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arrivée : 19/03/2019 messages : 590 pseudo : la grosse mou(lo)la dédoublement(s) : vdm sponsor officiel (coma) avatar : emwoon. crédits : morte de vivre life is now :
•──⋅☾ et vienne la nuit ☽⋅──•
(( temps maussade )) - k e y w o r d s :
brouillard nocturne pleine lune orage, poussière fumée éclairs noyade, vagues silencieuses le long d'une nuit noire, embrouillé, épines des roses à peine écloses, mâchoires et poings serrées, le reflet pâle de l'or des antiquités, les hauts plafonds des opéras délabrés, ballerines devenues trop petites qui serrent les pieds, yeux clos trop fort pour voir toute l'intensité du noir, bancs d'église déserts, confessions avortées. épaules droites, tête baissée. cris étouffés dans l'oreiller.
âge : vingt ans à peine d'une majorité au goût amer, toujours enchaîné et loin des libertés promises, vingt ans c'est plus que dix-huit mais moins qu'être adulte sans être pour autant enfant. situation : aux eaux tumultueuses que l'on fuit à contre-courant, les mirages qui se forment dans un coin de la tête et que l'on chasse comme un mauvais rêve. tourmenté par le passé, sans envie d'y penser. coeur cadenassé, il ne lui laisse plus aucune possibilité d'aimer. résidence : l'appartement de papa et maman est grand, l'étage entier pour eux trois, au dessus du magasin d'antiquités et en face de l'église saint-sulpice, paris six. occupation : puisque les études ont été un échec cuisant, papa a décidé qu'il rangerait les étagères bancales en attendant de trouver mieux. enfant de choeur devenu trop grand qui grave l'ombre de ses cuisses sur les bancs d'église, homme à tout faire au milieu des vieilleries poussière, il est aussi ouvreur certains soirs à l'opéra garnier pour voler des miettes de rêve et soupirer près des planches, sans y accéder, et parfois les poches remplis de sachets aux substances colorées et étranges, pour se faire un peu d'argent, pour se permettre un peu de rêver, sans avoir eu le choix. s'être laissé embarquer. t-warnings : drogue, violence, harcèlement scolaire, homophobie, racisme, (religion) longueur rp : un peu moins de 500 mots. | Lun 19 Aoû - 15:14 Camille de Ste-Victoire camille de sainte-victoire featuring émile woon nom, prénom, surnom : ça ne sied pas à la peau tirée ni au visage venu d'ailleurs, camille. patronyme dont les syllabes précieuses se heurtent au contraire de la blancheur. l'habitude d'être dévisagé, depuis l'enfance, tenant les mains des parents au teint pâle pendant que lui s'enfonçait dans la différence, jamais réussi à se fondre dans la masse. les parents n'ont pas jugé bon de donner au gosse un nom malaisien qui sonnaient tous peu chrétiens à leur goût, alors c'est camille, juste camille, enraciné à la france sans héritage ni origines autres que la parisienne délavée.
âge, date de naissance : déposé sur les marches d'un hôpital il y a vingt années par une mère sans doute trop pauvre pour le garder, la date de naissance est incertaine, on lui a choisi le 30 janvier.
lieu de naissance : kajang, malaisie, près de l'océan dont il ne conserve aucun souvenir. ses parents ne l'y ont plus jamais amené une fois les démarches d'adoption remplies, et il n'est pas sûr d'en avoir envie.
origines et nationalité(s) : les papiers d'identité lui confèrent des traits purement malaisiens, mais le coeur et le sang se trouvent en france depuis bien longtemps. nationalité adoptée sur les documents officiels, bénédiction (sûrement) des parents désireux d'enfanter. perdu entre ce qui est et ce qui aurait du être, attaché depuis que les souvenirs se gravent à l'hexagone doré.
statut civil et orientation : les poings serrés à agripper le vide, c'est parfois dans les rêves amers qu'il retrouve sa place dans des bras qu'il n'accueillera jamais. camille se perd à rêver aux courbes masculines qu'il s'interdit de toucher, la tête tourne sous le poids des prières étouffées lorsque la nuit tombe, parfois, il fuit le regard de son père, évite celui de sa grand-mère, repense au mot glissé dans des mains enfantines qui lui donnent la nausée. condamné à errer seul, il le pense sincèrement. définitivement pas assez de courage pour assumer ce qu'il estime être déviant.
métier, job, études : il aurait du être une étoile. camille enfant prometteur des pointes et des piqués, le corps filiforme gracieux lancé sur la scène et le menton levé au rythme des ballets. entraîné depuis l'enfance à l'excellence des ballerines, jusqu'à ce que l'adolescence et les poings s'en mêlent, une brimade de trop, une colère de plus. le poing qui part et envolée la bourse et les promesses d'avenir, ça fait maintenant des années et camille en a toujours la nausée. alors pour se rattraper, il aide papa à la boutique d'antiquités, tient la caisse, range les objets. un peu passionné sans le montrer par les jouet abîmés et les trésors perdus qu'il tient parfois entre ses mains plus que de raison, même si il se dit que ce n'est pas une vocation. pour se faire un peu d'argent et aider papa et maman, du moins c'est l'excuse qu'il a trouvé, camille a joué du piston familial et s'est retrouvé ouvreur à l'opéra garnier, celui qui vous place sur vos sièges avant de laisser le spectacle vous emporter -et souvent il reste, tous les soirs, pour les pièces ou les ballets, retient son souffle, s'imagine fouler les planches à nouveau, sent son rêve se dissiper. un goût amer dans la bouche quand il vend ses cachets, embrigadé dans une affaire pas très propre de trafic de drogue par des plus grands que lui. c'est pas le meilleur dealer, ni le plus réputé, juste de quoi arrondir les fins de mois et payer sa propre conso perso, quand les parents ont le dos tourné.
situation financière : on a pas à se plaindre car chez les sainte-victoire on ne se plaint jamais. les parents gagnent un salaire décent sans être outrancier, et tout le reste de la famille est riche à crever. mais ils détestent quémander, se contentent de leur simplicité, famille, travail, église et secrets.
trigger warnings : homophobie (internalisée essentiellement mdr), harcèlement scolaire, drogue
| n64 |
famille & co père : christian de sainte-victoire n'est pas le plus chanceux ou le plus terre-à-terre de sa lignée, avec ses lunettes de travers et son obsession pour les choses rouillées. mais c'est un père aimant au sourire jovial qui a toujours trouvé le temps de donner de l'amour à sa famille. responsable d'une boutique d'antiquités dans le sixième arrondissement, bien machinalement nommée la sainte-victoire, entièrement retapée par les bénévoles de l'église, il en est très fier, même si les affaires marchent moyennement. clothilde et lui fréquentaient les mêmes messes depuis l'enfance, et c'est tout naturellement que leur mariage a vu le jour, évident, mais pas sans amour. homme moyen habitué à une vie moyenne. mère : clothilde de sainte-victoire née beaujour, pas spécialement ambitieuse mais aimante, une professeure d'éducation religieuse sans prétention dans un minuscule collège/lycée catholique de banlieue. fine et fragile comme une brindille, digne descendante d'une lignée de frères et soeurs tous bien tirés à quatre épingles sur les bancs de l'église, elle se montre parfois ferme, souvent étouffante. son désir d'enfant n'a eu de limites que la volonté de dieu, et elle traite trop souvent son fils comme un miracle à son goût. mais c'est qu'elle aime son fils unique comme la prunelle de ses yeux, n'a pas encore envie de le voir quitter le nid. grand-maman : sans doute sa personne préférée de la famille, et il sait que c'est réciproque, rose de sainte-victoire née royan est vue comme une vieille gâteuse par tous ses enfants et petits enfants qui n'attendent que l'héritage. elle ne voit plus très clair, grand-maman, mais sinon elle se porte bien, raconte souvent à camille qu'elle s'est juré de crever après tous ses enfants pour mieux les embêter et danse encore comme une poupée. elle partage avec son fils et petit-fils cette passion des vieilles (et belles) choses toutes empilées, lorsque les tas débordent ils viennent agrémenter l'arrière boutique du magasin. elle a voyagé, grand-maman, a tout vu, tout entendu, et il n'est pas rare qu'elle raconte à camille lors des soirées d'hiver ou le dimanche matin quand il l'accompagne à la messe. frère(s)/soeur(s) : personne pour éclairer les mornes soirées d'un enfant unique, un seul miracle a suffi aux parents qui n'ont pas voulu adopter plus. camille est affublé à chaque repas de famille d'une ribambelle de cousins et cousines plus exécrables les uns que les autres, car maman a trois frères et deux soeurs, papa trois soeurs et deux frères, et qu'ils sont évidement la famille la moins chanceuse (et la plus pauvre) de tout l'arbre généalogique. c'est avec un soupir coincé dans la gorge qu'il aborde les longs dîners passés à écouter des gosses pourris-gâtes jacasser sur le dernier iphone en date, sujets de conversations variant de la mode tiktok au projet de start-up, dépendant des générations, avec souvent les blagues anti asiatiques comme cerise sur le gâteau. parcours scolaire école fréquentée : papa et maman n'ont pas eu à payer une fortune l'établissement privé car maman y enseignait, et il fallait bien trouver un autre endroit que le conservatoire dont on l'avait tout juste renvoyé. débarqué à quinze ans, camille paumé, camille entend les rumeurs, les chahuts et les chuchotements, camille un peu seul au milieu des uniformes bien repassés et des regards pointus, au milieu des secrets et des regards qui glissent, il en garde un trauma à peine dissimulé. diplôme(s) : le bac jamais passé, circonstances atténuantes et refus de remettre les pieds au lycée, il n'a jamais brillé en cours ou ailleurs que sur les planches dont on l'a renvoyé. pas vraiment d'études après, prétextant une pause méritée. situation actuelle : un pied dans le monde du travail mais la jeunesse incapable d'être prise au sérieux, un flirt avec l'illégalité, des rêves brisés. langue(s) parlée(s) : français sans difficulté, anglais parfois, sur le tas et dans les séries à la télé. un froncement de sourcils agacé au moment de guider les touristes à l'opéra. santé et consommation cigarettes : fumeur occasionnel qui le cache à ses parents. alcool : en soirée, pas ailleurs, il trouve ça triste de boire tout seul. drogues douces : totalement accro à la beuh, comme beaucoup, les pupilles sans cesse dilatées qu'il camoufle en prétextant le manque de lumière. adepte du fais ce que je dis, pas ce que je fais, la morale et le doigt pointés contre ses propres clients. drogues dures : ça le fait flipper, mais il a déjà essayé, ecsta, deux fois. envie de recommencer, mais fait jouer le self-control. télévision : en fond à l'heure de dîner pour les infos, en boucle le dimanche pour le jour du seigneur. il n'y a jamais prêté attention, à part pour les quelques films du jeudi soir passés avec ses parents. ordinateur : essentiel sans être addictif, il y passe quelques heures par semaine, pour netflix et les réseaux. téléphone portable : un officiel et un officieux, l'iphone greffé à la poche auquel il ne répond pourtant jamais. réseaux sociaux : fervent détracteur d'instagram sans pour autant réussir à se détacher, il a un compte privé et le like facile. facebook par obligation pour "garder le contact" avec ses cousins et ses potes du lycée, dont il n'a plus rien à foutre. régime : les petits plats de maman et le mcdo de la foncedalle. maladie(s)/handicap(s) : rien de diagnostiqué, sûrement deux trois trucs planqués sous la caboche, du genre hyperactivité et une sale gestion de la colère, si profondément enfouis qu'on ne mettra jamais les mots dessus. | |
je finirai par être immortel si les meilleurs partent en premier psychologie et caractère •─────⋅☾ m o o d b o a r d ☽⋅─────• empreinte digitale sale et poisseuse au toucher, quand il se sent comme une tâche qu'on efface pas par lassitude
les bancs de l'église comme refuge et malédiction, amour-haine devant le dieu implorant
maman a les bras qui tremblent, il est terrifié à l'idée de décevoir, souvent paralysé d'angoisse
a une sainte horreur qu'on le touche ou qu'on le frôle, bête sauvage pas vraiment apprivoisée
la bouteille facile. la pilule aisée. le joint glissé entre les lèvres. faible carcasse.
rêves brisés qui reviennent en cauchemars. l'impression que la vie échappe en fumée toxique sous les doigts.
peur de sa propre violence, du mal à maîtriser l'orage.
les silences sont nombreux.
(( hostile têtu coriace taciturne solitaire pessimiste lâche fidèle misanthrope inconstant ronchon envieux )) | djadja âge : le quart de siècle demain jpp j'assume po région : ici C PARIS fréquence de connexion : le + possible la mif type de personnage : inventé hihi crédits : poésies cendrées, pinterest autre commentaires ? : jamais 2 sans 3 | |
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arrivée : 19/03/2019 messages : 590 pseudo : la grosse mou(lo)la dédoublement(s) : vdm sponsor officiel (coma) avatar : emwoon. crédits : morte de vivre life is now :
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(( temps maussade )) - k e y w o r d s :
brouillard nocturne pleine lune orage, poussière fumée éclairs noyade, vagues silencieuses le long d'une nuit noire, embrouillé, épines des roses à peine écloses, mâchoires et poings serrées, le reflet pâle de l'or des antiquités, les hauts plafonds des opéras délabrés, ballerines devenues trop petites qui serrent les pieds, yeux clos trop fort pour voir toute l'intensité du noir, bancs d'église déserts, confessions avortées. épaules droites, tête baissée. cris étouffés dans l'oreiller.
âge : vingt ans à peine d'une majorité au goût amer, toujours enchaîné et loin des libertés promises, vingt ans c'est plus que dix-huit mais moins qu'être adulte sans être pour autant enfant. situation : aux eaux tumultueuses que l'on fuit à contre-courant, les mirages qui se forment dans un coin de la tête et que l'on chasse comme un mauvais rêve. tourmenté par le passé, sans envie d'y penser. coeur cadenassé, il ne lui laisse plus aucune possibilité d'aimer. résidence : l'appartement de papa et maman est grand, l'étage entier pour eux trois, au dessus du magasin d'antiquités et en face de l'église saint-sulpice, paris six. occupation : puisque les études ont été un échec cuisant, papa a décidé qu'il rangerait les étagères bancales en attendant de trouver mieux. enfant de choeur devenu trop grand qui grave l'ombre de ses cuisses sur les bancs d'église, homme à tout faire au milieu des vieilleries poussière, il est aussi ouvreur certains soirs à l'opéra garnier pour voler des miettes de rêve et soupirer près des planches, sans y accéder, et parfois les poches remplis de sachets aux substances colorées et étranges, pour se faire un peu d'argent, pour se permettre un peu de rêver, sans avoir eu le choix. s'être laissé embarquer. t-warnings : drogue, violence, harcèlement scolaire, homophobie, racisme, (religion) longueur rp : un peu moins de 500 mots. | Lun 19 Aoû - 15:14 Camille de Ste-Victoire les poings contre les murs marée maussadeil faudra se taireLes premières cabrioles avant même les premiers pas, d’en bas le ciel est immense lorsqu’il l’aperçoit de ses chutes, enfant déterminé, enfant doué. Sa grand-mère sourit de ces expressions espiègles qui n’appartiennent qu’à elles et Camille adopte le rythme du vinyle alors même que sa jeunesse ne lui a pas encore appris à parler. « Était-il déjà aussi remuant lorsque vous êtes allés le chercher là-bas ? » qu’elle demande, sans condescendance, et Clothilde hoche la tête, l’air peu agacée, surtout attendrie. « Ca a toujours été un bébé assez énergique. » Camille tombe, une énième fois, sur la tête, et se met à rire. Sa mère le prend dans les bras et le berce même lorsqu’il essaye de se débattre. Danser le long des voies toutes tracées Toucher du bout des doigts les étoiles (toujours se cacher, ravaler sa salive)Sous les lumières trop fortes pour les prunelles d’enfants, ce sont eux qui dansent. Les premiers éveils de l’adolescence sont rudes et Camille serre les dents en étirant ses membres endoloris. Lui ne semble ressentir aucune fatigue, quand Camille finit tous les entraînements à genoux et qu’il ne compte plus les ampoules aux pieds –mais ça soulage, ça nourrit, ça rend fier, ça fait des années qu’il n’a plus fait d’énormes colères. Ismaël est encore en train de se courber au milieu de la pièce –il ne reste qu’eux, les éternels retardataires des répétitions nocturnes. « Es-tu seulement réel ? » ça lui échappe, les yeux remplis d’astres quand comme le soleil Ismaël s’illumine –souvent, sur les planches, entre ses doigts posés sur ses paupières comme si sa rétine allait brûler, il n’a jamais osé le regarder dans les yeux. « Parfois, je me le demande. » Camille ne rit pas, quand il s’avance pour se retrouver face à lui, leurs tailles d’enfants qui se font concurrence. Ismaël a toujours été plus doué que lui, le corps-grâce et les ailes invisibles posées dans le dos, là où Camille trouve sa force brute dans les gestes vifs et précis. Lui n’a pas la douceur d’une étoile légère, et quand il s’avance, chacun de ses pas pèse une tonne. Il ne sait pourquoi ses mains se posent sur son torse, pourquoi il a subitement la nausée, pourquoi le semi-sourire fane aussi vite qu’il est arrivé. « A demain », le murmure incertain et lâche des fuyards amoureux. Son pas est rapide quand il ramasse le sac trop lourd et qu’il quitte la pièce, comme le brouillard éclipsé par une éclaircie. Il ne savait pas à l’époque, que c’était la dernière fois qu’il le voyait. C’est passé vite, les cris trop exigeants, la fois de trop et le poing en l’air, le poing mortifère, celui qui cogne sans y penser, Camille-éclair, La belle colère, Rien de romantique aux poings qui saignent et aux sanglots étouffants. Les joues et les yeux sont rouges lorsque les pas résonnent dans les couloirs austères de l’établissement. Il entend les chuchotements comme apposés directement à l’intérieur du crâne. « C’est le fils de la prof, celui qui sort jamais de ses jupes. »
« J’ai entendu dire qu’il avait buté un mec. »
« Paraît qu’il est pd. Il faisait de la danse, non ? C’est un sport de pd ça. »Ça fait des mois, maintenant des années, pas vraiment d’attaches et le cœur piqué de nausée lorsque les regards se tournent –il n’en a jamais parlé, ça briserait sa mère, il a déjà eu du mal à se relever la première fois, c’est trop tard et ça se finira. Ça ignore les sales regards les sales pensées les sales pd écrits sur le dos glissés dans le casier. La tête basse et la mâchoire serrée, quand il relève la tête comme au ralenti, les yeux plissés hostiles qui s’écarquillent. Ares a les doigts fins comme ceux des statues et le regard froid des blizzards d’ailleurs, là où tout est rage chez lui, se transforme en épaisse indifférence chez l’autre, peu touchés par l’insouciance de leurs jeunesses (il aurait tout donné pour au moins une fois toucher du bout des siens ses doigts). C’est le sang qui se glace lorsque dans sa main pourtant apprise par cœur par les regards lointains se dessine un mot –il connaît ce papier froissé des cahiers à peine ouverts, en a fait les frais. Les mots ne le heurtent pas, ils n’en ont pas le temps car c’est l’immense bourdonnement aux oreilles qui vient tout prendre à la place (tout prendre, tout serrer, compresser la poitrine et éteindre le souffle). Une seconde les yeux clignés et le couloir est vide de lui mais noir de monde, le papier arraché gisant par terre comme les fleurs arrachées d’un jardin –il n’y a plus rien. Ni les chuchotements qui montent et se transforment en bruits réels, ni les quelques rires visiblement impossibles à contenir quand il se baisse et ramasse le papier pour le froisser, le glisser dans sa poche. Il n’a plus jamais revu les murs gris et les regards hostiles. Notre Père qui es aux cieux,(si encore tu veux bien sur moi veiller)que ton Nom soit sanctifié,(si j'ose encore croire en ta pitié)que ton règne vienne,(que je puisse accepter ton aide)que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.(c'est à genoux que je viens chercher clémence)Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.(j'implore un pardon qui ne viendra jamais d'une faute que je n'ai pas encore commise)Pardonne-nous nos offenses,(rends-les fiers de moi)comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.(rends-moi fier de moi)Et ne nous laisse pas entrer en tentation,(efface les mauvaises pensées)mais délivre nous du Mal.(je n'y arriverai pas seul)Amen(amen.)La vie qui tourne trop vite et lui qui cogne trop fort, Camille, qu’est-ce qu’on va faire de toi Camile, secoue la tête et confesse Camille, t’es un bon garçon quand même Camille, tu pourrais faire mieux. Camille illusions notoires des soirées techno et tête baissée sourire des opéras trop beaux, Camille échec et Camille silence, Camille petit roi de pacotille dirigeant des monstres (dans le placard). Ça crie Ça se tait Ça soupire Ça vrille Un peu déraison, un peu perdition, Ca s’embrase, Camille, ça s'éteint, Camille, une flamme happée par la marée, engourdie par la tempête, Comme un bateau à la mer, Il faudra se taire. |
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| Lun 19 Aoû - 15:16 Invité |
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arrivée : 19/03/2019 messages : 590 pseudo : la grosse mou(lo)la dédoublement(s) : vdm sponsor officiel (coma) avatar : emwoon. crédits : morte de vivre life is now :
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brouillard nocturne pleine lune orage, poussière fumée éclairs noyade, vagues silencieuses le long d'une nuit noire, embrouillé, épines des roses à peine écloses, mâchoires et poings serrées, le reflet pâle de l'or des antiquités, les hauts plafonds des opéras délabrés, ballerines devenues trop petites qui serrent les pieds, yeux clos trop fort pour voir toute l'intensité du noir, bancs d'église déserts, confessions avortées. épaules droites, tête baissée. cris étouffés dans l'oreiller.
âge : vingt ans à peine d'une majorité au goût amer, toujours enchaîné et loin des libertés promises, vingt ans c'est plus que dix-huit mais moins qu'être adulte sans être pour autant enfant. situation : aux eaux tumultueuses que l'on fuit à contre-courant, les mirages qui se forment dans un coin de la tête et que l'on chasse comme un mauvais rêve. tourmenté par le passé, sans envie d'y penser. coeur cadenassé, il ne lui laisse plus aucune possibilité d'aimer. résidence : l'appartement de papa et maman est grand, l'étage entier pour eux trois, au dessus du magasin d'antiquités et en face de l'église saint-sulpice, paris six. occupation : puisque les études ont été un échec cuisant, papa a décidé qu'il rangerait les étagères bancales en attendant de trouver mieux. enfant de choeur devenu trop grand qui grave l'ombre de ses cuisses sur les bancs d'église, homme à tout faire au milieu des vieilleries poussière, il est aussi ouvreur certains soirs à l'opéra garnier pour voler des miettes de rêve et soupirer près des planches, sans y accéder, et parfois les poches remplis de sachets aux substances colorées et étranges, pour se faire un peu d'argent, pour se permettre un peu de rêver, sans avoir eu le choix. s'être laissé embarquer. t-warnings : drogue, violence, harcèlement scolaire, homophobie, racisme, (religion) longueur rp : un peu moins de 500 mots. | Lun 19 Aoû - 15:17 Camille de Ste-Victoire @Ares de Bélizal bsr jeun homm jtm également c FAUX JE TE HAIS MON COEUR BRISE LA |
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arrivée : 28/03/2019 messages : 1995 pseudo : dobby rising ou batma ou juste emma dédoublement(s) : cléo bebou et jan chaton avatar : diana. crédits : self. life is now : âge : vingt-trois années dépensées. situation : lit occupé mais cœur libre. résidence : rue sainte anne ; dans le centre de paris. un appartement immense dont elle ne paye pas de loyer, en colocation avec sa meilleure alliée. occupation : à se balader dans les allées des musées (à temps partiel, seulement) - à se prendre en photo pour alimenter les réseaux. longueur rp : ça varie, du moyen au long. | Lun 19 Aoû - 15:17 Coco de Chamberlain |
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| Lun 19 Aoû - 15:20 Invité ton coeur je le fais bruler dans ma cheminée en or 64 carat par amour wesh insolent |
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arrivée : 19/03/2019 messages : 590 pseudo : la grosse mou(lo)la dédoublement(s) : vdm sponsor officiel (coma) avatar : emwoon. crédits : morte de vivre life is now :
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brouillard nocturne pleine lune orage, poussière fumée éclairs noyade, vagues silencieuses le long d'une nuit noire, embrouillé, épines des roses à peine écloses, mâchoires et poings serrées, le reflet pâle de l'or des antiquités, les hauts plafonds des opéras délabrés, ballerines devenues trop petites qui serrent les pieds, yeux clos trop fort pour voir toute l'intensité du noir, bancs d'église déserts, confessions avortées. épaules droites, tête baissée. cris étouffés dans l'oreiller.
âge : vingt ans à peine d'une majorité au goût amer, toujours enchaîné et loin des libertés promises, vingt ans c'est plus que dix-huit mais moins qu'être adulte sans être pour autant enfant. situation : aux eaux tumultueuses que l'on fuit à contre-courant, les mirages qui se forment dans un coin de la tête et que l'on chasse comme un mauvais rêve. tourmenté par le passé, sans envie d'y penser. coeur cadenassé, il ne lui laisse plus aucune possibilité d'aimer. résidence : l'appartement de papa et maman est grand, l'étage entier pour eux trois, au dessus du magasin d'antiquités et en face de l'église saint-sulpice, paris six. occupation : puisque les études ont été un échec cuisant, papa a décidé qu'il rangerait les étagères bancales en attendant de trouver mieux. enfant de choeur devenu trop grand qui grave l'ombre de ses cuisses sur les bancs d'église, homme à tout faire au milieu des vieilleries poussière, il est aussi ouvreur certains soirs à l'opéra garnier pour voler des miettes de rêve et soupirer près des planches, sans y accéder, et parfois les poches remplis de sachets aux substances colorées et étranges, pour se faire un peu d'argent, pour se permettre un peu de rêver, sans avoir eu le choix. s'être laissé embarquer. t-warnings : drogue, violence, harcèlement scolaire, homophobie, racisme, (religion) longueur rp : un peu moins de 500 mots. | Lun 19 Aoû - 15:26 Camille de Ste-Victoire @Cléo Bodard ptdr je peux tt expliquer en fait j'étais en train de rédiger en attendant ton feu vert et j'ai eu peur de perdre le code si je changeais mon nom genre du coup j'ai posté avant mais m'en veux pas jtm @Ares de Bélizal tjrs sympa toi hein, un bon camarade |
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arrivée : 28/03/2019 messages : 1995 pseudo : dobby rising ou batma ou juste emma dédoublement(s) : cléo bebou et jan chaton avatar : diana. crédits : self. life is now : âge : vingt-trois années dépensées. situation : lit occupé mais cœur libre. résidence : rue sainte anne ; dans le centre de paris. un appartement immense dont elle ne paye pas de loyer, en colocation avec sa meilleure alliée. occupation : à se balader dans les allées des musées (à temps partiel, seulement) - à se prendre en photo pour alimenter les réseaux. longueur rp : ça varie, du moyen au long. | Lun 19 Aoû - 15:27 Coco de Chamberlain ............................. rédiger quoi gros c'est vide comme mon âme ? |
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arrivée : 19/03/2019 messages : 590 pseudo : la grosse mou(lo)la dédoublement(s) : vdm sponsor officiel (coma) avatar : emwoon. crédits : morte de vivre life is now :
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âge : vingt ans à peine d'une majorité au goût amer, toujours enchaîné et loin des libertés promises, vingt ans c'est plus que dix-huit mais moins qu'être adulte sans être pour autant enfant. situation : aux eaux tumultueuses que l'on fuit à contre-courant, les mirages qui se forment dans un coin de la tête et que l'on chasse comme un mauvais rêve. tourmenté par le passé, sans envie d'y penser. coeur cadenassé, il ne lui laisse plus aucune possibilité d'aimer. résidence : l'appartement de papa et maman est grand, l'étage entier pour eux trois, au dessus du magasin d'antiquités et en face de l'église saint-sulpice, paris six. occupation : puisque les études ont été un échec cuisant, papa a décidé qu'il rangerait les étagères bancales en attendant de trouver mieux. enfant de choeur devenu trop grand qui grave l'ombre de ses cuisses sur les bancs d'église, homme à tout faire au milieu des vieilleries poussière, il est aussi ouvreur certains soirs à l'opéra garnier pour voler des miettes de rêve et soupirer près des planches, sans y accéder, et parfois les poches remplis de sachets aux substances colorées et étranges, pour se faire un peu d'argent, pour se permettre un peu de rêver, sans avoir eu le choix. s'être laissé embarquer. t-warnings : drogue, violence, harcèlement scolaire, homophobie, racisme, (religion) longueur rp : un peu moins de 500 mots. | Lun 19 Aoû - 15:34 Camille de Ste-Victoire @Cléo Bodard MAIS CA VIENT GROS purée jpp mon pseudo est trop grand d'une lettre |
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arrivée : 28/03/2019 messages : 1995 pseudo : dobby rising ou batma ou juste emma dédoublement(s) : cléo bebou et jan chaton avatar : diana. crédits : self. life is now : âge : vingt-trois années dépensées. situation : lit occupé mais cœur libre. résidence : rue sainte anne ; dans le centre de paris. un appartement immense dont elle ne paye pas de loyer, en colocation avec sa meilleure alliée. occupation : à se balader dans les allées des musées (à temps partiel, seulement) - à se prendre en photo pour alimenter les réseaux. longueur rp : ça varie, du moyen au long. | Lun 19 Aoû - 15:35 Coco de Chamberlain |
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arrivée : 19/03/2019 messages : 590 pseudo : la grosse mou(lo)la dédoublement(s) : vdm sponsor officiel (coma) avatar : emwoon. crédits : morte de vivre life is now :
•──⋅☾ et vienne la nuit ☽⋅──•
(( temps maussade )) - k e y w o r d s :
brouillard nocturne pleine lune orage, poussière fumée éclairs noyade, vagues silencieuses le long d'une nuit noire, embrouillé, épines des roses à peine écloses, mâchoires et poings serrées, le reflet pâle de l'or des antiquités, les hauts plafonds des opéras délabrés, ballerines devenues trop petites qui serrent les pieds, yeux clos trop fort pour voir toute l'intensité du noir, bancs d'église déserts, confessions avortées. épaules droites, tête baissée. cris étouffés dans l'oreiller.
âge : vingt ans à peine d'une majorité au goût amer, toujours enchaîné et loin des libertés promises, vingt ans c'est plus que dix-huit mais moins qu'être adulte sans être pour autant enfant. situation : aux eaux tumultueuses que l'on fuit à contre-courant, les mirages qui se forment dans un coin de la tête et que l'on chasse comme un mauvais rêve. tourmenté par le passé, sans envie d'y penser. coeur cadenassé, il ne lui laisse plus aucune possibilité d'aimer. résidence : l'appartement de papa et maman est grand, l'étage entier pour eux trois, au dessus du magasin d'antiquités et en face de l'église saint-sulpice, paris six. occupation : puisque les études ont été un échec cuisant, papa a décidé qu'il rangerait les étagères bancales en attendant de trouver mieux. enfant de choeur devenu trop grand qui grave l'ombre de ses cuisses sur les bancs d'église, homme à tout faire au milieu des vieilleries poussière, il est aussi ouvreur certains soirs à l'opéra garnier pour voler des miettes de rêve et soupirer près des planches, sans y accéder, et parfois les poches remplis de sachets aux substances colorées et étranges, pour se faire un peu d'argent, pour se permettre un peu de rêver, sans avoir eu le choix. s'être laissé embarquer. t-warnings : drogue, violence, harcèlement scolaire, homophobie, racisme, (religion) longueur rp : un peu moins de 500 mots. | Lun 19 Aoû - 15:38 Camille de Ste-Victoire |
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arrivée : 28/03/2019 messages : 1995 pseudo : dobby rising ou batma ou juste emma dédoublement(s) : cléo bebou et jan chaton avatar : diana. crédits : self. life is now : âge : vingt-trois années dépensées. situation : lit occupé mais cœur libre. résidence : rue sainte anne ; dans le centre de paris. un appartement immense dont elle ne paye pas de loyer, en colocation avec sa meilleure alliée. occupation : à se balader dans les allées des musées (à temps partiel, seulement) - à se prendre en photo pour alimenter les réseaux. longueur rp : ça varie, du moyen au long. | Lun 19 Aoû - 15:48 Coco de Chamberlain met "de saint-victoire" au lieu de "de sainte-victoire"????? idk, j'arrête de flood mtn. |
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arrivée : 19/03/2019 messages : 590 pseudo : la grosse mou(lo)la dédoublement(s) : vdm sponsor officiel (coma) avatar : emwoon. crédits : morte de vivre life is now :
•──⋅☾ et vienne la nuit ☽⋅──•
(( temps maussade )) - k e y w o r d s :
brouillard nocturne pleine lune orage, poussière fumée éclairs noyade, vagues silencieuses le long d'une nuit noire, embrouillé, épines des roses à peine écloses, mâchoires et poings serrées, le reflet pâle de l'or des antiquités, les hauts plafonds des opéras délabrés, ballerines devenues trop petites qui serrent les pieds, yeux clos trop fort pour voir toute l'intensité du noir, bancs d'église déserts, confessions avortées. épaules droites, tête baissée. cris étouffés dans l'oreiller.
âge : vingt ans à peine d'une majorité au goût amer, toujours enchaîné et loin des libertés promises, vingt ans c'est plus que dix-huit mais moins qu'être adulte sans être pour autant enfant. situation : aux eaux tumultueuses que l'on fuit à contre-courant, les mirages qui se forment dans un coin de la tête et que l'on chasse comme un mauvais rêve. tourmenté par le passé, sans envie d'y penser. coeur cadenassé, il ne lui laisse plus aucune possibilité d'aimer. résidence : l'appartement de papa et maman est grand, l'étage entier pour eux trois, au dessus du magasin d'antiquités et en face de l'église saint-sulpice, paris six. occupation : puisque les études ont été un échec cuisant, papa a décidé qu'il rangerait les étagères bancales en attendant de trouver mieux. enfant de choeur devenu trop grand qui grave l'ombre de ses cuisses sur les bancs d'église, homme à tout faire au milieu des vieilleries poussière, il est aussi ouvreur certains soirs à l'opéra garnier pour voler des miettes de rêve et soupirer près des planches, sans y accéder, et parfois les poches remplis de sachets aux substances colorées et étranges, pour se faire un peu d'argent, pour se permettre un peu de rêver, sans avoir eu le choix. s'être laissé embarquer. t-warnings : drogue, violence, harcèlement scolaire, homophobie, racisme, (religion) longueur rp : un peu moins de 500 mots. | Lun 19 Aoû - 16:05 Camille de Ste-Victoire |
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| Lun 19 Aoû - 16:20 Invité rebienvenue à la maison, j'espère que t'arriveras à mieux intégrer ce nouveau personnage et que tu t'épanouiras avec |
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arrivée : 22/03/2019 messages : 536 pseudo : garance dédoublement(s) : / avatar : haley bennett crédits : self life is now :
playlist—ghostly kisses empty note / agnes obel the curse / tamino persephone / bat for lashes moon and moon / sóley endless summer / lola marsh she's a rainbow / elsiane nobody knows / oren lavie breathing fine / coals weightless moments / pachelbel canon en ré majeur âge : vingt-quatre t-warnings : viol. | Lun 19 Aoû - 16:46 Hortense Armanski |
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