir créer entre représentation et imaginaire.
@ollie rivière
- oops:
je tenais à dire que j'ai rigolé parce qu'ils font presque la même pose sur leurs avatars, SOSIES.
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| Lun 9 Déc - 22:27 Invité
Tu lui tends ton zippo, à la petite blonde qui se tient toute frigorifiée face à toi. Elle sourit. Maladroitement. Comme si elle voulait dire quelque chose mais qu’elle n’osait pas sortir les mots de sa bouche.
Alors tu attends. Patiemment. Contraste glaçant entre sa course effrénée pour te rattraper et le silence solennel qui pèse entre vous à l’instantée.
"euh. ouais. j'adore le tabac, la fumée, tout ça." Pas convaincue. Pas convaincante. Elle regarde ton zippo, le fait tourner entre ses doigts pâles. Et elle se mord la lèvre. Toi, l’as du langage corporel, tu hausses un sourcil. Allez, vas-y, parle, dis-moi ce qui te tracasse.
"et sinon... t'aurais pas une clope aussi? et du temps? genre...quinze minutes?" Tes sourcils, tu les fronces, cette fois.
"J’ai une cigarette, oui." Tu sors ton paquet de ta poche, l’ouvres et le tends vers elle pour qu’elle pioche directement dedans pour trouver son bonheur.
Silence qui reprend ses droits. Tu la sondes. Essayes de l’analyser. Mais c’est une tâche difficile, car elle n’a pas dit grand chose, n’a pas fait grand chose. Tu n’as pas vraiment de matière pour dessiner son portrait. Et t’es loin de deviner que c’est son but à elle aussi. Dessiner ton portrait. Le vrai, elle. Pas le portrait psychologique comme toi tu cherches à faire.
"Pourquoi tu voudrais que je t’accorde du temps?" Pas sûr de comprendre. Est-ce qu’elle a laissé un signe subliminal que t’as pas vu ? Si Lola était là, qu’est-ce qu’elle te dirait ? Le truc c’est que tu sais pas. Parce que t’es à des années lumières de penser comme Lola. Alors tu attends, encore. Cette fois, c’est sa réponse, que tu attends. Qu’elle formule exactement ce qu’elle veut. Parce que tu commences à être un peu confus. Et toi, si y’a bien un truc que tu détestes, c’est ne pas comprendre ce qui se passe autour de toi.
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